Jacques de Milleret

homme politique français
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Jacques de Milleret
Fonctions
Député de la Moselle

(6 mois et 14 jours)
Réélection
Législature Ve législature de la Deuxième Restauration et Ière législature de la monarchie de Juillet
Groupe politique Majorité ministérielle
Biographie
Nom de naissance Jacques Constant Milleret
Date de naissance
Lieu de naissance Reims
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Français
Parti politique Orléaniste
Profession Industriel

Jacques de Milleret ou Jacques Constant Milleret (né le à Jonchery-sur-Vesle dans la Marne et mort le dans le 8e arrondissement de Paris) est un industriel et homme politique français.

Biographie modifier

Famille modifier

Fils de Jean-Jacques-Philippe de Milleret, receveur général du Luxembourg et maire de Thionville, et de Marie-Marguerite-Louise-Sophie Berthaud de Dammery[1], Jacques de Milleret est issu d'une famille de la noblesse lorraine originaire du Milanais, dont le nom Miglioretti avait été francisé en Milleret, et dont la filiation est établie depuis Paolo Miglioretti, capitaine de cavalerie au régiment de Bonnivet, vivant en 1550[2],[3].

De son premier mariage avec Éléonore Josèphe Eugénie de Brou, est notamment issue une fille qui se consacrera à la vie religieuse sous le nom de Marie-Eugénie de Jésus. Celle-ci, fondatrice de la congrégation apostolique des Religieuses de l'Assomption, sera canonisée en 2007. Jacques de Milleret épouse en secondes noces Anica de La Chevardière de La Grandville, dont il a plusieurs enfants[2].

Il était le propriétaire d'un hôtel particulier à Metz et, de 1812 à 1832, du château de Preisch, à proximité de la frontière luxembourgeoise, près duquel il fit aménager un important jardin à l'anglaise[4]. En 1843, Jacques de Milleret acquiert le château de l'Étang, à Saran, où il effectue d'importantes transformations.

Carrière industrielle modifier

Il a été receveur général des finances à Luxembourg, Metz, Mézières et Nancy. Banquier à Paris, propriétaire de hauts-fourneaux à Saint-Hugon et des aciéries de Jolivet et de Beaupertuis en Isère, il a fondé avec l'ingénieur Louis-Antoine Beaunier l’aciérie de La Bérardière pour l'affinage des aciers bruts et la fabrication de l’acier fondu. Il participe également à la constitution de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à la Loire, pour laquelle il reçoit du roi Charles X une médaille d’or spécialement frappée à cette occasion[4]. La rue Jacques-Constant Milleret porte ainsi son nom à Saint-Étienne[5].

Cette carrière industrielle, qui le conduit à la vie politique, connaît cependant un coup d'arrêt lorsqu'il fait faillite en 1831.

Vie politique modifier

Chevalier de la Légion d'Honneur en 1819[6], membre du Conseil général de la Moselle de 1818 à 1830 et du Conseil général des manufactures à Paris, il est élu député de la Moselle (23 juin 1830 - 6 janvier 1831)[7], et soutient le gouvernement de Louis-Philippe. Après sa faillite en 1831, il démissionne de la Chambre où il est remplacé par le comte Henri de Rigny, et se retire de la vie politique.

Références modifier

  1. « Jacques de Milleret - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. a et b Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Champion, (lire en ligne)
  3. vicomte Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel: ou, Recueil général des généalogies historiques et veridiques des maisons nobles de l'Europe, Institut Heraldique, (lire en ligne)
  4. a et b (en-US) « ED: Notice généalogique sur la famille Milleret de Preisch. », sur Daniel Erpelding, (consulté le )
  5. « Rue Jacques Constant Milleret, Saint-Étienne (Châteaucreux) », sur rues.openalfa.fr (consulté le )
  6. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Base de données des députés français depuis 1789 de l'Assemblée nationale.
    Auparavant, il est pressenti pour représenter le 4ème arrondissent de Paris en 1828 (Voir sa profession de foi in La France chrétienne du 5 février 1828).

Voir aussi modifier

Sources modifier

Liens externes modifier