Jacques-Antoine Huguet

personnalité politique française
Jacques-Antoine Huguet
Fonctions
Préfet de l'Allier
-
Maire
Billom
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
RiomVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Jean-Antoine HuguetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
signature de Jacques-Antoine Huguet
Signature

Jacques-Antoine Huguet Billom, † Riom) est un homme politique français, dont la carrière débuta pendant la période de la Révolution et se poursuivit sous l'Empire. Il est élu député aux États généraux en 1789. Il est également maire de Billom.

Avant la Révolution modifier

Il est le fils d'Antoine Huguet (avocat en parlement et bailli de Billom) et de Françoise Mignot. Il est le frère de Pierre Henri Charles Huguet (1755-1830), notaire au Châtelet de Paris de 1794 à 1813[1]. Il est le beau-frère de Jacques Picot-Lacombe , député du Puy-de-Dôme qui a épousé sa sœur Marie en 1783.

Il devient lui-même avocat. Il adhère à la franc-maçonnerie à Clermont-Ferrand.

En , il participe activement à l'assemblée générale des habitants de Billom. Il sera entre autres chargé d'établir le résumé des doléances et de l'organisation des états provinciaux.

Les États généraux modifier

Il est élu avec Gaultier de Biauzat comme représentant du tiers état pour le bailliage de Clermont en Auvergne.

Le , il signe le serment du Jeu de paume. Il est membre du comité des subsistances de l'assemblée constituante. Il fonde avec Gaultier de Biauzat le Journal des débats et des décrets.

À la suite d'un débat houleux lors d'une réunion rassemblant les députés auvergnats et bourbonnais, il est blessé en duel par Pierre-Victor Malouet, député du tiers-état de Riom.

La suite de sa carrière politique modifier

Après 1791, il devient maire de Billom et membre du conseil départemental du Puy-de-Dôme.

Il fut élu par 252 voix sur 451 votants au Conseil des Cinq-Cents le 24 vendémiaire an IV. Il y siège entre 1795 et 1799 comme représentant du Puy-de-Dôme. Il y est mentionné comme membre d'une commission sur l'organisation du notariat[2].

Il adhère au coup d'État de Brumaire. Il est nommé préfet de l'Allier le . Il est l'auteur du livre Statistiques du Département de l'Allier (1801)[3]. Ensuite, il est conservateur des eaux et forêts à Aix-en-Provence.

Il entre le au corps législatif comme représentant du Puy-de-Dôme, département qu'il représente jusqu'au .

Il est nommé en juin 1811 par Napoléon comme conseiller à la cour impériale de Riom.

Source modifier

Notes et références modifier

  1. Philippe Bertholet, Études et notaires parisiens en 1803 : au moment de la Loi du 25 Ventôse an X, Paris, 2004, p. 313-315.
  2. Fred Stevens, Revolutie en notariaat: Antwerpen 1794-1814, 1994, p. 107.
  3. Statistiques du Département de l'Allier en ligne