James Rennell

géographe, océanographe et historien britannique
James Rennell
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
John Rennell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne Clarke (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jane Thackeray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jane Rennell (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Arme
Grade militaire
Distinctions

Le major James Rennell (Chudleigh, - Londres, ), est un géographe, océanographe et historien britannique.

Biographie modifier

Né dans le Devonshire, élevé par le vicaire local après la mort de son père, il entre dans la marine en 1756. Il participe alors à la bataille navale de Cherbourg et à celle de Saint-Cast.

Il sert ensuite, à partir de 1760 aux Indes comme ingénieur. Envoyé aux Philippines, il dresse des plans et des cartes qui seront gravés par Dalrymple. Il se rend ensuite au Bengale () puis à Agra où il effectue d'importants travaux de topographie.

Gravement blessé en 1776, il quitte le service avec le grade de major général (1777) et rentre en Angleterre où il travaillera durant cinquante-trois ans sur des ouvrages et des cartes de l'Inde[1].

Il est inhumé à Westminster.

Œuvres modifier

Il publia d'importants travaux sur la géographie, fut nommé membre de la Royal Society (1781) et associé de l'Institut de France. On lui doit :

  • des cartes de l'Inde,
  • un Atlas du Bengale, 1779
  • une Explication du système géographique d'Hérodote, 1800, où il prouve la fidélité de cet historien;
  • des Observations sur la topographie de la plaine de Troie, 1814.
  • des Mémoires sur la Géographie de l'Afrique, 1790-98.
  • une Géographie comparée de l'Asie du Sud, posth.1831

On lui doit aussi des travaux hydrographiques sur l'Atlantique et l'océan Indien.

Il aida en outre Mungo Park à rédiger ses Voyages, et fut à l'origine du mythe des Monts de Kong qui étaient au XIXe siècle censés traverser l'Afrique de l'Ouest en Est, au niveau approximatif du 10e parallèle nord.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 262

Bibliographie modifier

Liens externes modifier