Ieronim Ouborevitch

militaire soviétique
Ieronim Ouborevitch
Biographie
Naissance
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Antandraja (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 41 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Иероним УборевичVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Allégeance
Formation
Activité
Parentèle
Boris Uborevich-Borovsky (d) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Parti ouvrier social-démocrate de Russie (bolchevik) (d) ( - )
Parti communiste de l'Union soviétique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Komandarm de 1er rang (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
Ordre du Drapeau rouge
Honorary Revolutionary Weapon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ieronim Petrovitch Ouborevitch (en russe : Иероним Петрович Уборевич ; en lituanien : Jeronimas Uborevičius) (né le et décédé le ) était un commandant militaire de l'Armée rouge au cours de la guerre civile.

Biographie modifier

Ieronim Ouborevitch s'éleva jusqu'au grade de commandant de l'armée, première classe, soit l'équivalent de général lorsque les grades de l'armée tsariste furent réintroduits.

Il commandait les forces de l'Armée rouge qui prirent Vladivostok le .

 
1921 congrès de commandants de l'Armée rouge avec David Lipets-Petrovsky, Nikolaï Petin, Semion Boudienny, Boris Chapochnikov, Vladimir Lazarevitch, Sergueï Kamenev, Pavel Lebedev, Kliment Vorochilov, Aleksandr Iegorov, Guillaume Harff et Sergueï Goussev.

Ouborevitch fut victime des purges de Staline dans l'Armée rouge à la fin des années 1930. En juin 1937, alors qu'il était commandant de la région militaire de Biélorussie, il fut jugé et exécuté dans l'affaire d'une prétendue Organisation militaire trotskyste anti-soviétique[réf. souhaitée]. Le bourreau Vassili Blokhine fut chargé de cette exécution.

Il fut réhabilité à titre posthume le 31 janvier 1957[1].

Notes et références modifier

  1. URSS La réhabilitation de plusieurs victimes de Staline est confirmée. Le Monde, 29 mars 1988. Lire en ligne

Source modifier

Liens externes modifier