Jean-Charles Luperto

politicien belge

Jean-Charles Luperto
Fonctions
Député au Parlement de la Communauté française de Belgique
En fonction depuis le
(19 ans, 9 mois et 22 jours)
Élection 13 juin 2004
Réélection 7 juin 2009
25 mai 2014
26 mai 2019
Législature 6e, 7e et 8e et 9e
Député au Parlement wallon
En fonction depuis le
(19 ans, 9 mois et 22 jours)
Élection 13 juin 2004
Réélection 7 juin 2009
25 mai 2014
Circonscription Namur
Législature 7e, 8e, 9e et 10e
Bourgmestre de Sambreville
En fonction depuis le
(17 ans, 4 mois et 16 jours)
Élection 8 octobre 2006
Réélection 14 octobre 2012
14 octobre 2018
Prédécesseur Marcel Fisenne
Président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

(5 ans, 3 mois et 25 jours)
Législature 2009-2014
Prédécesseur Véronique Salvi
Successeur Philippe Courard
Biographie
Nom de naissance Jean-Charles Luperto
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Namur (Belgique)
Nationalité Belge
Française
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de Université libre de Bruxelles

Jean-Charles Luperto, né à Namur le [1], est un homme politique belge francophone de Wallonie, membre du Parti socialiste. Il possède la double nationalité, belge et française[2].

Enfance et études modifier

En 1997, Luperto obtient une licence en journalisme et en 1998 une licence en criminologie à l'ULB.

Carrière politique et polémiques modifier

Du au collaborateur parlementaire du groupe socialiste de la Chambre des représentants.

Il fut un temps inquiété pour son avenir politique à la suite d'une plaisanterie de mauvais goût le (une menace d'incendier la maison du bourgmestre de la commune voisine Jemeppe-sur-Sambre, M. Joseph Daussogne)[3].

Le , dans la soirée, une perquisition de son domicile et une autre, dans ses bureaux de l'Administration communale de Sambreville ainsi qu'une autre, le , dans ses installations de la Maison des parlementaires à Namur sont menées à l'initiative du Parquet de la Province de Namur dans le cadre d'une enquête concernant des faits de mœurs qui se seraient produits dans les toilettes du parking de l'autoroute de Spy au printemps et à l'été 2014[4],[5].

En 2020, il est condamné par la cour d'appel de Liège à une peine de six mois de prison avec sursis de deux ans et à une amende de 600 euros avec sursis pour avoir commis des faits d'outrage public aux mœurs, coupable de s’être masturbé en public, notamment devant un enfant de 9 ans [6],[7]. Il décide alors d'introduire un pourvoi en cassation contre le prononcé du jugement[8]. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi le 14 avril 2021[9] rendant la décision coulée en force de chose jugée [10].

Mandats politiques[11],[12] modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Profil de Jean-Charles Luperto sur le site du PS.
  2. Luperto votera Aubry - Le Vif/L'Express (13/10/2011)
  3. « La mauvaise blague du Député Luperto » - La Dernière Heure/Les Sports (18/07/2007)
  4. « Jean-Charles Luperto soupçonné d’outrage public aux mœurs en présence de mineurs », sur lesoir.be, (consulté le )
  5. « «Indices» revient sur l’affaire Luperto, jusqu’à visiter les toilettes de l’aire d’autoroute de Spy », sur sudinfo.be avec Ciné-Télé-Revue, (consulté le )
  6. « Jean-Charles Luperto en cassation après sa condamnation à six mois de prison avec sursis », sur L'Echo, (consulté le )
  7. « Jean-Charles Luperto se pourvoit en cassation après sa condamnation », sur Le Soir, (consulté le )
  8. « La cour d’appel a tranché: Jean-Charles Luperto condamné à 6 mois de prison avec sursis! », sur sudinfo.be, (consulté le )
  9. arrêt du 14 avril 2021, no. P.20.1060.F, ECLI:BE:CASS:2021:ARR.20210414.2F.7
  10. Sébastien Ponciau, « Le pourvoi en cassation de Jean-Charles Luperto est rejeté: il est bien condamné à 6 mois de prison avec sursis pour outrage aux moeurs », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Le site officiel de Jean-Charles Luperto
  12. « Les 12 mandats de Jean-Charles Luperto (PS) », sur Cumuleo (consulté le )