Jean-Baptiste Lacoste

Jean-Baptiste Lacoste | |
Fonctions | |
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Député du Cantal | |
– (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mauriac (Cantal) |
Date de décès | (à 67 ans) |
Lieu de décès | Mauriac (Cantal) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Montagne |
Profession | Avocat Préfet |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
députés du Cantal | |
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Jean-Baptiste Lacoste était avocat à Mauriac dans le département du Cantal avant la Révolution française, né le [1] et mort le [2].
BiographieModifier
En 1789[Information douteuse] [?], il est juge de paix. En 1792, il est élu député à la Convention par le département du Cantal, constamment en mission il y siégea peu. En Alsace, il crée une commission révolutionnaire qui fut présidé par Euloge Schneider. Cela lui valut une longue captivité qui finit grâce à l'amnistie du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795).
Après le 9 thermidor, il avait pourtant fait libérer le général Étienne de la Bruyère, emprisonné à Strasbourg pour une prétendue trahison, obtenant du Comité de Salut Public le 22 Thermidor (10 août 1794) un arrêté ainsi conçu :
« Le Comité de Salut Public arrête que La Bruyère, ci-devant Général de Division, en état d’arrestation, sera mis sur le champ en liberté. Signé au registre Carnot, Bréard, Barrère, Billaud-Varenne, Prieur, Lindet, Tallien, Thuriot, Treillard. Pour extrait : Barrère, Carnot, Treillard, Echasériaux »
Le jeune représentant lui annonça cette bonne nouvelle dans la lettre autographe ci-dessous :
« Paris, 28 Thermidor l’an 2 de la République Une et Indivisible J. B. Lacoste, Représentant du Peuple à La Bruyère
Citoyen, comme j’ai toujours reconnu en toi un vrai Républicain et approuvé, je ne t’ai jamais perdu de vue. J’ai sollicité auprès du Comité de Salut Public ta liberté ; il vient de me l’accorder par un arrêté que j’enverrai demain au Général de Division du Haut-Rhin.
Cet acte de justice est encore un des bienfaits de la chute des Tyrans. Si tu viens à Paris, tu me trouveras toujours disposé à rendre sur ton compte un témoignage analogue à ta bonne conduite et à la pureté de tes principes. Salut et Fraternité. Signé : J. B. Lacoste »
Il fut nommé préfet du département des Forêts (Luxembourg). Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Pendant les Cent-Jours, il est nommé par l'Empereur préfet de la Mayenne, mais il n'est pas installé[3]. En 1816, il est banni par le roi.
Louis XVIII l'exila mais lui permit assez rapidement de rentrer en France.
Notes et référencesModifier
- Acte naissance Archives Cantal
- Acte décès Archives Cantal
- https://books.google.nl/books?id=3ZJCAQAAMAAJ&pg=PA530&lpg=PA530&dq=Jean-Baptiste+Lacoste,+pr%C3%A9fet+de+la+Mayenne&source=bl&ots=tzf3HeTpCh&sig=qaJK2M78J4T_OPCLtLdoVV5gKe4&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwie19ydtbHfAhXRbVAKHXJ-BiwQ6AEwCXoECAkQAQ#v=onepage&q=Jean-Baptiste%20Lacoste%2C%20pr%C3%A9fet%20de%20la%20Mayenne&f=false
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- « Jean-Baptiste Lacoste », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Révolution française de Jules Michelet et Mémorial manuscrit de la famille de La Bruyère
- « Cote LH/1426/7 », base Léonore, ministère français de la Culture