Jean-Louis-Simon Rollet
Jean-Louis-Simon Rollet (né à Rochefort le mort à Saint-Denis le ), est un ecclésiastique qui fut évêque de Montpellier de 1802 à 1806.
Jean-Louis-Simon Rollet | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Rochefort |
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Décès | (à 78 ans) Saint-Denis |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Étienne-Alexandre Bernier |
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Évêque de Montpellier | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierFamille
modifierJean Louis Simon naît à Rochefort en 1746. Il est le fils de Jacques Rollet, « commissaire aux caisses de la Marine », et d'Anne Cercler. Devenu veuve cette dernière se remarie avec Jean-Élie Lemercier, lieutenant au Présidial de Saintes, avec qui elle a un autre fils Louis-Nicolas Lemercier dont la carrière politique s'étend des États généraux de 1789 au règne de Louis Philippe Ier.
Carrière ecclésiastique
modifierÀ la veille de la Révolution française, Jean-Louis-Simon est le modeste curé de la paroisse de Pérignac. Il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Il doit abandonner sa paroisse et émigre le . Après la signature du Concordat de 1801 la position éminente de son frère utérin depuis le coup d'État du 18 brumaire lui permet d'obtenir l'évêché de Montpellier le . Il est consacré à Paris par le légat du Pape le 14 du même mois, il prend possession le et s'installe le 5 du même mois. Il choisit comme vicaire général François Xavier Coustou qui exercera la fonction jusqu'à sa mort en 1844.
Dès sa première visite pastorale le nouvel évêque est confronté aux conflits entre les Constitutionnels et les Réfractaires et il constate les profondes divisions dans son diocèse. Malgré sa foi et sa « simplicité » le nouveau prélat par son manque de tact s’aliène rapidement toutes les parties en présence c'est-à-dire le clergé, les confréries, les Augustins et les Pénitents bleus, qui portent plainte contre lui auprès du gouvernement impérial. Le Napoléon Ier le nomme chanoine de Saint-Denis et lui demande de se retirer. Il quitte Montpellier le . Il obtient le titre de Baron d'Empire le et meurt à Saint-Denis en 1824[1].
Notes et références
modifier- Honoré Fisquet, La France pontificale, histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l’établissement du christianisme jusqu’à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques, (Gallia christiana), « Diocèse de Montpellier », p. 295-302
- Ressource relative à la religion :