Jardin aux Moines

tumulus de Néant-sur-Yvel, France

Jardin aux Moines
Image illustrative de l’article Jardin aux Moines
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Jardin des Tombes
Type tumulus
Période Néolithique moyen
Fouille 1983
Visite accès libre
Caractéristiques
Matériaux schiste et quartz
Mobilier poteries, silex
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 11″ nord, 2° 17′ 24″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Commune Néant-sur-Yvel
Géolocalisation sur la carte : Forêt de Paimpont
(Voir situation sur carte : Forêt de Paimpont)
Jardin aux Moines
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Jardin aux Moines
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Jardin aux Moines
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Jardin aux Moines

Le jardin aux Moines, appelé aussi jardin des Tombes[1], est un tumulus situé à Néant-sur-Yvel dans le département français du Morbihan.

Description modifier

Le tumulus s’élève à environ 0,80 m au dessus du sol naturel. Il mesure 25 m de long côté nord, 23 m de lon côté sud pour une largeur comprise entre 5 et 6 m. Il est orienté est-nord-est/ouest-sud-ouest. Il est délimité par 27 blocs en schiste rouge et en quartz disposés de manière alternée. Il pourrait avoir été construit en plusieurs étapes. Un second tumulus du même type, désormais détruit, existait à environ 100 m plus nord[2].

L'édifice a été fouillé en 1983 sous la direction de Jacques Briard. Le mobilier qui y a été retrouvé se limitait à quelques tessons de poteries, des éclats de silex et un petit trapèze longiligne. Les poteries ont été datées du Néolithique moyen. Les restes d'un foyer ont été découverts dans la partie est[2].

Légende associée modifier

Bien que situé dans la forêt de Paimpont, le site n'a pas été associé à la légende arthurienne comme bon nombre d'autres sites mégalithiques. La légende dit qu'autrefois, les seigneurs et les moines de la région passaient leur temps à ripailler. Un jour, saint Méen les surprit sur la lande et les somma de se confesser et de cesser leurs orgies, ce dont ils n'eurent cure. La punition divine ne fut pas longue, ils furent aussitôt changés en pierres à l'endroit même de leur péché[3].

Notes et références modifier

  1. Brocéliande de A à Z, Myrdhin et Gwendaëlle Maillet, éd. Les oiseaux de papier, 2008, p. 123
  2. a et b Gouezin 1994
  3. « Le Jardin aux Moines », sur Brocéliande en Bretagne (consulté le )

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier