Jean-François Louis Picault Desdorides
| Jean François Louis Picault Desdorides | ||
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| Naissance | Montauban (Tarn-et-Garonne) |
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| Décès | (à 64 ans) Grenoble (Isère) |
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| Origine |  France
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| Arme | Infanterie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1754 – 1801 | |
| Distinctions | Chevalier de Saint-Louis | |
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Jean François Louis Picault Desdorides, né le à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le à Grenoble (Isère), est un général de brigade de la Révolution française.
États de service modifier
Il entre en service à l’école du génie le , et en 1758, il est attaché à l'état-major du lieutenant-général Chevert. Il est nommé lieutenant le dans le Régiment de La Couronne et il est blessé en 1760. Il reçoit son brevet de capitaine le , et celui de major au régiment d’Agenais le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il participe à la campagne d’Amérique en 1777 et 1778.
Il est nommé lieutenant-colonel le , et il rejoint Saint-Malo en , comme lieutenant du roi. Les clefs de la ville lui sont retirées le . Le , il est nommé colonel au 9e régiment d’infanterie, puis il est promu général de brigade le , et général de division provisoire en , à l’armée des Côtes de Brest. Il est suspendu le , et il est réintégré à l’armée des Pyrénées-Orientales avec le grade de général de brigade en 1794. Il est admis à la retraite le .
Remis en activité le , il sert successivement comme historiographe de la guerre et adjoint au directeur du dépôt général de la guerre.
Le , il prend le commandement de la place de Grenoble, et il meurt dans cette ville le .
Publications modifier
- En 1801, il a publié à Metz vestiges de l’homme et de la nature, en 2 volumes.
Famille modifier
Il s'est marié le avec Marie Madelaine Suzanne Symon de Solémy (née en 1757), fille de Louis François Symon, seigneur de Solémy et officier d'infanterie et de Marie-Catherine de Moranville, sœur de Jean-Baptiste Symon de Solémy, dont il a eu :
- Mélanie Picault des Dorides, née vers 1774, s'est mariée avec Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous l'appellation général Jean-Marie Valhubert.
- Malo Sophie Antoine Picault Desdorides, comte des Dorides, né à Saint-Malo le . Il est lieutenant et aide-de-camp de son beau-frère. Il est blessé alors qu'il est à côté de son beau-frère qui reçoit un éclat d'obus à la bataille d'Austerlitz. Ce dernier meurt le lendemain des suites de sa blessure[1]. Il a rédigé en 1808 un "Précis de la vie du général Roger Valhubert". Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à partir de 1814, puis officier en 1833[2]. Il est sous-préfet de Saint-Pol en 1818. Il reçoit la médaille de Sainte-Hélène en 1857. Il meurt le . Il s'était marié avec Flavie Le Chevalier de La Martre (décédée en 1881) dont il eut deux filles mortes avant lui[3].
Notes et références modifier
- Tableau de Jean-François Pierre Peyron : "La Mort du général Valhubert (1764-1805) à la bataille d'Austerlitz, 2 décembre 1805"
- « PICAULT DES DORIDES Malo Sophie Antoine », base Léonore, ministère français de la Culture
- Réminiscences avranchoises, p. 133, dans Mémoires de la Société d'archéologie, littérature, sciences et art des arrondissements d'Avranches et de Mortain, 1900-1902, tome 15 (lire en ligne)
Sources modifier
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- Léon Clément Hennet, Les milices et les troupes provinciales, Librairie Militaire de L. Baudoin et Cie,
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814) Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol, page 337.
