Garches

commune française du département des Hauts-de-Seine
(Redirigé depuis JC Garches)

Garches
Garches
L'hôtel de ville, et le parc environnant.
Blason de Garches
Blason
Garches
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Jeanne Bécart
2024-2026
Code postal 92380
Code commune 92033
Démographie
Gentilé Garchois
Population
municipale
17 898 hab. (2021 en augmentation de 0,77 % par rapport à 2015)
Densité 6 556 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 43″ nord, 2° 11′ 07″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 164 m
Superficie 2,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cloud
Législatives 3e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
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Garches
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Garches
Liens
Site web https://garches.fr/

Garches (prononcé [ɡaʁʃ ] ; Écouter) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

La commune est bourgeoise et résidentielle, comprenant de nombreux pavillons.

Garches est connue par de nombreux accidentés de la route, pour l'hôpital Raymond-Poincaré de réputation internationale, spécialisé en traumatologie, accidents de la route et en rééducation des personnes physiquement handicapées.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Situation de Garches dans la Petite couronne parisienne.

Garches est une commune de la banlieue ouest de Paris, à 11,9 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1].

La ville se situe à 6 km de la porte de Saint-Cloud et d'Auteuil.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Marnes-la-Coquette, Vaucresson, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud.

Géologie et relief modifier

La commune est située sur le versant d'un coteau, entre le parc de Saint-Cloud et le bois de Saint-Cucufa.

La superficie de la commune est de 269 hectares ; Son altitude[2] est de 98 m pour le point le plus bas, à l'angle de la rue Porte-Jaune et CD 907 et 162 m pour le point le plus élevé, Cité Poincaré (allée de la Marche).

Hydrographie modifier

 
Carte hydrographique de la commune.

La commune n'est drainée par aucune rivière.

L'aqueduc de l'Avre, qui alimente la ville de Paris en eau potable, inauguré en 1893, traverse le territoire communal.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Garches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La superficie de la commune est de 273 ha, occupés à 54,7 % par des espaces verts, soit une moyenne de 82 m2 par habitant[réf. nécessaire].

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 85,63 % 233,80
Espace urbain non construit 14,37 % 39,23
Espace rural 0,00 % 0,00
Source : Iaurif[17]

L’Insee découpe la commune en huit îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS), soit Buzenval, La Verboise, Les Bures, Côte Saint-Louis, Mairie, Petit Garches, Porte-Jaune et Poincaré[18].

Habitat et logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 8 407, alors qu'il était de 8 234 en 2015 et de 8 216 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 92,1 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 22,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 75,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Garches en 2020 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (3,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60 % en 2015), contre 42,9 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Garches en 2020.
Typologie Garches[I 1] Hauts-de-Seine[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 92,1 89,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 3,8 9,7
Logements vacants (en %) 6 6,5 8,2

En 2019, la commune ne respecte pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de 2000, qui lui font obligation de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales. Compte tenu de son taux de 22,56 % en 2019, sensiblement stable depuis 2008, la commune est astreinte au paiement en 2020 d'une pénalité financière de 66 518,40 €[19].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

La commune est traversée par plusieurs routes départementales : la D 180, la D 180A, la D 180B et la D 907. La D 180 part du flanc sud-est de l'Hippodrome de Saint-Cloud, au niveau du carrefour entre les rues de Buzenval, de la Porte Jaune et du Camp Canadien, et aboutit sur l'avenue Napoléon Bonaparte à Rueil-Malmaison, non loin de l'échangeur du Duplex A86. La portion parcourue dans Garches se situe sur la rue de Buzenval, à cheval avec Saint-Cloud. Elle parcourt quelques centaines de mètres avant de basculer vers Rueil, à un rond-point où se détache la D 180B. La D 180A, quant à elle, se détache de la D 985 et court vers le sud sur la rue du Camp Canadien, puis passe sur la rue de la Porte Jaune pour ensuite se rattacher à la D 907, au sud de la commune. La D 180B est une courte antenne sur la rue du Colonel de Rochebrune et enfin la D 907, joignant la porte de Saint-Cloud à l'extrémité sud-ouest de Vaucresson, à la frontière entre les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, traverse la partie sud de Garches d'est en ouest jusqu'au boulevard de la République, à proximité de l'hôpital Raymond Poincaré, la route passant sur la commune vaucressonnaise.

D'autre part, les axes routiers de Garches permettent de relier directement ou indirectement la commune aux villes avoisinantes, notamment celles de Saint-Cloud, Marnes-la-Coquette, Ville d'Avray, Vaucresson, Rueil-Malmaison, Boulogne-Billancourt et Suresnes.

L'axe vert majeur, piste cyclable départementale visant à relier l'ensemble des communes du département doit traverser l'ensemble de la commune, du parc de Saint-Cloud à Vaucresson. Bien que son tracé ait été adopté en 2017 par l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, la portion située sur la commune de Garches n'est pas réalisée, même partiellement[20].

Transports en commun modifier

 
La gare de Garches - Marnes-la-Coquette.

Garches est reliée de plusieurs façons au réseau de transport de l'Île-de-France :

Garches met à la disposition des personnes à mobilité réduite un minibus : L'autre bus[21].

Toponymie modifier

C'est dans un texte écrit en 1063 qu'apparaît pour la première fois la commune, sous le nom de Garziacus[22], Gargiæ[22]. Dès le XIVe siècle, on trouve la forme actuelle Garches.

Ernest Nègre[23] suggère le nom d'homme germanique Waracus suivi du suffixe -as. Albert Dauzat et Charles Rostaing[24] y voient une variante du bien connu Guerche issu du francique *werki, ouvrage défensif.

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Des traces d'habitats préhistoriques des époques paléolithique et néolithique ont été relevées au début du XXe siècle dans une sablière[25].

Moyen Âge modifier

Première mention du village en 1170.

L'église fondée par Robert de la Marche, fut, en 1297, la première dédiée à saint Louis, qui un an auparavant avait été canonisé[26].

Temps modernes modifier

Le territoire de Villeneuve-l'Étang, désormais appelé Marnes-la-Coquette, est séparé de Garches en 1702.

Accroissement du village au XVIIIe siècle, avec l'extension des vignobles.

Époque contemporaine modifier

Durant la guerre franco-allemande de 1870, le village est très endommagé lors du siège de Paris en 1870. Le , le général Trochu et ses hommes livrent en vain les batailles de Montretout-Garches-Buzenval, ce qui anéantit une partie de la ville[25],[27].

Arrivée du chemin de fer en 1884 et percement de la rue menant de la gare à l'église.

De nombreux lotissements sont aménagés dans la période 1875-1925[28].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[29], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Sèvres de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, la ville devient en 1967 le chef-lieu du canton de Garches[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Saint-Cloud

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription des Hauts-de-Seine.

Intercommunalité modifier

Avec Saint-Cloud et Vaucresson, Garches était membre de la communauté d'agglomération Cœur de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération Cœur de Seine[32].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections les plus récentes modifier

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine, la liste UMP menée par le maire sortant Jacques Gautier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 228 voix (82,35 %, 31 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant très largement celle PS menée par Françoise Guyot , qui a recueilli 1 120 voix (17,64 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 47,92 % des électeurs se sont abstenus[33].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[34], la liste LR-LREM-UDI-MoDem-AE de la maire sortante Jeanne Bécart — qui avait succédé en 2019 à Jacques Gautier après sa démission — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 189 voix (59,57 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain, devançant très largement celles menées respectivement par[35] :

  • Yves Menel (DVD-LR dissident, 1 461 voix, 27,29 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
  • Françoise Guyot (DVG-PS-EÉLV, 703 voix, 13,13 %, 2 conseillers municipaux élus) ;

lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 58,10 % des électeurs se sont abstenus.

Après des mois de tensions, de plaintes et des mouvements au sein du conseil municipal et la démission d'une partie des élus restant de la majorité municipale[36], des élections municipales partielles sont organisées en mars 2024, et, au second tour[37], la liste LR menée par la maire sortante Jeanne Bécart obtient 46,20 % des suffrages exprimés, devançant de 294 voix celle du DVD Yves Ménel, qui recueille 41,4 % des voix.
La troisième liste, PS, menée par Isabelle Le Madec, a obtenu 12,4 des voix loirs d'un scrutin où 54,6 % des électeurs se sont abstenus[38].

Administration municipale modifier

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 33 membres dont le maire et les maire-adjoints[39].

Liste des maires modifier

 
Jacques Gautier, maire de Garches de 1989 à 2019.
 
Jeanne Bécart, maire de Garches depuis avril 2019.
Liste des maires de Garches depuis la Libération de la France[40]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1944 octobre 1945 Léon Emile Bouchet    
octobre 1945 octobre 1947 Jean-Pierre Isnard    
octobre 1947 mars 1959 Marcel Chappey    
mars 1959 mars 1971 Joseph Le Rallec Rad.  
mars 1971 octobre 1973 Pierre Gauthier   Ingénieur des Arts et Métiers
octobre 1973 mars 1989 Yves Bodin SE[41],
puis UDF
Avocat
Conseiller régional
mars 1989[42] avril 2019[43] Jacques Gautier[44],[45] RPR,
puis
UMPLR
Conseiller d'entreprise
Sénateur des Hauts de Seine (2011 → 2016)
Conseiller général de Garches (1988 → 2007)
Président de l'Établissement public d'aménagement de La Défense (? →2007)
Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 → 2019)
Démissionnaire
avril 2019[46] En cours
(au 29 mars 2024)
Jeanne Bécart LR Conseillère départementale de Saint-Cloud (2015 → )
Vice-présidente de l'EPT Paris Ouest La Défense (2019[47] → )
Réélue en 2024 après la démission d'une partie du conseil municipal[48]

Autres élections modifier

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Garchois ont très majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 72,46 % de Oui contre 27,54 % de Non avec un taux d’abstention de 25,01 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %)[49].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2007, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont Nicolas Sarkozy (49,78 % des suffrages exprimés), François Bayrou (21,24 %), Ségolène Royal (16,79 %) et Jean-Marie Le Pen (5,41 %).
Au second tour, le candidat élu Nicolas Sarkozy obtient 7 010 voix (70,02 %) et Ségolène Royal 3 002 voix (29,98 %), lors d'un scrutin où 12,98 % des électeurs se sont abstenus[50].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2012, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont Nicolas Sarkozy (49,38 % des suffrages exprimés), François Hollande (21,51 %), François Bayrou (11,43 %) et Marine Le Pen (8,14 %).
Au second tour, Nicolas Sarkozy recueille 6 574 voix (65,76 %) et le candidat élu François Hollande 3 423 voix (34,24 %) lors d'un scrutin où 16,03 % des électeurs se sont abstenus[51].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont François Fillon (42,42 %) des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (31,27 %), Jean-Luc Mélenchon (9,59 %) et Marine Le Pen 7,15 %.
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 7 770 voix (85,21 %) et Marine Le Pen 1349 voix (14,79 %), lors d'un scrutin où 21,40 % des électeurs se sont abstenus[52].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle française de 2022, les quatre premiers candidats choisis par les électeurs de la commune sont Emmanuel Macron (45,84 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (12,95 %), Valérie Pécresse (11,24 %) et Marine Le Pen (9,56 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 7 407 voix (79,55 %) et Marine Le Pen 1 904 voix (20,45 %), lors d'un scrutin où 23,13 % des électeurs se sont abstenus[53].

Jumelages modifier

Au 1er juillet 2016, Garches est jumelée avec :

La cérémonie officielle de jumelage avec cette ville allemande située à une vingtaine de kilomètres de Munich s'est déroulée le 18 septembre 1994[55].

