Jean-François Colosimo

historien, essayiste, théologien, éditeur et enseignant français

Jean-François Colosimo est un éditeur et essayiste français né le à Avignon.

Jean-François Colosimo
Jean-François Colosimo en 2018.
Fonctions
Directeur
Éditions du Cerf
depuis
Éric de Clermont-Tonnerre (d)
Président
Centre national du livre
-
Vincent Monadé (d)
Directeur
CNRS Éditions
-
Philippe Chrétien (d)
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jean François Lucien ColosimoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Lilka Colosimo (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anastasia Colosimo
Thaïssia Colosimo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Institut d’étude des religions et de la laïcité (jusqu'en )
Comité pour l'histoire préfectorale (d) (-)
Fondation pour l'innovation politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et films sur les mutations contemporaines du fait religieux.

De 2006 à 2010, il dirige les éditions du CNRS. Il est ensuite président du Centre national du Livre, et président du conseil d'administration de l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, tout en étant associé à diverses missions d’État. Il est depuis 2013 directeur général des éditions du Cerf, maison d'édition catholique.

Biographie modifier

Origines et formation modifier

Jean-François Colosimo est le fils d'un boucher écorcheur[1] italien, émigré de Calabre[2].

Il fait ses classes dans un établissement privé catholique jésuite[3]. Il envisage une première vocation religieuse jusqu'à ses 14 ans[4].

Entre 1978 et 1988, il suit des études de philosophie (maîtrise)[4], de théologie (Master of Divinity[5]), et d'histoire des religions[6] (DEA)[réf. nécessaire]), d'abord à l'université Paris-Sorbonne, puis à l’École pratique des hautes études (EPHE), à l’université Aristote de Thessalonique et au séminaire orthodoxe Saint-Vladimir, aux États-Unis[7].

Il séjourne concomitamment dans la Communauté monastique du mont Athos et au monastère Sainte-Catherine du Sinaï[5], se sentant alors appelé à devenir moine orthodoxe[4].

Carrière universitaire modifier

De 1990 à 2008, il enseigne la patrologie ainsi que la théologie et la philosophie byzantine à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, un établissement orthodoxe hors contrat[8]. De 2008 à 2018[9], il y dirige un séminaire de recherche sur l’orthodoxie moderne et contemporaine.

Il est élu président du conseil d'administration de l’Institut Saint-Serge le 23 juin 2015 dans un contexte de crise[10],[11]. Le 27 janvier 2019, il démissionne de ce poste[12],[13] déclarant en , après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, que le ralliement progressif du corps professoral au patriarcat de Moscou l'a poussé à démissionner trois ans plus tôt[14].

Il siège au conseil scientifique du Comité d’histoire préfectorale de 2012 à 2014[15].

Carrière éditoriale modifier

Après avoir été conseiller littéraire chez Stock (1988-1991) et directeur littéraire chez Jean-Claude Lattès (1992-2002), directeur éditorial aux éditions Odile Jacob (2002), puis aux éditions de la Table ronde (2003-2006)[7], il est nommé le 21 novembre 2006 directeur général de CNRS Éditions[16], position qu’il occupe jusqu’en 2010[17].

Présidence du CNL modifier

Le 12 mai 2010, le président de la République Nicolas Sarkozy le nomme à la tête du Centre national du livre[18]. Premier acteur de la branche à occuper ce poste, il en devient également le premier président exécutif pour raison d’harmonisation des gouvernances publiques, avec pour mission de redynamiser cet opérateur historique[3].

Il est également membre des conseils d’administration du Bureau international de l’édition française et de l’Association pour le développement de la librairie de création[19]. La réorganisation du système des commissions, adoptée par le conseil d’administration du CNL le 12 mars 2012[20], entraîne la contestation de milieux militants au sein du monde de la poésie[21] que les assurances réitérées du CNL sur la sanctuarisation des budgets n’endiguent pas[22] et qui dénoncent chez son président l’« obsession de la visibilité, du global, du chiffre comptable[23] ». Arguant de l’alternance, la nouvelle ministre de la Culture, Aurélie Filippetti s’appuie sur ce mouvement[24] pour annuler la réforme et élaborer une réduction statutaire de l’autonomie du CNL[25] impliquant une importante ponction de son fonds de roulement en faveur des associations de librairie[26]. En désaccord avec ce projet, et alors que cette situation conflictuelle est du ressort du politique[27], Jean-François Colosimo demande, le 25 juin 2013, au président François Hollande d’être relevé de son mandat[28] notant que « l’ampleur des défis actuels appelle un renouvellement de la stratégie culturelle[29]. » Parmi les observateurs de l’industrie du livre, son départ satisfait certains[30] et est regretté par d’autres[31].

Direction du Cerf modifier

Ce même 25 juin 2013, Jean-François Colosimo est nommé par la Province dominicaine de France de l'o6rdre des Prêcheurs à la tête des éditions du Cerf [32], qui sont alors confrontées à des problèmes financiers[33]. Il est aussi membre du conseil d’administration du réseau de librairies La Procure ainsi que du conseil de surveillance du magazine Télérama[34],[35].

Le redressement qu’il engage pour Le Cerf est drastique jusque dans son volet social (60 % du personnel licenciés[36]). Il s’accompagne d’une ouverture de la production aux essais et documents de sciences humaines ainsi que d’actualité[37]. Il se traduit par un apurement de la dette et un retour à l’équilibre financier lors de chaque exercice depuis 2014 tandis que Le Cerf procède au rachat de diverses maisons similaires, dont Bellefontaine, Migne, Le Sel de la Terre, Beauchesne.

Polémique éditoriale modifier

En 2015, le magazine Le Point publie les portraits croisés de Pierre Rosanvallon et de Jean-François Colosimo comme éditeurs de la vie intellectuelle[38] en créditant ce dernier de publier les « enfants de Finkielkraut » tels que Eugénie Bastié, Mathieu Bock-Côté, Alexandre Devecchio, Laetitia Strauch-Bonart[39]. En 2018 et 2019, des journalistes du g c'estroupe Le Monde blâment au contraire cette ligne. Pour Ariane Chemin, Le Cerf serait devenu propice aux contestataires du pape François[40], Jacques de Guillebon, numéro deux de Marion Maréchal y aurait un bureau, la publication du Dictionnaire du conservatisme du monarchiste Frédéric Rouvillois est pointé du doigt. Pour Olivier Faye il servirait de « rampe de lancement aux jeunes auteurs de droite[41] », pour Camille Vigogne-Le Coat, de foyer éditorial aux « jeunes conservateurs[5] », et pour Florent Georgesco à la « floraison du populisme[42] » réactionnaire. En 2016, une pétition de dominicains emmenés par Henri Burin des Roziers dénonce la « droite perverse » qu'il chercherait, à les en croire, à imposer[5].

Cependant, Le Cerf publie au même moment une collection consacrée aux républicains de gauche (« Le poing sur la table »), des personnalités de gauche (Chantal Mouffe, Didier Leschi, Jean-Yves Le Drian), des militants de gauche (Clémentine Autain, Alexis Corbière, Bastien Lachaud), de jeunes penseurs d’extrême-gauche (Le Vent se Lève, Antoine Cargoet) ou encore le manifeste d’Arnaud Montebourg pour la présidentielle de 2022[43]. Par ailleurs, Le Cerf est l’éditeur principal du pape François en langue française ainsi que de ses soutiens qui combattent le catholicisme identitaire (Andrea Riccardi, Ghislain Lafont, Erwan Le Morhedec, Yves Chiron, etc.). Jean-François Colosimo, qui s’est régulièrement prononcé contre les captations idéologiques du christianisme[44],[45], défend pour sa part publiquement le pontificat de François, particulièrement sur la question des migrants[46]. Enfin, sous sa direction, la production du Cerf relève majoritairement du domaine des études religieuses avec, par exemple, la publication du Coran des historiens[47].

Engagements publics modifier

Disciple du maurrassien Boutang[5], il fut un « compagnon de pensée » de l'Action française[48], et un ami de Gabriel Matzneff[49].

Au printemps 2001, il se joint, en tant que théologien, au comité des cinquante personnalités qui appelle Jean-Pierre Chevènement à se présenter à la présidentielle de 2002[50]. À la suite des attentats du 11 septembre 2001, il est sollicité par Jérôme Monod, conseiller spécial du président Jacques Chirac, pour contribuer à la théorisation du « dialogue des cultures » en opposition au « choc des civilisations »[51]. Il devient à ce titre correspondant scientifique de la Fondation pour l’innovation politique et membre du conseil éditorial de la revue 2050 de 2004 à 2006. Membre du comité fondateur de l’Institut européen en sciences des religions créé par le ministère de l’Éducation nationale de 2002 à 2007, de la Commission sur la laïcité présidée par Jean-Pierre Machelon pour le ministère de l’Intérieur en 2005-2006[52], de la mission sur les minorités au Proche-Orient dirigée par Régis Debray pour l’Élysée en 2006[53], responsable du secteur « religions » de l’Atelier culturel Europe-Méditerranée-Golfe organisé par le Quai d’Orsay de 2006 à 2008, il cesse ce type d’activités sur le constat de l’effacement du rôle des intellectuels dans la vie politique française[54].

Se concentrant sur les relations internationales, Jean-François Colosimo est membre de 2014 à 2018 du Club des Vingt, cercle de réflexion critique sur la diplomatie de la France qui réunit d’anciens ministres et hauts fonctionnaires des Affaires étrangères ainsi que des experts en géopolitique[55]. Depuis 2014, il est membre du Comité d’orientation de l’Observatoire Pharos qui œuvre à la défense du pluralisme culturel et religieux dans le monde sous la présidence de Mireille Delmas-Marty puis de Hélène Carrère d’Encausse[56].

Activités médiatiques modifier

Jean-François Colosimo a été rédacteur en chef de La Pensée orthodoxe (1990-1992)[source insuffisante] et des Cahiers de la Table ronde (2004-2005)[57], chroniqueur au Monde des religions (2005-2009)[réf. souhaitée], consultant du Magazine littéraire (2008-2010).

Il publie régulièrement dans les titres du groupe Le Figaro depuis l’an 2000[58]. Il a été chroniqueur au Grand Débat sur Radio Notre-Dame (2006-2010), au Premier pouvoir (2004-2006) et Jeux d’épreuves (2006-2010) sur France Culture ainsi qu’à Postface sur I-Télé (2003-2006)[source insuffisante]. Il a aussi collaboré à la revue Royaliste[59].

Pensée modifier

Élève de Pierre Boutang en philosophie[60] et de Jean Meyendorff en théologie[61], proche de Georges Steiner[62] et de Régis Debray[63] en anthropologie ainsi que d’Olivier Clément[64] et d’Adin Steinsaltz[65] en spiritualité, Jean-François Colosimo se convertit au christianisme orthodoxe en 1980[5],[4],[66],[67]. Il est notamment attaché au patriarcat œcuménique de Constantinople et à Sa Sainteté Bartholomée Ier[68], le primat de l’Église orthodoxe, dont il est l’éditeur[69] et le traducteur en langue française[70].

Il a par ailleurs développé une pensée du fait religieux fondée sur le lien génétique entre culte et culture et aboutissant à une topologie historico-critique des « métamorphoses contemporaines de l'idée de Dieu en politique[71],[72] ». Au cours de ses travaux à ce sujet, dont le cycle n’est pas achevé, il a appliqué cette grille d’interprétation aux lieux éminents que représentent, selon lui, la théodémocratie américaine[73], l’apocalypticisme russe[74], le paradoxe persan[75], la pseudomorphose turque[76], la laïcité française[77]. Il a théorisé cet ensemble en examinant les transformations des notions de religion, guerre et civilisation ainsi que leur impact sur la Méditerranée, les Balkans, le Caucase, le Levant, l’Est européen[78]. Considérant que le « retour du religieux » est une illusion car la religio, au sens romain du terme, est constitutive des communautés humaines, il analyse l’actuelle mutation de l’ordre mondial comme la poursuite de l’absolutisation de l’horizon social entamée à l’ère moderne : après l’effondrement des utopies, les autocraties issues des totalitarismes idéologiques et de leurs religions séculières recourent aux religions traditionnelles afin de réarmer sur un mode revivaliste leurs survivalismes impériaux[79]. À l’instar du djihadisme et des autres formes de guerres saintes, ils sacralisent la violence et déshumanisent le conflit. D’où leur aversion primordiale à l’égard de l’Europe qui a su tirer de ses propres écueils la leçon du retour critique sur soi qu’engage l’universalité de la personne humaine[80].

Controverse théorique modifier

Pierre Nora, qui a demandé à Jean-François Colosimo de couvrir la question du « retour du religieux » pour les trente ans du Débat en 2010, consacre un dossier à son livre Aveuglements dans la même revue en 2018. Parmi les participants, Marcel Gauchet exprime son désaccord avec la thèse principale de cet ouvrage, la permanence du fait politico-religieux, qui contredit sa propre thèse sur la sécularisation comme axe de la modernité[81]. Leurs échanges critiques se poursuivent depuis[82].

Positions sur les conflits contemporains modifier

Après avoir alerté en 1998 sur l’exode des chrétiens d’Orient, Jean-François Colosimo défend en 2014 leur cause qu’il considère universelle, tout en déplorant sa dévalorisation par la gauche ainsi que sa récupération par la droite[83], et lance un appel en leur faveur en 2015 avec Jacques Julliard et Jean d’Ormesson[84]. En 1999, il regrette la longue passivité des puissances de l’Alliance atlantique à l’égard de Slobodan Milosevic, leur soutien défaillant à l’opposition serbe, l’absence de mandat international à leur opération militaire et revient, en 2015, sur l’échec de l’Union européenne à stabiliser le Kosovo[85]. En 2001, dix jours après l’attentat contre les Twin Towers, il prévient que la tentation prévisible d’une croisade américaine en riposte au djihad islamique serait catastrophique pour l’ordre mondial[86], critique qu’il poursuit jusqu’en 2021 et le départ des États-Unis d’Afghanistan[87]. En 2009, il prend parti pour les manifestants qui veulent renverser le régime des mollahs à Téhéran[12]. Militant depuis 1988 pour la reconnaissance du génocide des Arméniens, particulièrement lors du centenaire de 2015, dénonçant le « laboratoire belliciste du régime Erdogan[88] », il prend la défense de l’Artsakh (Haut-Karabagh) lors de l’offensive turco-azérie de 2020[89]. Dès l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022, Jean-François Colosimo condamne le système Poutine comme criminel, le stigmatise comme post-totalitaire et appelle à sa liquidation comme condition d’une paix durable tout en étant le premier commentateur en France à révéler la complicité active du patriarche de Moscou Cyrille[90] dans ce conflit et à demander sa destitution ainsi que sa traduction devant un tribunal international[91].

Vie personnelle modifier

Époux d'une Russe[5], il a eu deux filles avec elle : Anastasia Colosimo (conseillère stratégie et communication internationale à l’Élysée[92]) et Thaïssia Colosimo (étudiante en master de relations internationales à l’ESSEC[93]). Il a aussi adopté les deux enfants de sa femme issus de son premier mariage avec un dénommé Dorman[5].

Distinctions modifier

En 2000, Jean-François Colosimo est lauréat du prix SACEM du meilleur documentaire musical de création[94] pour Le Silence des Anges et, en 2010, de la Nuit du Livre dans le domaine Références pour sa direction de la Bible de Jérusalem illustrée[95]. En 2015, il reçoit le prix des Droits de l’Homme pour Les hommes en trop : la malédiction des chrétiens d'Orient[96] et, en 2018, pour Aveuglements, le prix « Essai » des Écrivains du Sud[97] dont il devient membre du jury l’année suivante[98].

Publications modifier

Filmographie modifier

  • 1999 : Le Silence des Anges, 90 min, Artline, Arte.
  • 2000 : Les Cités de Dieu, Washington, Rome, Moscou, Jérusalem, 4 × 52 min, Artline, France 3.
  • 2003 : Le Temps des Juges, 2 × 52 min, Artline, France 3.
  • 2006 : Trois Chrétiens face à l’histoire, 52 min, CFRT, France 2.
  • 2009 : Iran, une puissance dévoilée, 1908-2008, Artline, Arte.
  • 2011 : Adieux Camarades, Artline-Arte.
  • 2019 : Turquie, nation impossible, Artline-Arte.

Notes et références modifier

  1. Voir sur lesechos.fr.
  2. Selon les indications autobiographiques qu’il rapporte dans La Religion française : mille ans de laïcité, Le Cerf, 2019, p. 11-62.
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  6. « M. Jean-François Colosimo - Historien », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  7. a et b « Jean-François Colosimo », sur Les Échos, (consulté le ).
  8. « Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge », sur Fabert (consulté le ).
  9. Voir le bulletin annuel Les Nouvelles de Saint-Serge 1990 et 2008, Bibliothèque de l’ITO.
  10. Jivko Panev, « Jean- François Colosimo, président du conseil d’administration de l’ITO Saint-Serge », sur Orthodoxie.com, (consulté le ).
  11. « Jean-François Colosimo élu président de l'Institut Saint-Serge », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  12. Christophe Levalois, « Lettre de démission et de considérations sur l’avenir de l’Institut Saint-Serge, par Jean-François Colosimo », sur Orthodoxie.com, (consulté le ).
  13. « L’institut Saint-Serge, joyau terni de l’orthodoxie française », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  14. Jivko Panev, « Jean-François Colosimo : "Lettre ouverte aux orthodoxes de France qui n’ont pas tort de se sentir mal" », sur Orthodoxie.com, (consulté le ).
  15. Voir sur legifrance.gouv.fr.
  16. « Jean-François Colosimo », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Jean-François Colosimo, nouveau président du Centre national du livre », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  18. Décret du 12 mai 2010 portant nomination du président du Centre national du livre - M. Colosimo (Jean-François).
  19. Au titre de la présidence du CNL.
  20. « Rapport d'activité 2012 », sur Centre national du livre (consulté le ).
  21. « Appel de poètes pour le devenir de la Commission Poésie du Centre national du livre », sur L'Humanité, (consulté le ).
  22. « Rapport d'activité 2014 », sur Centre national du livre (consulté le ).
  23. « Ce que le CNL répond aux poètes », sur Bibliobs, (consulté le ).
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  29. Communiqué de presse de Jean-François Colosimo - Centre national du livre (CNL), via Le Figaro.
  30. « CNL : Colosimo jette l'éponge », sur Bibliobs, (consulté le ).
  31. « Rédaction », sur La République des livres, (consulté le ).
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