Jacques Léonard (homme politique)
Jacques Léonard, né le à Saint-Jovite, est un comptable, enseignant et homme politique québécois. Il est député de la circonscription de Labelle à l'Assemblée nationale du Québec de 1976 à 1985 et de 1989 à 2001, et ministre provincial à divers portefeuilles de 1976 à 1984 et de 1994 à 2001.
Jacques Léonard | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (11 ans, 5 mois et 11 jours) |
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Élection | 25 septembre 1989 |
Réélection | 12 septembre 1994 30 novembre 1998 |
Circonscription | Labelle |
Législature | 34e, 35e et 36e |
Groupe politique | Parti québécois |
Prédécesseur | Roger Lapointe |
Successeur | Damien Hétu |
– (8 ans, 6 mois et 8 jours) |
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Élection | 15 novembre 1976 |
Réélection | 13 avril 1981 |
Circonscription | Labelle (1981-1985) Laurentides-Labelle (1976-1981) |
Législature | 31e et 32e |
Groupe politique | Indépendant (1984-1985) Parti québécois (1976-1984) |
Prédécesseur | Roger Lapointe |
Successeur | Damien Hétu |
Ministre d'État à l'Administration et à la Fonction publique | |
– (2 ans, 2 mois et 21 jours) |
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Premier ministre | Lucien Bouchard |
Gouvernement | Bouchard |
Président du Conseil du Trésor du Québec | |
– (5 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Premier ministre | Lucien Bouchard Jacques Parizeau |
Gouvernement | Bouchard Parizeau |
Prédécesseur | Pauline Marois |
Successeur | Sylvain Simard |
Ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique | |
– (3 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Premier ministre | Lucien Bouchard Jacques Parizeau |
Gouvernement | Bouchard Parizeau |
Successeur | lui-même (ministre d'État) |
Ministre des Transports du Québec | |
– (1 an, 1 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | Jacques Parizeau |
Gouvernement | Parizeau |
Prédécesseur | Normand Cherry |
Successeur | Jean Campeau |
Ministre des Transports du Québec | |
– (8 mois et 17 jours) |
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Premier ministre | René Lévesque |
Gouvernement | Lévesque |
Prédécesseur | Michel Clair |
Successeur | Guy Tardif |
Ministre des Affaires municipales | |
– (3 ans, 3 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | René Lévesque |
Gouvernement | Lévesque |
Prédécesseur | Guy Tardif |
Successeur | Alain Marcoux |
Ministre d'État à l'Aménagement | |
– (3 ans, 9 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | René Lévesque |
Gouvernement | Lévesque |
Prédécesseur | premier titulaire |
Successeur | Guy Tardif |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Jovite (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti québécois Bloc québécois |
Diplômé de | Université Laval |
Profession | Comptable Enseignant |
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Biographie
modifierNé le à Saint-Jovite, Jacques Léonard est le fils d'Odilon Léonard, cultivateur, et de Simone Desjardins[1]. Il fait des études au Séminaire Saint-Joseph de Mont-Laurier. Il obtient un diplôme de comptable agréé en 1959 et une maîtrise en sciences commerciales en 1962 à l'Université Laval. De 1962 à 1964, il est vérificateur comptable à Montréal. De 1964 à 1966, il étudie à l'École pratique des hautes études de Paris. En 1966 et 1967, il est professeur à l'École des hautes études commerciales, puis en 1967 et 1968 à l'Université du Rwanda. De 1968 à 1976, il occupe des postes de direction à l'Université de Montréal, dont celui de vice-doyen à l'éducation permanente. Il est aussi propriétaire d'une ferme à Saint-Jovite[1].
Politique
modifierLors de l'élections générales québécoises de 1970, il est candidat du Parti québécois dans la circonscription de Labelle, où il est défait. Il en est de même lors de l'élection générale de 1973 dans la circonscription de Laurentides-Labelle. Il est élu député du Parti québécois dans Laurentides-Labelle à l'élection générale de 1976, lors de laquelle le Parti québécois accède au pouvoir. Il est réélu député dans Labelle à l'élection générale de 1981. Il est assermenté ministre le dans le gouvernement Lévesque. Il est ministre d'État à l'Aménagement du au et, à ce titre, il est le "père" de la première Loi sur l'aménagement et l'urbanisme entrée en vigueur en décembre 1979[2]. Il est ministre des Affaires municipales du au , puis ministre des Transports du au [1]. Il démissionne comme ministre le , comme six autres ministres, lorsque le premier ministre René Lévesque met en veilleuse l'option souverainiste[3]. Il quitte le caucus du Parti québécois et siège comme député indépendant à compter du [1]. Il démissionne comme député le [4].
De 1985 à 1989, il est doyen de la faculté d'éducation permanente de l'Université de Montréal[1].
Lors de l'élections générales de 1989, il se présente de nouveau comme candidat du Parti québécois dans Labelle et est élu député. Il est membre de la Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec en 1990 et de la Commission d'étude des questions afférentes à l'accession du Québec à la souveraineté en 1991 et 1992. Il est réélu à l'élection générale de 1994, lors de laquelle le Parti québécois revient au pouvoir, et à l'élection générale de 1998. Dans le gouvernement Parizeau, il est ministre des Transports et vice-président du Conseil du trésor du au , puis ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique du au . Dans le gouvernement Bouchard, il est ministre délégué à l'Administration et à la Fonction publique, du au , puis ministre d'État à l'Administration et à la Fonction publique du au . Il est aussi président du Conseil du Trésor du Québec du au . Il démissionne comme ministre et député provincial le [1], Sylvain Pagé le remplaçant dans sa circonscription.
En 2001, il devient associé au cabinet de comptables Harel, Drouin. En 2002, il devient professeur au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal[1].
Lors de l'élection fédérale canadienne de 2006, il est candidat du Bloc québécois dans la circonscription d'Outremont, où il est défait[1] par le député Jean Lapierre du Parti libéral.
Archives
modifierLe fonds d'archives de Jacques Léonard est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[5].
Notes et références
modifier- « Jacques LÉONARD », notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Guillaume Rousseau, « La Loi sur l'aménagement et l'urbanisme 30 ans plus tard : toujours entre centralisation et décentralisation », Les Cahiers de droit, vol. 52, no 2, , p. 222 (lire en ligne [PDF])
- ↑ « Chronologie parlementaire depuis 1791 (1984-1985) », sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ « Chronologie parlementaire depuis 1791 (2001) », sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Fonds Jacques Léonard (P710) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :