Horst Sindermann
Horst Sindermann, né le à Dresde et mort le à Berlin-Est, est un homme politique allemand. Il est président du Conseil des ministres de la République démocratique allemande de 1973 à 1976, et président du Chambre du peuple de 1976 à 1989.
Horst Sindermann | |
Fonctions | |
---|---|
Vice-président du Conseil d'État de la RDA | |
– (13 ans et 18 jours) |
|
Président | Erich Honecker Egon Krenz |
Président de la Volkskammer | |
– (13 ans et 15 jours) |
|
Prédécesseur | Gerald Götting |
Successeur | Günther Maleuda |
Président du conseil des ministres de RDA | |
– (3 ans et 26 jours) |
|
Président | Willi Stoph |
Prédécesseur | Willi Stoph |
Successeur | Willi Stoph |
Député de la Chambre du peuple | |
– (26 ans et 27 jours) |
|
Prédécesseur | Circonscription plurinominale |
Successeur | Joachim Pfeiffer |
Biographie | |
Nom de naissance | Horst Sindermann |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dresde (Royaume de Saxe, Empire allemand) |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Berlin-Est, (République démocratique allemande) |
Nationalité | Allemande (1915-1949) Est-allemande (1949-1990) |
Parti politique | KPD (1945-1946) SED (1946-1990) |
|
|
Présidents du conseil des ministres de RDA | |
modifier |
Biographie
modifierMembre du Parti communiste d'Allemagne, Horst Sindermann a passé la Seconde Guerre mondiale en prison. Après la guerre, il est éditorialiste et responsable des sections de Chemnitz et Leipzig du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Entre 1954 et 1963, il dirige le département d'agitation du Comité central du SED. En 1961, en tant que chef du département d'agitation au Comité central, il invente le terme « rempart antifasciste » pour le mur de Berlin[1].
Député à la Chambre du peuple de 1963 à 1969, puis président de cette Chambre de 1976 à 1989, il est également membre du bureau politique. En tant que représentant du SED, Horst Sindermann prend la parole lors des commémorations de la libération du camp de concentration de Sachsenhausen au Mémorial national de la RDA[2].
Il est exclu du SED/PDS le 3 décembre 1989 et est temporairement placé en détention préventive. Le parquet ainsi qu'une commission de la Chambre du peuple enquêtent sur lui, le soupçonnant d'avoir abusé de ses privilèges. Il n'y a cependant pas eu d'inculpation[3].
Notes et références
modifier- (de) Michael Kubina, Die SED und ihre Mauer. In: Klaus-Dietmar Henke: Die Mauer. Errichtung, Überwindung, Erinnerung. Deutscher Taschenbuch-Verlag, München 2011, (ISBN 978-3-423-24877-8), p. 87.
- (de) Anne-Kathleen Tillack-Graf, Erinnerungspolitik der DDR. Dargestellt an der Berichterstattung der Tageszeitung „Neues Deutschland“ über die Nationalen Mahn- und Gedenkstätten Buchenwald, Ravensbrück und Sachsenhausen, Frankfurt am Main, Peter Lang, (ISBN 978-3-631-63678-7), p. 15, 17–18, 28, 31, 33, 36, 38–39, 41–42, 44, 58, 63–64, 66, 80–81.
- (de) « Gestorben - Horst Sindermann », Der Spiegel,
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :