Le terme Hitomishiri désigne au Japon un état psychologique du jeune enfant, au moment où, commençant à distinguer sa mère des autres personnes présentes autour de lui, il éprouve une anxiété, et un comportement violent à l'égard des étrangers et ressent le besoin de se rapprocher de sa mère[1].

Cet état mental, traduit par le psychanalyste René Spitz[1] comme « la crainte des étrangers »[2],[3], ou « l'angoisse des 8 mois », est parfois utilisé par des adultes[2] pour décrire une faiblesse psychologique en présence d'étrangers. Cette persistance à l'âge adulte de l’hitomishiri est intéressante, car elle survient assez fréquemment au Japon, se traduisant par une difficulté morbide à être en relation avec les autres[1].

Références modifier

  1. a b et c Takeo Doï, The Anatomy of Dependence, p. 105
  2. a et b Takie Sugiyama Lebra, Japanese patterns of behavior, 1976, p. 222
  3. Phobies sociales au Japon: timidité et angoisse de l'autre, 1998, p. 85

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier