AGT 1500
Vue du moteur
Des Marines déposent le groupe motopropulseur comprenant l'AGT 1500 dans le compartiment moteur d'un M1A1, à Camp Coyote, au Koweït, en février 2003.

Constructeur Lycoming, Honeywell
Utilisation M1, M1A1 et M1A2 Abrams
Caractéristiques
Type Turbomoteur
Longueur 1 629 mm
Masse 1 134 kg
Composants
Compresseur compresseur axial à 9 étages et centrifuge à 1 étage[1]
Chambre de combustion annulaire, à flux inversé
Turbine axiale à 2 étages (générateur de gaz)
axiale libre à 2 étages (turbine libre de puissance)
Performances
Puissance maximale 1 500 ch à 3000 tr/min ou 1100 kW
Taux de compression 14,5:1
Température Entrée Turbine 1193 °C (1466 K)
Consommation spécifique à sec 300 g/kWh kg/(kN⋅h)

Le AGT 1500 est un turbomoteur américain conçu par Lycoming à partir de 1964 pour propulser des chars de combat. Depuis sa mise en service sur le char M1 Abrams en 1981, il a accumulé plus de 39 millions de miles d'utilisation[2].

Historique modifier

Initialement conçu par la Lycoming Turbine Engine Division dirigée par l'ingénieur autrichien A. Franz, dans l'usine Avco de Stratford, ce moteur équipe les chars de combat de la série Abrams. En 1995, la production fut déplacée dans le dépôt de l'US Army (en) d'Anniston, en Alabama, après la fermeture de l'usine de Stratford[3].

Au début des années 1970, l'AGT1500 fut développé en PLT27, un turbomoteur léger pour hélicoptères. Ce moteur perdit face au General Electric T700 (GE12) dans trois compétitions distinctes pour motoriser les UH-60, AH-64 et SH-60[4].

Caractéristiques modifier

L'AGT1500 mesure 1 629 mm de long pour une hauteur de 808 mm. Il développe une puissance maximale de 1 500 ch (1 120 kW) et un couple maximal de 5 355 N m à 1 000 tr/min[2]. Il peut utiliser une large variété de carburants, parmi lesquels les carburants aviation, l'essence, le gazole[2].

Notes et références modifier

  1. (en) « AlliedSignal AGT 1500 »  , sur tfd.chalmers.se, (consulté le )
  2. a b et c (en) « AGT 1500 Battle Tank Turboshaft Engine », Honeywell (consulté le ).
  3. (en) John Pike, « Stratford Army Engine Plant (SAEP) », Global Security.org, (consulté le ).
  4. (en) Leyes 1999, p. 218.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier