Ihsan al-Jabiri, né vers 1880 à Alep et mort le au Caire, est un homme politique syrien, maire d'Alep au début du XXe siècle.Il est l'un des fondateurs (avec Chakib Arslan) du journal La Nation arabe en 1930.

Ihsan al-Jabiri
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Délégation de la conférence arabe organisée à Bloudan en Syrie le . De gauche à droite : délégué inconnu, Mohammad Allabi Pasha, Mohammad Ali Eltaher, Ihsan al-Jabiri, Riad al-Solh, Ali Obeid, Sa'id al-Hajj Thabet, et Hamad Saab

Biographie modifier

Issu d'une vieille famille musulmane sunnite d'Alep en Syrie il a commencé sa carrière comme secrétaire du sultan Abdul Hamid à Constantinople.

Au moment de l'imposition du mandat français sur la Syrie, après la première guerre mondiale, Ihsan al-Jabri se range aux côtés de son frère aîné Saadallah (qui devra devenir plus tard l'un des premiers dirigeants de la Syrie indépendante), dans la lutte nationaliste, ce qui lui valut notamment de connaître la prison et l'exil et d'être condamné deux fois à mort. Avec l'émir Magid Arslane, il fut à Genève dans l'entre-deux-guerres l'un des animateurs les plus actifs du mouvement arabe.

Brouillé par la suite avec les régimes militaires de Damas, il s'installe au Caire, où Nasser l'associe à plusieurs de ses entreprises unionistes. Ayant conservé intactes jusqu'au bout ses facultés intellectuelles et ses fidèles, l'une des dernières prises de position d'Ihsan al-Jabri, qu'Al Ahram salue comme « un dirigeant et militant de la libération arabe contre l'impérialisme », a été d'approuver le voyage du président Sadate à Jérusalem en 1977[1].

Il a été membre de la loge Kayssoun à l'Orient de Damas sous juridiction de la Grande Loge de France[2].

Notes et références modifier

  1. « Mort de Ihsan el Jabri, l'un des pionniers de l'Arabisme », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, CreateSpace Independent Publishing Platform, (ISBN 9781985235090), p. 240

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