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Garches est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires modifier

La ville administre trois écoles maternelles : Pasteur-Maternelle , Saint-Exupéry ; ... et trois écoles élémentaires communales : Pasteur-A , Pasteur-B , et Gaston-Ramon . Elle dispose par ailleurs d'une école privée catholique : l'école Jean-Paul-II. Le département gère un collège, le collège Henri-Bergson.

Santé modifier

 
L’hôpital Raymond-Poincaré.

Le 18 janvier 2021, la municipalité a obtenu l'accord de la préfecture des Hauts-de-Seine pour accueillir l'un des 12 centres de vaccination[56] initialement prévus dans les villes du département, dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Rapidement, de nombreux professionnels de santé (infirmières et médecins) se sont mobilisés pour assurer la vaccination du plus grand nombre, en partenariat avec les sections locales de la Croix-Rouge[57] et de la Protection civile.

La ville a également été pilote[58] pour la vaccination à domicile des personnes handicapées et / ou isolées qui se trouvaient dans l'incapacité de faire le déplacement jusqu'au centre de vaccination installé au sein de la médiathèque Jacques-Gautier[59].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Elle dépend pour la police nationale, du commissariat de Saint-Cloud qui couvre les communes de Garches, Marnes-la-Coquette, Saint-Cloud et Vaucresson.

Garches relève du tribunal d'instance[60] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[61].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 17 898 habitants[Note 4], en augmentation de 0,77 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6026056806707949761 1201 2101 256
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3391 4431 4551 2351 3661 6071 8372 0402 602
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3333 8474 3075 5296 4737 3777 4728 82810 447
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13 24414 21717 99818 09417 95718 03618 21018 11817 663
2021 - - - - - - - -
17 898--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 8 384 hommes pour 9 378 femmes, soit un taux de 52,80 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,8 
75-89 ans
10,1 
13,9 
60-74 ans
14,8 
22,9 
45-59 ans
22,0 
18,2 
30-44 ans
19,0 
17,5 
15-29 ans
14,7 
19,0 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2020 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,1 
15-29 ans
18,8 
20,1 
0-14 ans
17,5 

Au , le nombre de ménages était de 17959, en augmentation de 363 par rapport à 1999. La part des ménages dont la personne de référence est active est de 71 %, et le nombre moyen de personnes par ménage était de 2,4[66].[Passage à actualiser]

Manifestations culturelles et festivités modifier

JEMA 2021 modifier

En 2021, pour la première fois, la ville de Garches participe aux Journées européennes des métiers d'arts, les 10 et 11 avril. Intitulé « Reprendre la main : de l’art à l’artisanat, la création en métiers », le projet de la ville permet au public de découvrir sur le site municipal et les réseaux sociaux le savoir-faire d’artisans d’art garchois (ébéniste, peintre en décoration, restauratrice de tableaux…) mais aussi le travail des élèves et des professeurs de cordonnerie / botterie de l'EREA Jean-Monnet, tout en s’informant des formations aux métiers de l’artisanat.

Concours photo sur le patrimoine modifier

En 2014, le Collectif Coteaux de Seine associations qui regroupe 11 associations des 5 communes : Garches mais aussi Marnes-la-Coquette, Saint-Cloud, Vaucresson et Ville-d'Avray organise un concours photo jusqu'au 10 janvier 2015 pour faire découvrir la richesse du patrimoine local ; patrimoine bâti et naturel

Sports et loisirs modifier

En 2010, le club EPAM, par l'intermédiaire des patineurs Pierre Mériel et Prescillia Henneguelle, ramène des championnats d'Europe et du championnat du monde, en catégorie Junior, la première médaille d'or française en couple danse.

La municipalité a mis en place des séances de sport gratuites et accessibles à tous sans inscription, les samedis matin. Initialement, ces séances se déroulaient dans le parc Jacques-Chirac, situé devant la mairie. Elles se déroulent désormais sur le stade Léo-Lagrange.

Cultes modifier

Les Garchois disposent de lieux de culte catholique.

Depuis janvier 2010, les fidèles catholiques de Garches relèvent du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[67].

Au sein de ce doyenné, le lieu de culte catholique est l'église Saint-Louis qui relève de la paroisse Saint-Louis[68],[69].

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 47 599 , ce qui plaçait Garches au 490e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[70].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[71].

Monuments et sites, inventaire au 31 décembre 2005
Intitulé Ensemble classé Ensemble inscrit
Ancien hospice Brézin : ensemble des bâtiments et chapelle x
Intitulé Monument classé Monument inscrit
Villa de M. Nubar par A. Perret, 75 rue du 19-Janvier x
Intitulé Site classé Site inscrit
Jardins et laboratoires du Docteur-Debat x
Bois de Fausses-Reposes x
Domaine de Saint-Cloud avec le parc de Villeneuve-l'Etang x
Hippodrome de Saint-Cloud x
Source : Iaurif[72]
  • L'église Saint-Louis :
    La construction de cette église a démarré dès la canonisation de saint Louis en 1298, comme en témoigne la plaque commémorative à l'entrée de l'église[73]. C’est la première église en France à être consacrée à saint Louis[74]. L'église d'origine, construite en 1209 a été partiellement détruite en 1871 lors de la bataille de Buzenval. Reconstruite en 1876 par l'architecte Blondel et l'entrepreneur Tillet, c’est l’église que l’on voit aujourd’hui. Le cimetière qui lui était accolé fut déplacé en 1930. La restauration de l’église a débuté en 1980 par les vitraux du 19e puis en 1983 par la restauration de l’orgue d’origine, totalement rénové et agrandi. La flèche a été reconstruite en 1988, la croix a été bénie en 1989, le tympan sculpté en 1990, la rénovation de l’intérieur en 1995 suivie de celle des façades[75]. Une cloche, datée de 1787, a été classée à l'inventaire des monuments historiques le 27 avril 1944[76].
  • La maison de Louis Pasteur :
    En 1884, Louis Pasteur utilisa une propriété de Villeneuve-l'Étang pour ses recherches. Aujourd'hui, cette propriété est une annexe de l'Institut Pasteur et se trouve sur le territoire voisin de la commune de Marnes-la-Coquette.
  • Monument commémoratif des combats de 1871 :
    Le nord de Garches a été marqué par les combats du 19 janvier 1871, lorsque les Parisiens assiégés ont tenté de forcer le blocus allemand pour rejoindre les troupes françaises de Versailles. Des monuments commémorent cet évènement, rue du 19-Janvier et rue du Colonel-de-Rochebrune.
  • L'école l'école primaire Pasteur-B :
    Ses bâtiments ont été construits en 1907 par L. Larlat, architecte communal et par Beaudoin, entrepreneur, et surélevés d'un étage en 1908 ; les préaux ont été supprimés en 1930[77].
  • L'ancien hospice Brézin :
    Les bâtiments de l'école primaire Pasteur-B ont été construits en 1836. Les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ainsi que la chapelle ont été classées à l'inventaire des monuments historiques le 28 septembre 1978[78].
    Il convient de ne pas confondre ces bâtiments avec ceux de l'hospice de la Reconnaissance, construit entre 1837 et 1846 par Pierre Gauthier, prix de Rome, sur un terrain et avec des fonds légués à l'Assistance publique par Michel Brézin. L'hospice est transformé en hôpital et de 1932 à 1936 puis l'hôpital Raymond-Poincaré est construit à l'arrière et à l'est de l'hospice[79]. Le nom du président de la République Raymond Poincaré, président du 18 février 1913 au 18 février 1920 et président du Conseil des ministres après cette date, décédé le 15 octobre 1934 à Paris 16e lui a été donné.
  • Le parc du domaine des Quatre-Vents :
    Ce parc, situé 29 bis rue du 19-Janvier, présente des jardins remarquables[80].
  • Fondation Casimir Davaine :
    Cette maison, situé 23 avenue de Brétigny, a été construite entre 1870 et 1880 pour Casimir Joseph Davaine (1812-1882), biologiste émérite, précurseur de Pasteur. Elle a été léguée en 1891 par la veuve de Davaine à l'Assistance publique pour y créer un centre de convalescence pour filles entre 4 et 12 ans de toute religion[81].
  • Cité ouvrière du Docteur-Debat :
    Cette cité, située 151-153 rue de Buzenval, a été construite à proximité du laboratoire Debat de 1947 à 1956 par l'architecte René Crevel. Elle comprend sur deux hectares une salle des fêtes, une garderie d'enfants, un tennis et une vingtaine de maisons pour loger cinquante familles du personnel du laboratoire. Certaines maisons sont ornées de fresques exécutées en 1954 par Clément Serveau[82].
  • Cimetière de Garches

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

  Blason
D'argent à la croix pattée de gueules cantonnée en chef à dextre d'une feuille de vigne de sable, en chef à senestre et en pointe à dextre d'un mur plein maçonné de sable, en pointe à senestre d'une feuille de chêne de sable, sur le tout d'azur à la fleur de lys d'or.
Détails
L'azur à la fleur de lys d'or fait référence à saint Louis, roi de France, et patron de la paroisse de Garches. La croix pattée de gueules est une référence aux croisades auxquelles il a participé. Les deux murs maçonnés de sable font référence aux deux briqueteries ayant été établies sur la ville. La feuille de vigne rappelle les nombreuses vignes présentes au XIXe siècle et la feuille de chêne rappelle les forêts des alentours.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.


Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

  • Catherine Sart, Garches, arrêt sur images, 1999.
  • Collectif, Saint-Louis en toute confidence, plaquette consacrée à l'église Saint-Louis, éditée par la société historique de Garches, janvier 2007, 100 pages[83].

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Garches » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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  34. David Livois, « Municipales à Garches : l’héritier déchu rêve de revanche face à la maire sortante : Jeanne Bécart, la maire sortante, et Yves Menel, se disputent les voix de droite face à la candidate de gauche Françoise Guyot. Le second se voyait déjà maire, il y a un an », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il y a de la revanche dans l'air à Garches. Moins d'un an après la succession rocambolesque du maire démissionnaire Jacques Gautier (LR), marquée par l'élection surprise de sa deuxième adjointe Jeanne Bécart (LR), le conseiller départemental Yves Menel (SE) rêve de laver l'affront. Car c'est à l'ancien premier adjoint au maire que le fauteuil semblait promis, en avril dernier (...) Têtes de liste : Jeanne Bécart (LR, soutien de LREM, UDI et MoDem) ; Yves Menel (DVD) ; Françoise Guyot (DVG, soutenue par EELV ».
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  36. Hendrik Delaire, « Garches : les élus de la majorité démissionnent, les électeurs retourneront aux urnes pour choisir un maire : Les derniers conseillers fidèles à Jeanne Bécart (LR) ont présenté en bloc leur démission afin de déclencher une nouvelle élection municipale. La maire, qui a vu sa majorité voler en éclats le mois dernier sur fond de plaintes à l’encontre de la directrice générale des services pour harcèlement moral, entend ainsi reprendre la main et garder son fauteuil », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ces derniers fidèles à la maire ont démissionné en bloc afin de provoquer ce scrutin anticipé, un peu plus d’un mois après la défection de cinq élus de sa majorité, dont son premier adjoint Bertrand Oliviero sur fond de plaintes contre la directrice générale des services (DGS) pour harcèlement moral et détournement présumés des images de vidéosurveillance à l’encontre d’au moins deux agents municipaux ».
  37. Hendrik Delaire, « Municipale partielle à Garches : au premier tour, la maire sortante Jeanne Bécart devant… d’une courte tête : Candidate à sa succession lors d’élections municipales provoquées par sa propre majorité, Jeanne Bécart (LR) ne devance son principal concurrent Yves Menel (DVD) que de 177 voix », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Si la maire sortante candidate à sa propre réélection vire en tête avec 35 % des suffrages exprimés, elle n’a qu’une très courte avance sur son principal concurrent Yves Menel (DVD), qu’elle ne devance que de 177 voix et dont la liste « Unis pour Garches » totalise 32 % des voix, dans un scrutin marqué par une abstention de 57,73 % ».
