Jean-Baptiste Grenier
Pour les articles homonymes, voir Jean Grenier et Grenier (homonymie).
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| Député de la Haute-Loire | |
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| Sous-préfet de Brioude Arrondissement de Brioude | |
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| Maire de Brioude | |
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| Député aux États généraux de 1789 | |
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Jean-Baptiste Grenier (né le à Brioude - mort le dans la même ville) est un avocat et homme politique français dont l'activité s'exerça pendant la période de la Révolution.
Biographie modifier
Jean-Baptiste Grenier était le quatrième enfant de Claude Grenier et de Marguerite Sollet. Deux de ses frères, Blaise l'aîné et Antoine devinrent prêtres. Blaise partit comme missionnaire aux Indes.
Jean-Baptiste, quant à lui, devint avocat au présidial de Riom en 1777, puis secrétaire-greffier à l'assemblée provinciale d'Auvergne en 1787 où il s'est liée avec La Fayette[1], et, en 1789, fut élu, par la sénéchaussée de Riom, avec 172 voix, député du tiers état de la province d'Auvergne aux États généraux[2]. Il se fit peu remarquer au cours des séances de l'Assemblée constituante. Il participa avec ses collègues Gaultier de Biauzat et Sémonville à la fondation du Journal des Débats[3].
Après la dissolution de l'Assemblée constituante et son remplacement par l'Assemblée législative, dont il ne pouvait pas faire partie en raison de la règle édictée interdisant l'accès de cette nouvelle assemblée aux membres de la première, il devint par l'arrêté du 29 floréal an VI commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Brioude[4].
Déclaré suspect en 1793 et 1794 à la suite de l'émigration de ses beaux-frères, il cessa toute fonction publique, et n'en retrouva qu'après le coup d'État du 18 Brumaire.
Le 7 floréal an VIII (), il fut nommé sous-préfet de Brioude. Il s'y montra un partisan zélé des gouvernements consulaire et impérial. Aussi, dans ses séances du 29 thermidor (17 août) et du 2 fructidor an XII (), le Sénat conservateur le désigna comme député de la Haute-Loire au Corps législatif, où il siègera jusqu'en 1810. Il fut également maire de Brioude jusqu'en 1802.
En 1830, il est receveur particulier des finances à Brioude[5].
Famille modifier
Jean-Baptiste Grenier avait épousé Antoinette Vimal, fille de Michel Vimal, baron de Murs, dont il eut deux enfants, Madeleine et Joseph.
Notes et références modifier
- Mège 1865, p. 31-32
- Bonnefoy 1897, p. 396
- Mège 1865, p. 16
- Georges Bonnefoy, Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 2, Paris, Émile Lechevalier, (lire en ligne), p. 240
- [[#Mège|]], p. 32
Annexes modifier
Bibliographie modifier
- « Jean-Baptiste Grenier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Francisque Mège, « Grenier », dans Les Fondateurs du Journal des débats, en 1789, Paris, A. Faure libraire-éditeur, (lire en ligne), p. 31-32
- Georges Bonnefoy, « Grenier (Jean-Baptiste) », dans Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, suivie d'une revue biographique illustrée des membres de l'état politique moderne (députés et sénateurs), t. 4, Paris, Émile Lechevalier, (lire en ligne), p. 662, 665, portrait
- Ulysse Rouchon, Jean-Baptiste Grenier, avocat-député de la sénéchaussée de Riom à l'Assemblée nationale, sous-préfet de Brioude, député de la Haute-Loire au Corps législatif (1753-1838), Paris, E. Champion, , 59 p..
- « Les députés d'Auvergne à l'Assemblée Constituante, Revue « A moi l'Auvergne », N°40, page 33 (1987).
Liens externes modifier
- Ressource relative à la vie publique :
