Jean-Georges Cornélius

peintre français
Jean-Georges Cornélius
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
PloubazlanecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 2739-2740, 2 pièces, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Georges Cornélius, né le à Strasbourg[2] et mort le à Ploubazlanec dans les Côtes-du-Nord, est un peintre français.

Biographie modifier

Élève de Gustave Moreau, puis de Luc-Olivier Merson, il a réalisé une peinture à la fois mystique et allégorique. Il sera profondément marqué par sa conversion au catholicisme en 1931. Il fut également un illustrateur des poèmes de Baudelaire et d'Oscar Wilde. À partir de 1940, il vécut retiré en Bretagne à Ploubazlanec[3].

Son petit-fils Jean-Nicolas Cornelius est également peintre.

Œuvres modifier

Quarante-huit tableaux et six dessins de Jean-Georges Cornélius ont fait l'objet d'une donation par la fille de l'artiste au Musée eucharistique du Hiéron, en 2007, après une exposition monographique du peintre. Ses œuvres sont en partie exposées dans le musée.

Le musée de la Révolution française conserve le tableau Marie-Antoinette[4].

Illustrations modifier

  • Georges Ducrocq, " Les matins lumineux ", Compositions de Georges Cornélius gravées sur bois par J.C.G.M. Beltrand, Bibliothèque de l'Occident, Avignon, 1909
  • " La chanson de Roland " illustrations de J.-G. Cornélius, Henri Laurens Éditeur, Paris, 1912
  • Oscar Wilde, La Ballade de la Geôle de Reading, Javal et Bourdeaux, Paris, 1927, compositions gravées sur cuivre en couleurs par Ch. Thévenin
  • Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris, aux Éditions Colbert, 1951

Bibliographie modifier

  • Pierre Cabanne et Gérald Schurr, Dictionnaire des Petits maîtres de la peinture, 2003, Les Éditions de l'Amateur, (ISBN 2-85917-378-1)
  • Éditions du Cerf 1998, Lettres à une carmélite (correspondance avec sa sœur, sans les lettres de celles-ci inhumées en son cercueil selon ses dernières volontés).
  • Olivier Levasseur, Jean-Georges Cornélius, un primitif du XXe siècle, 2009, Apogée.
  • Jean-Pierre Kintz, « Jean Georges Cornélius », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 6, p. 537

Notes et références modifier

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom CORNELIUS Georges (consulté le )
  2. Archives du Bas-Rhin, commune de Strasbourg, acte de naissance no 244, année 1880 (sans mention marginale de décès) (consulté le 30 octobre 2014)
  3. Biographie de Cornélius dans le cadre de la donation de sa fille
  4. Musée de la Révolution française

Liens externes modifier