  38. Anne-Sophie Damecour, « Municipale partielle à Garches : Jeanne Bécart réélue après des semaines de tension : Après un premier tour très serré le 17 mars entre la maire sortante (LR) et son opposant Yves Ménel (DVD), l’issue du scrutin a finalement penché du côté de la première, qui remporte ce dimanche la triangulaire avec 46,20 % des suffrages », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  42. « Élections municipales - Hauts-de-Seine », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Quatre mairies, sur les trente-six des Hauts-de-Seine, changent de maire à l'issue de ces élections : Garches, où M. Jacques Gauthier (RPR), déjà vainqueur des cantonales en 1988, ravit la mairie à son concurrent de droite, M. Yves Bodin (UDF), victime d'une mauvaise image personnelle ».
  43. Estelle Dautry, « Municipales 2020: le maire (LR) de Garches Jacques Gautier démissionne après 30 ans de mandat : Il est heureux « comme Line Renaud », ne « regrette rien » mais estime qu’il a fait son temps : Jacques Gautier, élu maire de Garches depuis 1989, rend son écharpe », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’un des plus anciens maires des Hauts-de-Seine, Jacques Gautier, pas encore 73 ans, a décidé de passer la main. En attendant samedi prochain la réunion du conseil municipal qui élira son successeur jusqu’en mars 2020, le premier magistrat de la petite ville de Garches (18 000 habitants) se livre en toute décontraction ».
  44. « Élections sénatoriales : les biographies des élus », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Jacques Gautier, 65 ans, sénateur sortant, écarté de la liste UMP officielle, le maire de Garches mène une liste dissidente. Ce qui lui vaut d'avoir été suspendu de son parti. Entré au Sénat en 2007 en remplacement de Roger Karoutchi nommé au gouvernement, il a été élu conseiller général en 1993. Il en a été premier vice-président de 2004 à 2007. Il préside l'Association des maires des Hauts-de-Seine ».
  45. « Démission du maire de Garches », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Ce " réaménagement technique " voulu par le maire de Garches va lui permettre de ne pas reconduire dans leur fonction trois de ses adjoints qui ont déjà perdu leur délégation, Isabelle du Saillant (UDF), sœur de Valéry Giscard d'Estaing, qui était chargée de la culture, Bernard Bornette (RPR), adjoint aux finances, et Guy de Murat, qui s'était vu confier le secteur du logement ».
  46. Anissa Hammadi, « Jeanne Bécart élue maire de Garches à la surprise générale : Lors de l’élection du nouveau maire samedi matin, le magistrat (LR) démissionnaire, Jacques Gautier, avait désigné son successeur, Yves Menel. Mais c’était sans compter la candidature de son adjointe à la culture », Le Parisien, édition des Hauts de Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Conseil territorial du 25 juin », Actualités & news, sur http://www.parisouestladefense.fr, (consulté le ) .
  48. Hendrik Delaire, « Garches : Jeanne Bécart retrouve son écharpe de maire après « une campagne d’une violence inédite » : Après des mois de tension dans la petite commune huppée des Hauts-de-Seine, la maire sortante Jeanne Bécart (LR) a conservé son fauteuil à l’issue des municipales partielles. Sans surprise, le conseil municipal l’a investie officiellement ce vendredi », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce vendredi 29 mars, la maire sortante de Garches (Hauts-de-Seine) a été réélue sans surprise à la majorité de 24 voix lors du conseil municipal d’installation et conservera son fauteuil pour deux années supplémentaires ».
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