Jean-Julien Savary

personnalité politique française
Jean-Julien Savary
Jean-Julien Savary
Fonctions
Membre du Conseil des Anciens
à partir du
Président du Conseil des Cinq-Cents
-
Conseiller général de Maine-et-Loire
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Julien-Marie Savary
Nationalité
Activité
Fratrie
Enfant
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Distinction

Jean-Julien Savary, né le à Vitré (Ille-et-Vilaine) et mort le à Paris, est un militaire et homme politique français.

Biographie modifier

Bien que né à Vitré[1], Jean-Julien-Marie[N 1] Savary est considéré comme un Choletais d'adoption[2]. Reçu avocat au parlement de Paris en 1780, précepteur aux Herbiers, il adopte les principes de la Révolution prenant une part très active aux guerres de Vendée. Il est président du tribunal de Cholet de 1790 à 1793.

Lorsque la guerre de Vendée éclate, Savary est capturé par les insurgés. En , lors de la première bataille de Cholet, il échappe de peu à la mort grâce à la prière des habitants de Cholet puis parvient à s'évader. Il devient ensuite commissaire civil auprès de l'état-major des généraux Canclaux et Kléber, puis adjudant-général dans l'armée de l'Ouest et participe à la bataille de Savenay. Après la virée de Galerne, il est commandant de la place de Châteaubriant en 1794 et lutte contre les Chouans

Il se montre hostile aux massacres des colonnes infernales prévus par le plan de Turreau. À Nantes, il tente auprès de Carrier de sauver les enfants vendéens faits prisonniers notamment à la prison de l'Entrepôt des cafés.

Son œuvre mémorielle est dite par plusieurs historiens « se situer à la charnière du témoignage et de l'analyse, réussissant à combiner son expérience auprès du général Kléber avec les citations d'archives »[3].

Par la suite, il entame une carrière politique et siège au conseil des Cinq-Cents puis au conseil des Anciens. Il est sous-inspecteur aux revues pendant le Consulat et l'Empire[4]. Il meurt le à Paris[5].

Publications modifier

  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, Hachette Bnf, 1824-1827 (ISBN 9782012665361)[6].
  • Jean Julien Michel Savary, Mon examen de conscience sur le 18 brumaire an 8 (9 novembre 1799), Hachette Bnf, , 112 p. (ISBN 978-2011306487)[7].

Distinctions modifier

Jean-Julien-Marie Savary est fait chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur, le [8].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les couvertures de ses ouvrages sont publiés avec Michel comme 3e prénom.

Références modifier

  1. « Acte de naissance », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Savary, Républicain et Choletais en 1790 », sur courrierdelouest.fr, Le Courrier de l'Ouest, (consulté le )
  3. Philippe Joutard et Jean-Clément Martin 2018, p. 120
  4. « État de carrière », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Décès », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, T2 », sur uculture.fr (consulté le )
  7. « Mon examen de conscience sur le 18 brumaire an 8 9 novembre 1799 », sur decitre.fr (consulté le )
  8. « Procès verbal d'individualité », sur culture.gouv.fr, (consulté le )

Bibliographie modifier

Sources modifier

Liens externes modifier