Jan de Bont

réalisateur néerlandais
Jan de Bont
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Nederlandse Filmacademie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Conjoint
Monique van de Ven (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Jan de Bont est un réalisateur, directeur de la photographie et producteur néerlandais, né le à Eindhoven, dans le Brabant-Septentrional, aux Pays-Bas.

Biographie modifier

Jan de Bont étudie le cinéma à Amsterdam et s'intéresse à tous les métiers de la discipline. Après avoir réalisé quelques courts métrages et documentaires, il se tourne vers la photographie puis choisit de se spécialiser comme chef opérateur.

En 1970, il est engagé par Paul Verhoeven pour son court métrage Le Lutteur. Il participe ensuite à six films du réalisateur : Business is Business (1971), Turkish Délices (1973), Katie Tippel (1975), Le Quatrième Homme (1983), La Chair et le Sang (1985) et Basic Instinct (1990).

À partir des années 1980, il s'impose aux États-Unis comme un directeur de la photographie de premier plan et travaille sur plusieurs grosses productions : Le Diamant du Nil (1985) de Lewis Teague, Piège de cristal (1988) de John McTiernan — qui lui permet de voir sa renommée devenir internationale —, Black Rain (1989) de Ridley Scott, À la poursuite d'Octobre rouge (1990) de John McTiernan et L'Arme fatale 3 (1992) de Richard Donner.

Fort de ces succès, il passe à la réalisation en 1994 avec le film d'action Speed. Le long métrage s'avère être un succès critique et commercial. Il récolte plus de 350 millions de dollars au box-office mondial et révèle les quasi inconnus Sandra Bullock et Keanu Reeves.

Steven Spielberg lui confie ensuite la mise en scène de Twister, un projet qu'il produit. Le film, doté d'un budget de 92 millions de dollars et porté par Bill Paxton et Helen Hunt, est un succès commercial de l'été 1996. Il engrange près de 495 millions de dollars au niveau mondial et n'est battu que par Independence Day de Roland Emmerich.

En 1997, de Bont réalise Speed 2 : Cap sur le danger. Mais Keanu Reeves refuse les 10 millions de dollars qui lui sont proposés pour reprendre son rôle et préfère incarner le partenaire d'Al Pacino dans le thriller fantastique L'Associé du diable de Taylor Hackford. Sandra Bullock accepte de revenir et s'impose comme la tête d'affiche, secondée par Jason Patric. Le film est un échec critique et commercial et récolte moins de 50 millions de dollars sur le sol américain pour 160 millions investis. De plus, il rapporte au niveau mondial deux fois moins que le premier volet, alors qu'il dispose d'un budget cinq fois supérieur.

Le réalisateur change alors de registre et met en scène le film d'horreur Hantise en 1999. Le long métrage est un succès commercial, récoltant près de 177 millions de dollars au box-office mondial. Mais les critiques sont là encore catastrophiques et le film reçoit cinq Razzie Awards : plus mauvais film, plus mauvais réalisateur, plus mauvais scénario, plus mauvaise actrice pour Catherine Zeta-Jones et plus mauvais couple pour Lili Taylor et Catherine Zeta-Jones.

En 2002, le cinéaste revient au cinéma d'action avec Lara Croft : Tomb Raider, le berceau de la vie, suite de Lara Croft : Tomb Raider (2001) de Simon West. Le film fonctionne au box-office, récoltant plus de 156 millions de dollars au niveau mondial pour un budget estimé à 95 millions. Angelina Jolie, qui interprète le rôle-titre, refuse néanmoins de conclure la trilogie.

Depuis ce long métrage, Jan de Bont n'a plus réalisé de film. Il a préféré se retirer de l'industrie cinématographique et se consacrer à la photographie. Il a aussi travaillé dans un musée[1].

Vie privée modifier

De 1973 à 1988, il fut marié avec l'actrice Monique van de Ven[2].

Filmographie modifier

Directeur de la photographie modifier

Années 1960 modifier

Années 1970 modifier

Années 1980 modifier

Années 1990 modifier

Réalisateur modifier

Producteur modifier

Notes et références modifier

  1. « Lara Croft Tomb Raider 2 à 21h05 sur 6ter : comment ce film a poussé Jan de Bont à abandonner la réalisation », sur Allociné, (consulté le )
  2. (nl) « 1973 - Monique van de Ven: Voor altijd Olga », sur Elsevierweekblad.nl, (consulté le )

Liens externes modifier