Henry Putz
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Artillerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Distinction

Le général de brigade Jean-Baptiste Henry Putz est né le à Metz, décédé à Fontainebleau le [1].

Biographie modifier

Il se marie le avec sa cousine germaine Marie Madeleine Adeline Gougeon, nièce de son parrain le général baron Jean Gougeon[2].

De son mariage, sont issus 5 enfants :

  • Général Gabriel Putz (1859-1925), grand officier de la Légion d'honneur[3], inhumé dans la crypte des généraux aux Invalides ;
  • Madeleine Putz (1860-1901) ;
  • Henri Putz, (1868-1893), major d'entrée de L’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Châlons[4] ;
  • Françoise Putz (1870-1953) épouse Henri Jannet, polytechnicien et officier d'artillerie, tombé pour la France le  ;
  • Colonel Marcel Putz (1874-1959), officier de la Légion d'honneur[5], qui épouse en 1902 Marguerite Goybet (1878-1959).

Carrière modifier

Polytechnicien, il est élève à l’École d’application de l’artillerie et du génie à Metz, de 1846 à 1848. Volontaire pour l’Afrique, il est affecté comme lieutenant à Constantine en Tunisie, le . Avec le 2e régiment d'artillerie, il prend part à la campagne de Crimée de mai 1854 à juin 1856. Il est nommé capitaine en second le .

De retour en France, il est chargé de l’inspection des forges du nord-est à Metz, le . Là, il est nommé capitaine en premier le .

Le , il devient l’aide de camp du général Bertrand à Strasbourg.

Après une campagne en Afrique avec le 15e régiment d'artillerie Monté (1967), la guerre franco-prussienne éclate et il y participe en tant que chef d’escadron[6]. Contusionné à la hanche droite par une balle de mitraille à Borny, le , son cheval est tué sous lui au combat de Saint-Privat, le , où il est fait prisonnier de guerre. Cité à l'ordre du 4e corps d'armée pour sa conduite dans les journées du 14, 16 et , il a été cité une seconde fois pour sa conduite dans les journées du et du 1er septembre. Nommé Officier de la Légion d'Honneur le .

Après avoir partagé le sort de l'Armée de Metz en captivité du au , il reprit le , en tant que commandant de l’artillerie de la 1re division du 5e corps d’armée. Lors de l'épisode de la Commune de Paris, il prit part aux combats de la Muette dans le bois de Boulogne et aux combats dans les rues de Paris.

Nommé commandant en second de l’École Polytechnique, le  ; en , il intègre l’état-major de l’armée et travaille pour le 2e bureau, à la section des statistiques. Il fait partie du comité de l’artillerie en . Il est ensuite nommé commandant du parc des équipages, à Vernon, le . Lieutenant-colonel le , et commandant de l’atelier de construction de Vernon le . Nommé colonel le , il commande le 32e régiment d’artillerie, à Orléans, à partir du .

Il repart pour l’Afrique, comme directeur d’Artillerie à Constantine, puis commandant de l’artillerie du corps expéditionnaire sur les frontières tunisiennes, le . Là, il est nommé général de brigade le et commande l'École d'application de l'artillerie et du génie. Il terminera comme commandant de l’artillerie du 1er corps d’armée.

En tant que Lorrain, il opte officiellement pour la nationalité Française le .

Il décède le à Fontainebleau. Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Louis de cette ville suivies de son inhumation au cimetière[7].

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  4. « http://www.saint-cyr.org/fichiers/promotions-eteintes/1886-1888-71e-promotion-de-chalons.pdf », sur www.saint-cyr.org (consulté le )
  5. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. « Nécrologie », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 69, no 4,‎ , p. 2/6 (lire en ligne  , consulté le )
  8. « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )