Je suis heureux que ma mère soit vivante

film de Claude Miller, sorti en 2009
Je suis heureux que ma mère soit vivante

Réalisation Claude Miller
Nathan Miller
Scénario Alain Le Henry
Claude Miller
Nathan Miller d'après un article d'Emmanuel Carrère
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 90 minutes
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Je suis heureux que ma mère soit vivante est un film français réalisé par Claude Miller et Nathan Miller en 2008, sorti en 2009.

Synopsis modifier

Thomas, un adolescent adopté et mal dans sa peau, se met en quête de son passé pour comprendre pourquoi sa mère l'a abandonné, en compagnie de son frère, lorsqu'il avait 4 ans. Il cherche alors sa mère sans en parler ni à son frère ni à ses parents adoptifs. Il découvre alors qu'elle n'est plus avec son père biologique, qu'elle a eu un troisième fils avec un autre homme et qu'elle vit désormais seule avec cet autre garçon qu'elle n'a pas abandonné.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

L'histoire s'inspire d'un article d'Emmanuel Carrère, publié en 1990 dans L'Événement du jeudi[1], relatant un fait divers. Jacques Audiard est le premier à vouloir adapter cette histoire au cinéma et en parle au producteur Jean-Louis Livi[2]. Emmanuel Carrère est d'abord contacté pour écrire lui-même le scénario mais celui-ci abandonne rapidement[2], puis Audiard, tout en réalisant d'autres films, demande à Alain Le Henry de s'atteler à l'écriture[2]. Un scénario est alors terminé mais Audiard s'engage dans un autre projet, de grande importance pour lui, Un prophète. Jean-Louis Livi ne souhaite pas continuer à repousser le projet et fait donc appel à Claude Miller pour réaliser Je suis heureux que ma mère soit vivante[2].

Jean-Louis Livi et Claude Miller décident de faire appel à Nathan Miller pour coréaliser le film[2]. C'est donc le premier long métrage de fiction de Nathan Miller en tant que réalisateur et la deuxième collaboration de réalisation entre Miller père et Miller fils après le documentaire Marching band[3] (également en 2009).

Nathan Miller avait déjà été l'assistant-réalisateur de son père sur plusieurs films où il a joué quelques seconds rôles. Il avait, par ailleurs, réalisé de son côté plusieurs courts-métrages de fiction.

Parmi les lieux de tournage : Pontoise, Chennevières-sur-Marne, Nogent-sur-Marne et le Parc zoologique de Paris.

Bibliographie modifier

  • Olivier Curchod, Claude Miller. Une vie de films, Les Impressions nouvelles, , « Cosignatures : Je suis heureux que ma mère soit vivante, Marching Band », p. 373-400. (ISBN 978-2-39070-098-2)

Notes et références modifier

  1. Emmanuel Carrère, Il est avantageux d'avoir où aller, Paris, éditions P.O.L, , 550 p. (ISBN 978-2-8180-3876-5), p16
  2. a b c d et e « Section Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
  3. Interview de Claude Miller parue dans « Un effet maximum », Le Petit Bulletin, no 545,‎ , p. 10


Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 77

Liens externes modifier