Jacques Riberpray

personnalité politique française
Jacques Riberpray
Fonctions
Député français
-
Conseiller général de l'Eure
Canton de Gaillon (d)
-
Maire de Gaillon
-
Conseiller municipal de Gaillon
à partir d'
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
GaillonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Gaillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Romain RiberprayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Georges Riberpray (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Jacques Romain Riberpray est un homme politique français né le aux Andelys (Eure) et décédé le à Gaillon (Eure).

Biographie modifier

Pêcheur sur la Seine, né de l'union de Jean-Pierre Riberpray et Catherine Percheval, il est issu d'un milieu modeste. Maire de Gaillon de 1884 à la date de son décès, conseiller général du canton de Gaillon, il est député de l'Eure de 1899 à 1900. Il est le père du général Georges Riberpray (1861-1917).

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1891[1].

Distinctions modifier

Famille modifier

 
Médaillon à la mémoire du général G. Riberpray.

Le fils de Jacques Riberpray et Clarisse Morel, son épouse, Georges, Émile, Joseph, est né le  alors que son père est greffier comptable à la "prison centrale". Il sort en 1885 de l'École polytechnique (promotion X1883) dans le génie. En 1896, il sort capitaine breveté no 68 de l'École supérieure de guerre (scolarité de à ) où il fut professeur-adjoint de fortification jusqu'au . Il est nommé chevalier de Légion d'honneur le alors qu'il est officier d'ordonnance du ministre de la Guerre. En 1912, il est le chef du 1er bureau de l'état-major de l'armée. Promu colonel, il commande en le 10e régiment du génie à Toul. Il est alors promu officier de la Légion d'honneur le [2]. Nommé le général de brigade à titre temporaire, il est à la tête de la 128e division d'infanterie.

Il est tué à l'ennemi le 11 septembre 1917, devant Verdun.

Une caserne de la ville de Metz porte son nom, tandis qu'un médaillon en bronze à son effigie est placé sur le monument aux morts de la ville de Gaillon.

Sources modifier

Notes et références modifier