Jaune impérial

nom de couleur

Le nom de couleur Jaune impérial s'utilise initialement dans la description d'œuvres d'art et d'antiquités chinoises et leurs imitations européennes, synonyme de jaune soufre[1], mais désignant parfois d'autres nuances de jaune.

Coupe à anses, porcelaine monochrome jaune impérial, période Kangxi (1662-1722). Musée Guimet, Paris.

« Témoin le fameux jaune impérial, si riche et si beau, que l'empereur de Chine et les grands mandarins avaient seuls le droit de le porter. »

— Maurice Barr, 1867[2].

Nom commercial modifier

Jaune impérial est aussi un nom commercial pour une des nuances du jaune de chrome dans la deuxième moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle[3].

Jaune impérial peut encore être une traduction de l'allemand Kaiser Gelb, désignant des verres colorés au sulfure de cadmium, vraisemblablement inventés par la firme Josef Riedel en 1886[4].

En 1927, un colorant organique synthétique aurantia ou jaune impérial est interdit[5].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. « une tunique peinte en jaune-soufre dit jaune impérial », Alexandre Brongniart et Denis-Désiré Riocreux, Description méthodique du musée céramique de la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, Paris, A. Leleux, (lire en ligne).
  2. Maurice Barr (ill. Freeman, Yan' Dargent), Visites au Jardin zoologique d'acclimatation, Tours, A. Mame et fils, (lire en ligne).
  3. Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 88 « Chrome (jaunes de) »; F. Fink et G. Debonliez, Nouveau manuel complet du bronzage des métaux et du plâtre... suivi de la peinture et du vernissage des métaux et du bois, Paris, Roret, coll. « Manuels-Roret », (lire en ligne)
  4. E. Zschimmer, « La palette des couleurs colloïdales modernes », La céramique et la verrerie,‎ (lire en ligne).
  5. « Renseignements commerciaux - Douanes étrangères », Bulletin de la Chambre de commerce de Paris,‎ (lire en ligne)