Houshang Golshiri

écrivain iranien

Houshang Golshiri (en persan : هوشنگ گلشیری) (Ispahan, - Téhéran, ) est un écrivain et critique littéraire iranien.

Houshang Golshiri
Houshang Golshiri en 1975.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Imamzadeh Taher Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Programme international d'écriture de l'Iowa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Ahmad Golshiri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Barbad Golshiri (en)
Ghazal Golshiri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Siamak Golshiri (d) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Houshang Golshiri est né à Ispahan le (le 25e jour d'Esfand 1316 du calendrier persan) et a été élevé à Abadan. Sa famille était d'origine modeste. De 1955 à 1974, Golshiri vit à Ispahan, où il obtient une licence de persan à l'université d'Ispahan, et travaille également en tant qu'instituteur dans les villes et villages entourant Ispahan.

Golshiri a commencé à écrire des fictions à la fin des années 1950. Il publie des nouvelles dans le magazine Payam-e Novin puis dans d'autres au début des années 1960. Il fonde par la suite le magazine Jong-e Esfahan (1965-1973), principal journal littéraire publié ailleurs qu'à Téhéran. Il se fait connaître des cercles littéraires pour sa participation aux efforts visant à faire réduire la censure officielle. Le livre qui le rend célèbre est sa première nouvelle, Shazadeh Ehtejab (« Le Prince Ehtejab »), publié en 1968. Ce livre raconte l'histoire de la décadence de l'aristocratie, présentant entre les lignes les raisons pour lesquelles la monarchie est inaproppriée pour l'Iran. Peu après la production d'un film tiré de cette nouvelle, les autorités de la dynastie Pahlavi le font arrêter et incarcérer pendant près de six mois.

Il voyage aux États-Unis en 1978. De retour en Iran au début de 1979, Golshiri se marie avec Farzaneh Taheri, à qui il confie l'édition de ses écrits, qui est active dans l'Association des écrivains iraniens et qui est aussi critique littéraire.

En 1990, sous un pseudonyme, Golshiri publie une nouvelle traduite appelée King of the Beknighted dans laquelle il fustige la monarchie iranienne, la littérature persane, le parti Tudeh (communiste) et la République islamique.

Il a reçu le Prix de la paix Erich-Maria-Remarque en 1999.

Golshiri meurt le à l'hôpital Mehr de Téhéran des suites d'une longue maladie.

Œuvres modifier

  • Mesl-e hamisheh (« Comme toujours ») - 1968
  • Shazadeh Ehtejab (« Le Prince Ehtejab ») - 1968-1969
  • Keristin ba Kid (« Christine et l'enfant ») - 1971
  • Namazkhaneh-ye kuchek-e man (« Ma petite pièce pour prier ») - 1975
  • Barreh-ye Gomshodeh-ye ra'i: (jeld-e Avval) tadfin-e Zendegan (« L'agneau perdu de Ra'i (volume 1) : Enterrement du vivant ») - 1977
  • Massoum-e pandjom (« Le Cinquième innocent ») - 1980
  • Djobbeh khaneh (« L'Antique maison ») (1983)
  • Hadis-e mahigir va div (« L'Histoire du pêcheur et du démon ») - 1984
  • Pandj gandj (« Cinq trésors ») - 1989
  • Djen nameh (« Histoire du démon ») - 1998
  • Djedal-e naghsh ba naghash (« Combat du dessin avec le dessinateur ») - 1998
  • Bagh dar bagh (« Jardin dans le jardin ») - 1999
  • Chronique de la victoire des mages, traduction, notes et postface de Christophe Balaÿ. Paris : L’Inventaire, 1997. [Titre original : فتحنامهٔ مغان][1]

Notes et références modifier

  1. Mohammad Javad Kamali, La Bibliographie française de la littérature persane, Presse universitaire de Mashhad, 2014.

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