Homer Plessy

militant afro-américain des droits civiques
Homer Plessy
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
La Nouvelle-Orléans
Sépulture
Cimetière Saint Louis de la Nouvelle Orléans
Nom de naissance
Homère Patrice Adolphe Plessy,
Nationalité
américaine
Activité
Militant des droits civiques,
Père
Joseph Adolphe Plessy
Mère
Rosa Debergue
Autres informations
Parti politique
Parti Républicain
Membre de
Franc-Maçonnerie[1]
Condamné pour
Violation du Separate Car Act, 
Vue de la sépulture.

Homer Patrice Adolphe Plessy, (également orthographié Omer Plessy) né probablement le à La Nouvelle-Orléans dans l'État de la Louisiane et mort le , à La Nouvelle-Orléans dans le quartier du Tremé, est un américain créole de Louisiane francophone, principalement connu en raison de sa qualité de plaignant dans l'affaire Plessy v. Ferguson qui a fait l'objet d'un arrêt rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1896 légalisant la ségrégation raciale dans les États du Sud.

Biographie modifier

Une biographie lacunaire modifier

La biographie de Homer Plessy est lacunaire, du fait que son nom est rendu célèbre par l'arrêt rendu par la Cour suprême des États-Unis concernant la plainte Plessy v. Ferguson. C'est par cette affaire que Homer Plessy, un obscur cordonnier, sort de l'anonymat. En dehors de cette affaire la vie de Homer Plessis aurait été ordinaire sans qu'il y ait eu motif à en parler. D'où la prudence nécessaire quant aux données de sa biographie. Cela commence avec la difficulté à établir avec précision sa date de naissance. Certaines sources ne citent ni sa date de naissance, ni sa date de mort. Dans d'autres sources, il est présumé qu'il serait né aux alentours de l'année 1858, puis sa date de naissance est révisée par sa date de décès indiquée sur sa tombe où il est gravé qu'il est mort à l'age de 63 ans en 1925, donc il serait né en 1862, ou 1863[2],[3],[4],[5]. D'autres sources, ayant retrouvé son acte de naissance disent qu'il serait né le jour de la Saint Patrick de l'année 1863 donc le de cette même année, mais dans les destructions des archives et registres liées à la guerre de Sécession, on ne peut clairement affirmer la véracité de cet acte[6].

Son ascendance modifier

Le grand père paternel de Homer Plessy est un certain Germain Plessy né à Bordeaux aux environs de l'année 1777. Lui et son frère Dominique Plessy fuyant la révolution haïtienne menée par Toussaint Louverture, débarquent à La Nouvelle Orléans. La date de leur arrivée n'est pas connue, mais les registres de la mairie de La Nouvelle-Orléans font état de Germain Plessy, comme gérant de l'entreprise « Germain Plessy and Co ». Son nom apparaît également en 1827 dans les archives du tribunal du 1er district judiciaire de la Louisiane pour avoir déposé trois plaintes au civil. Son nom apparaît également dans les archives de la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans comme étant un bon parrain[7].

Germain Plessy vivait avec Catherina Mathieu, cette dernière est une femme de couleur libre née en 1782, fille d'un Français Mathieu Devaux et d’une certaine Agnès, elle aussi une femme de couleur libre. Germain Plessy et Catherina Mathieu donnent naissance à huit enfants, dont le père de Homer Plessy, Joseph Adolphe Plessy né le . Joseph Adolphe Plessy épouse officiellement Rosa Debergue, comme l'atteste son acte de naissance. Elle est née aux alentours de l'année 1835, de Michel Debergue et de Josephine Blanco. Rosa Debergue est une créole de couleur libre. Joseph Adolphe Plessy et Rosa Debergue Plessy sont l'un comme l'autre des francophones et des catholiques[8].

Vie privée modifier

Le , Homer Plessy épouse Louise Bordenave.

Homer Plessy meurt des suites d'une cirrhose et d'athérosclérose, dans le quartier du Tremé de La Nouvelle Orléans comme l'atteste son certificat de décès[9],[10].

L'affaire Plessy v. Ferguson modifier

Le contexte modifier

 
Plaque de bronze sur le côté de la tombe de Plessy à la Nouvelle-Orléans, Louisiane

Homer Plessis fait partie du Comité des Citoyens (en) dirigé par Louis A. Martinet (en) et Alexander A. Mary , un groupe de défense des droits civiques composé d'Afro-Américains, de Blancs et de Créoles de la Louisiane. Ce Comité s'est vigoureusement opposé à la promulgation récente du Separate Car Act, et souhaite en tester la constitutionnalité et pour cela, le Comité fait appel au service d'un avocat Albion Winegar Tourgée[11],[12],[13],[14].

Les faits modifier

En 1892, le Comité des Citoyens demande à Plessy d'accepter de violer la loi de Louisiane sur les voitures séparées qui exigeait la ségrégation raciale dans les trains de voyageurs. Le , Plessy, alors âgé de trente ans et ressemblant à un homme blanc par sa couleur de peau et d'autres caractéristiques physiques, achète un billet de première classe sur l'East Louisiana Railroad entre la Nouvelle-Orléans et Covington, le siège de l'actuelle paroisse suburbaine de Tammany. Il est assis dans la voiture passager « réservée aux blancs ». Lorsque le contrôleur vient récupérer son billet, Plessy lui dit qu'il est blanc à 7/8e et qu'il refuse de s'asseoir dans la voiture « réservée aux noirs ». Plessy est immédiatement arrêté par le détective Chris C. Cain, puis incarcéré à la prison de la paroisse d'Orléans et libéré le lendemain avec une caution de 500 $ (corrigé de l'inflation, cela équivaut à la somme de 16 000 $ en 2023[15])[13],[14].

Le procès auprès du tribunal pénal du district de la Paroisse de la Nouvelle-Orléans modifier

Le cas de Plessy est entendu par le juge John Howard Ferguson (en) un mois après son arrestation. Ses avocats Albion Tourgée et Samuel F. Phillips (en)[16] ont fait valoir que les droits civiques de Plessy, accordés par les Treizième et Quatorzième amendements de la Constitution américaine, avaient été violés, que les lois ségrégatives sont comme une marque de servitude collée sur le front des gens de couleur, le juge John Howard Ferguson réfute cet argument en s'appuyant sur la décision de la Cour suprême du Massachusetts (en) rendu sur le cas Roberts v. City of Boston (en)[17] qui garantit la constitutionnalité de la ségrégation au sein des établissements scolaires de la ville de Boston au nom du principe equal but separate et par conséquent juge que la Louisiane, en vertu de la loi de l'État, avait le pouvoir de fixer des règles qui réglementaient les activités ferroviaires à l'intérieur de ses frontières[13],[18],[14].

L'arrêt rendu par la Cour suprême de Louisiane modifier

La Cour suprême de Louisiane (en) confirme la décision de Ferguson et refuse d'accorder une nouvelle audience. Cependant, elle permet un appel pour une requête en vice de procédure (writ of error). Cette requête est acceptée par la Cour suprême des États-Unis.

L'arrêt rendu par la Cour suprême des États-Unis modifier

La Cour suprême des États-Unis est composée de cinq républicains et de quatre démocrates. Majoritairement ils sont conservateurs et ne sont guère enclins à changer l'ordre social. Le , les débats autour de l'affaire Plessy v. Ferguson débutent. Albion Tourgée fait valoir que l'État de Louisiane avait violé le Treizième amendement qui accorde la liberté aux esclaves, et le Quatorzième amendement qui stipule qu'« aucun État ne fera ou n'appliquera aucune loi qui abrégera les privilèges ou immunités des citoyens des États-Unis; ni tout État privera toute personne de sa vie, de sa liberté et de ses biens sans procédure régulière. »[2],[13],[19],[20].

Le , le juge Henry Billings Brown (en) rend l'opinion majoritaire en faveur de l'État de Louisiane. L'avis est en partie libellé comme suit : « Le Quatorzième amendement avait sans aucun doute pour but de faire respecter l'égalité absolue des deux races devant la loi, mais dans la nature des choses, il ne pouvait pas avoir pour but d'abolir les distinctions fondées sur la couleur ou d'imposer le social, en distinction de l'égalité politique, ou un mélange des deux races à des conditions insatisfaisantes pour les deux... »[18].

La seule voie dissidente est celle du juge John Marshall Harlan, un républicain du Kentucky qui réaffirme que la constitution américaine est « indifférente à la couleur de peau » (color blind) et déplore une décision qui ne peut qu'attiser la méfiance des Afro-Africains et maintenir le préjugé de l'infériorité des Noirs auprès des Blancs[21],[22],[23].

La fin de la doctrine « séparés mais égaux » modifier

La doctrine « Séparés mais égaux », consacrée par l'arrêt Plessy, est restée valable jusqu'en 1954, date à laquelle elle a été renversée par la décision de la Cour suprême dans l'affaire Brown v. Board of Education, et plus tard complètement prohibée par le Civil Rights Act de 1964. Bien que l'affaire Plessy n'ait pas concerné l'éducation, elle a constitué la base juridique de systèmes scolaires séparés pour les cinquante-huit années suivantes[24],[25],[2].

La vie de Plessy après le jugement de la Cour suprême modifier

Après la décision de la Cour suprême, Plessy est tombé dans un relatif anonymat. Marié sans enfants[26], il continue de participer à la vie religieuse et sociale de sa communauté. Il occupe divers emplois tels qu'ouvrier, magasinier, commis, il termine sa vie professionnelle comme collecteur de primes d'assurance pour la People's Life Insurance Company[21]. Il est mort en 1925 à l'âge de 62 ans, à La Nouvelle-Orléans, les sources indiquant qu'il serait mort à Metairie sont probablement liées à une fausse information d'une version de l'article de la Wikipédia anglophone[27],[28],[29]. L'annonce de son décès indique « Homer Plessy - le dimanche 1er mars 1925, à 5 h 10, époux bien-aimé de Louise Bordenave ». Il est enterré dans la tombe de la famille Debergue-Blanco au cimetière Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans[30].

L'héritage historique de Homer Plessy modifier

 
L'arrière de la marque placée le 12 février 2009, rappelant l'arrestation de Homer Plessy pour avoir violé la loi ségrégationniste de l'État.

Le 12 février 2009, la Fondation Plessy & Ferguson de La Nouvelle-Orléans a honoré les succès du mouvement des droits civiques en participant à la pose d'une marque historique (Historical Marker) à l'angle des rues Press et Royal, site de l'arrestation d'Homer Plessy à la Nouvelle-Orléans en 1892 . Le 10 février 2009, Keith Plessy et Phoebe Ferguson, descendants des deux principaux intervenants des deux côtés de la Cour suprême, sont apparus ensemble sur la chaîne de télévision WLTV à la Nouvelle-Orléans . Ils ont annoncé la création de la Fondation Plessy & Ferguson pour l'éducation, la préservation et la sensibilisation. La fondation travaillera à créer de nouvelles façons d'enseigner l'histoire des droits civils à travers le cinéma, l'art et les programmes publics conçus pour faire comprendre ce cas historique et ses effets sur la conscience américaine. Keith Plessy et Phoebe Ferguson sont aussi apparus ensemble sur le site des voies ferrées de la Nouvelle-Orléans où Homer Plessy s'était vu refuser un siège[31].

La réhabilitation de Homer Plessy modifier

Le , le Gouverneur de la Louisiane, John Bel Edwards réhabilite la mémoire de Homer Plessis par une amnistie posthume, annulant ainsi sa condamnation pour violation du Separate Car Act, en rappelant la justesse de son combat contre la ségrégation. La cérémonie s'est déroulée en la présence des descendants d'Homer Plessis et du juge John Howard Ferguson (en), d'élus, et d'universitaires[32],[33],[34].

Confusion de photos modifier

Les photos de PBS Pinchback sont souvent décrites à tort comme des photos de Homer Plessy. Aucune photo de Plessy n'est connue, ni authentifiée comme telle[35].

Références modifier

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  4. (en-US) Henry Louis Gates Jr. & Evelyn Brooks Higginbotham (dir.), African American National Biography, vol. 6 : Moore, Lenny-Romain, New York, Oxford University Press, USA, , 688 p. (ISBN 9780195160192, lire en ligne), p. 372-373
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  7. (en-US) Keith Weldon Medley, We as Freemen : Plessy v. Ferguson, Gretna, Louisiane, Pelican Publishing Company, , 252 p. (ISBN 9781589801202, lire en ligne), p. 19-21
  8. Keith Weldon Medley, op. cit. (lire en ligne), p. 21-23
  9. https://www.wikitree.com/photo.php/7/7e/Plessy-1.jpg
  10. (en-US) « Homer Plessy's 1925 Death Certificate », sur Le Comité des archives de la Louisiane
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  35. (en-US) Mike, « No, Internet, this is not Homer Plessy. But who is it? », nola.com, Nola Media Group, (consulté le )

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et des manuels de références modifier

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Articles modifier

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Liens externes modifier