Jérôme Bascher

fonctionnaire, Homme politique

Jérôme Bascher
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(5 ans, 10 mois et 7 jours)
Élection 24 septembre 2017
Circonscription Oise
Groupe politique LR
Prédécesseur Nadège Lefebvre
Successeur Sylvie Valente-Le Hir
Conseiller général puis départemental de l'Oise
En fonction depuis le
(13 ans et 23 jours)
Avec Corry Neau (depuis 2015)
Élection 27 mars 2011
Réélection 29 mars 2015
27 juin 2021
Circonscription Canton de Senlis
Prédécesseur Christian Patria
Président de la communauté de communes Senlis Sud Oise

(11 mois et 23 jours)
Prédécesseur Intercommunalité créée
Successeur Philippe Charrier
Vice-président du conseil départemental de l'Oise
chargé de l'administration générale et des finances

(2 ans, 6 mois et 23 jours)
Président Édouard Courtial
Prédécesseur Georges Becquerelle (Administration générale)
Successeur Franck Pia (Administration générale)
Éric de Valroger (Finances)
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Senlis (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1994-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Ensai
Profession Attaché statisticien hors classe

Jérôme Bascher, né le à Senlis (Oise), est un homme politique français. Il devient sénateur à la suite de la démission de Nadège Lefebvre, élue présidente du conseil départemental de l'Oise[1]. Il est également conseiller départemental sur le canton de Senlis.

Biographie modifier

Diplômé de l'école nationale de la statistique et de l'analyse de l'information[2], Jérôme Bascher est attaché statisticien hors classe de l'Insee. En 2002, il rejoint le cabinet[3] de Claudie Haigneré, ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies, puis en 2004[4], celui de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture. En , il est nommé secrétaire général de l'Académie de France à Rome[2].

En [5], il quitte Rome pour Bercy et devient conseiller technique au cabinet d'Eric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique.

En , il représente l'État au conseil d'administration de l'Académie de France à Rome[réf. nécessaire]. Il est également directeur de cabinet du PDG d'Adoma Pierre Mirabaud de 2008 à 2011, puis occupe la fonction de responsable des risques de la région Île-de-France à la Caisse des dépôts et consignations[6].

Carrière politique modifier

En 1994, il adhère au RPR afin de soutenir Jacques Chirac dans sa campagne lors de l'élection présidentielle de 1995[réf. nécessaire]. Il participe à l'écriture de son programme économique pour l'élection présidentielle de 2002[6].

En 2001, il figure sur la liste d'Arthur Dehaine pour les municipales de Senlis. En 2008, il est colistier de Christian Patria. La liste étant battue, ils rejoignent l'opposition. À la suite de la crise municipale, où la majorité du conseil municipal démissionne à son initiative en [7], de nouvelles élections ont lieu en , il s'y représente une nouvelle fois, sur la liste de Christian Patria mais sa liste, arrivée troisième, se retire à l'issue du premier tour.

Élu conseiller général en 2011 du canton de Senlis[8], il décide de se représenter aux municipales de 2014[9],[10],[11] en constituant sa propre liste[12]. Celle-ci est battue et il siège donc sur les bancs de l'opposition[13],[14].

Lors des élections départementales de 2015 dans l'Oise, il se représente aux élections départementales sur le canton de Senlis, en binôme avec Corry Neau, et sont élus[15]. Il devient alors vice-président chargé de l'administration générale et des finances. Il préside par ailleurs le Syndicat Mixte Oise Très Haut Débit (SMOTHD) qui fibre le département de l'Oise.

En 2017, il crée la surprise en étant élu président de la nouvelle communauté de communes Senlis Sud Oise, face à Pascale Loiseleur, maire de Senlis[16].

Lors des élections sénatoriales de 2017 dans l'Oise, il est candidat sur la liste d'Édouard Courtial en troisième position[17], mais n'est pas élu, la liste emportant deux sièges[18].

Toutefois, il devient sénateur de l'Oise quelques semaines plus tard, après la démission de Nadège Lefebvre[19], élue présidente du conseil départemental de l'Oise. Frappé par la législation limitant le cumul des mandats en France, il doit démissionner de l'ensemble de ses mandats exécutifs locaux, et notamment de celui de président de la communauté de communes Senlis Sud Oise[20].

En 2020, il se porte candidat au poste de rapporteur général de la commission des Finances, sans succès[6].

Il soutient Xavier Bertrand pour l'élection présidentielle de 2022[6].

Candidat à sa réélection lors du scrutin de septembre 2023, il n'est pas réélu sénateur[21].

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. Christophe Le-Bas, « Une femme à la tête de l’Oise », Le Courrier Picard,‎ , p. I (lire en ligne)
  2. a et b « Jérôme Bascher - Nominations au Journal Officiel de la République Française », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  3. Arrêté du 9 juillet 2002 portant nomination au cabinet de la ministre déléguée (lire en ligne)
  4. Arrêté du 1er juin 2004 portant nomination au cabinet du ministre (lire en ligne)
  5. Arrêté du 23 juillet 2007 portant nomination au cabinet du ministre (lire en ligne)
  6. a b c et d Thierry Dupont, Yann Guégan, Diane de Fortanier, Nezim Tandjaoui, « Présidentielle 2022 : l’entourage de Xavier Bertrand », sur Contexte.com, (consulté le ).
  7. « Senlis n'a plus de conseil municipal : Hier soir, 19 élus sur les 33 que compte le conseil municipal ont présenté leur démission, entraînant sans doute de prochaines élections. L'épilogue d'une année de crise politique », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Résultats sur le canton de Senlis en 2011
  9. Hervé Sénamaud, « La droite en ordre dispersé à Senlis : Faute d’avoir pu trouver un accord, la droite senlisienne, UDI et UMP, se retrouvera sur deux listes distinctes. Scénario similaire à Crépy où le Front de gauche concurrencera la liste PS », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Hervé Sénamaud, « Jérôme Bascher pense aussi aux municipales », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « A Senlis, Jérôme Bascher négocie avec Pascale Loiseleur », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Hervé Sénamaud, « Municipales: Jérôme Bascher (UMP) se lance seul à Senlis », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Résultats municipales Senlis
  14. « Jérôme Bascher (UMP) n'a pas de regrets à Senlis », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Résultats départementales sur le canton de Senlis
  16. Hervé Sénamaud, « Jérôme Bascher s’empare de la présidence de Senlis Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  17. Liste Sénatoriale de l'Oise pour Edouard Courtial
  18. Résultats Sénatoriales de l'Oise
  19. Patrick Caffin, « Oise : à droite, de qui se moque-t-on ? : Nadège Lefèbvre doit être élue présidente (LR) du département ce mercredi. Un poste laissé vacant par son prédécesseur, Édouard Courtial, qui ne jurait que par l’Oise avant de redevenir parlementaire à Paris », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Hervé Sénamaud, « Un nouveau président et une confiance à retrouver pour Senlis Sud Oise : Le cumul des mandats va contraindre Jérôme Bascher à démissionner de la présidence de l’intercommunalité. Son successeur devra s’efforcer de faire avancer une assemblée divisée », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Matthieu Herault, « Elections sénatoriales dans l’Oise: Jérôme Bascher (LR) éliminé, Alexandre Ouizille (PS) élu sénateur », sur Courrier picard, (consulté le )
  22. « Ordre national du Mérite : 6 Isariens nommés le 3 mai 2017 - Oise Média », Oise Média,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier