Iglesia ni Cristo

une religion de dénomination internationale chrétienne, originaire des Philippines

Iglesia ni Cristo
Image illustrative de l’article Iglesia ni Cristo
Drapeau de l'Iglesia ni Cristo

Repères historiques
Fondation
109 ans, 8 mois et 25 jours
Fondateur(s) Felix Manalo
Lieu de fondation Punta, Santa Ana, Manille
Siège No. 1 Central Avenue,
New Era, Quezon City
Fiche d'identité
Église Restaurationnisme
Courant religieux Unitarisme
Dirigeant Eduardo V. Manalo
Localisation 147 nations ou territoires
Site internet iglesianicristo.net

L'Iglesia ni Cristo (prononciation en pilipino : [ɪgleʃɐ ni kɾisto], en français : Église du Christ, en anglais : Church of Christ, INC) est une religion de dénomination internationale chrétienne, originaire des Philippines. Elle fut enregistrée et prêchée en 1914 par Felix Manalo, qui devint le premier pasteur exécutif.

Caractéristiques modifier

L'Iglesia ni Cristo se proclame comme étant la seule vraie Église et la restauration de l'Église d'origine, fondée par Jésus-Christ, et prétend que toutes les autres Églises chrétiennes, telle l'Église catholique romaine, sont apostates. D'après sa doctrine, son enregistrement officiel sous le gouvernement philippin, le , par Manalo est confirmé par ses membres comme étant le dernier messager de Dieu, est un acte de la providence divine et l'accomplissement de la prophétie biblique concernant le rétablissement de l'Église du Christ en Extrême-Orient (Far East) avec la venue du septième sceau, marquant la fin des temps dans l'Apocalypse.

L'Iglesia ni Cristo ne reconnaît pas la divinité de Jésus, se réclamant de l'unitarisme. Elle ne célèbre pas les fêtes chrétiennes comme Noël ou Pâques et maintient l'interdit de la consommation du sang des animaux. Elle est anticatholique et nationaliste[1],[2].

Histoire modifier

À la mort de Manalo en 1963, l'Iglesia ni Cristo était une Église à l'échelle nationale avec 1250 chapelles locales et 35 grandes cathédrales. Son fils, Eraño G. Manalo, devint le chef de l'Église et mena une campagne de développement et d'internationalisation de l'Église jusqu'à sa mort, le . Son fils, Eduardo V. Manalo, lui a succédé comme pasteur exécutif. En 2010, le recensement des Philippines par le Bureau national des statistiques (National Statistics Office) a révélé que 2,45 % de la population dans les Philippines est affiliée à l’Iglesia ni Cristo, la quatrième plus grande dénomination religieuse aux Philippines, après l'Église catholique romaine (80,6%), l'islam (5,6%) et l'évangélisme (2,68%).

Le , par la proclamation n°815, le gouvernement philippin déclara l'année 2014 comme « année du centenaire de l’Iglesia ni Cristo » (Iglesia ni Cristo Centennial Year). La proclamation fut délivrée afin « d’améliorer la sensibilisation du public » sur ses contributions au développement national.

En 2015, La Croix rapporte que l'Iglesia ni Cristo, qualifiée de secte par le journal, est accusée d'enlèvement et séquestration par d'anciens membres, alors que des soupçons de corruption s'accumulent[1].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. a et b M.M., « La secte philippine Iglesia ni Cristo dans la tourmente », sur la-croix.com, (consulté le ).
  2. (en) Matt Stefon, « Iglesia ni Cristo », sur britannica.com (consulté le ).

Liens externes modifier