Jean-François Salgues de Valdéries de Lescure

prêtre catholique français

Jean-François Salgues de Valdéries de Lescure
Biographie
Naissance
Lescure-d'Albigeois
Décès (à 79 ans)
La Réorthe (Vendée)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Louis Antoine de Noailles
Évêque de Luçon

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-François Salgues de Valdéries de Lescure, né à Lescure-d'Albigeois le et mort à Château-Roux (La Réorthe) le , est un ecclésiastique français, évêque de Luçon de 1753 à 1772.

Biographie modifier

Jean-François Salgues de Valdéries nait dans le château familial de Lescure près d'Albi[1]. Il est le fils du baron de Lescure et de son épouse Anne de Caylus.

Le , âgé de 16 ans, il entre au séminaire de Saint-Sulpice de Paris. Il obtient son doctorat en théologie le . D'abord affecté à une paroisse en 1678 il devient le supérieur de la communauté du Mont-Valérien et le chef de missions pour la conversion des calvinistes des Cévennes. Affecté ensuite à l'évêché d'Albi il devient théologal, pénitencier et enfin grand vicaire. Il assiste à l'Assemblée du clergé de 1682.

Il est nommé évêque de Luçon en 1699, confirmé en octobre et consacré en novembre dans la chapelle du palais archiépiscopal de Paris par l'archevêque[2].

C'est à la suite en 1710 de la publication commune avec son ami et voisin l'évêque de La Rochelle Étienne de Champflour d'« ordonnances et de réflexions pastorales » hostiles aux Réflexions Morales de Pasquier Quesnel que commencent en France, les controverses qui seront à l'origine de la Bulle Unigenitus du qu'il s'empresse de publier dans son diocèse dès le [3]. L'évêque agrandit le séminaire et l'hôpital, et fait édifier le manoir épiscopal de Château-Roux, à La Réorthe, où il meurt le alors que le conflit divise l'épiscopat française.

Notes et références modifier

  1. La maison de Lescure dont le nom primitif était Salgues tire sa dernière dénomination du château de Lescure ayant titre de baronnie. L'évêque porte de plus le nom de Valdéries une dépendance de la baronnie affectée aux cadets de cette famille qui s'implante dans le Poitou lorsqu'un neveu de l'évêque s'y marie en 1714.
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 130.
  3. Louis Bertrand, Bibliothèque sulpicienne, ou Histoire littéraire de la Compagnie de Saint-Sulpice, 1825, p. 132.

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