Philippe Pérouse

homme politique français
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Philippe Pérouse
Illustration.
Philippe Pérouse.
Fonctions
Député du Gard

(6 ans)
Gouvernement Second Empire
Groupe politique Bonapartiste
Maire de Nîmes

(2 ans)
Successeur Jean Duplan
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nîmes (Gard)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Nîmes (Gard)
Père Jean François Pérouse
Mère Anne-Marie Thérèse Pandin de Biarge
Conjoint Marie Joséphine Elisa Laporte de Belviala
Enfants Lucie Pérouse, Alix Pérouse, Céran Pérouse
Profession Propriétaire
Religion Catholique
Résidence Château de Pérouse, Saint-Gilles du Gard

Philippe Pérouse, né le à Nîmes (Gard) et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Biographie modifier

Origine familiale modifier

Fils de Jean François Pérouse, Jacques Philippe Pérouse hérite du château du même nom à Saint-Gilles du Gard, construit en 1833 par son père. Sa mère est Anne-Marie Thérèse Pandin de Biarge est la fille de Jeanne de Montolieu (branche cadette de cette famille) et est petite-fille d'Henriette d'Albenas (de la famille de Jean Poldo d'Albenas).

Philippe épouse en 1833 Marie Joséphine Elisa Laporte de Belviala, descendante d'un député pendant les cent jours et de Dominique Hébrard, député du tiers état aux États généraux de 1789. Il eut de cette union :

  • Lucie Pérouse(1836-1934) épouse Paul de Pellerin (1830-1905)
  • Alix Pérouse (1837-1877) épouse Octave Blachère (1833-1914) petit-fils de François Clément Privat de Garilhe (député) et frère de Ernest Blachère (député)
  • Céran Pérouse (1838-1840)

Philippe Pérouse meurt le laissant le domaine de Pérouse à son gendre Octave.

Carrière politique modifier

Député au Corps législatif de 1857 à 1863, né à Nîmes (Gard) le , mort à Nîmes le , propriétaire à Nîmes et maire de Saint-Gilles (), Il fut chargé, en 1847, d'organiser un syndicat pour protéger la plaine de Beaucaire contre les inondations du Rhône.

Conseiller général du Gard en 1848, chevalier de la Légion d'honneur le , rallié à l'Empire et maire de Nîmes le , il fut élu, comme candidat du gouvernement, le , député au Corps législatif par la 1re circonscription du Gard, en remplacement de M. Baragnon, nommé préfet, par 11,200 voix (12,280 votants, 38,367 inscrits).

Il siégea dans la majorité dynastique, et fut réélu, le , par 13,624 voix (21,416 votants, 38,622 inscrits). Il ne se représenta pas en 1863 et mourut trois ans après.

Mandats modifier

Distinction modifier

Sources modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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