Condition des femmes au Bénin

histoire des femmes au Bénin

Comme dans d'autres pays africains, l'histoire des femmes au Bénin est marquée par le poids des traditions, mais, au Bénin également, celles-ci jouent un rôle majeur dans le développement local en milieu rural[1]. Héritières symboliques des amazones du Dahomey[2], elles luttent pour leurs droits et commencent à accéder, en nombre limité, à tous les secteurs professionnels et échelons de la société[3], s'appuyant sur le dynamisme du milieu associatif, l'évolution progressive du cadre juridique et les mutations du monde contemporain, notamment celles liées aux technologies.

Famille à Porto-Novo en 2010.

Évolution du cadre juridique modifier

Longtemps régi par le patriarcat, le Bénin reconnait l'égalité entre hommes et femmes dans l'article 124 de la constitution du 11 décembre 1990[4]. Le Bénin a ensuite mis en place plusieurs dispositions juridiques qui protègent les droits des femmes béninoises. En 1992, le Bénin a ratifié la convention sur l'élimination de toutes formes de discriminations à l'égard des femmes (CEDEF)[5], ce qui a été suivi par la promulgation du code des personnes et de la famille en 2004[6].

Avortement modifier

Le 20 octobre 2021 le parlement béninois a adopté un amendement à la loi de 2003 sur la santé sexuelle et la reproduction (SSR)[7]. Selon la précédente loi béninoise sur l'avortement, adoptée en 2003, une femme ne pouvait interrompre sa grossesse que si sa vie était en danger, si la grossesse résultait d'un inceste ou d'un viol, ou si le fœtus présentait un état pathologique particulièrement grave[8]. Une liste d'experts sélectionnés était autorisée à examiner une grossesse afin de déterminer si la seule option pour sauver la vie d'une femme était de provoquer l'avortement[9].

Le recours à l'IVG à la demande de la femme enceinte est autorisé par la loi du 20 octobre 2021[10],[11].

Histoire modifier

Monde rural, pauvreté modifier

Polygamie modifier

Inégalités liées au genre, polygamie, violences conjugales, mariages forcés et mariages précoces ont lieu au Bénin.

Politique modifier

 
Rafiatou Karimou, première femme ministre.

Dans une société rurale et patriarcale, les femmes n'ont guère eu de possibilités de faire entendre leur voix[12]. Les amazones du Dahomey, proches du roi, avaient elles-mêmes peu de pouvoir[13]. Après l'indépendance, les différentes constitutions garantissent aux citoyens une égalité de principe, mais ces dispositions sont peu respectées et souvent limitées par le droit coutumier[réf. nécessaire].

En 2020), en politique, l'empowerment (ou « autonomisation », en français du Québec) des Béninoises reste modéré, selon les indicateurs disponibles à cette date[réf. nécessaire].

Chef de l'État ou de Gouvernement modifier

Comme dans 84 autres pays du monde (en 2020), il n'y a jamais eu de femme à la tête de l'État[14].

Ministres modifier

Rafiatou Karimou, nommée ministre de la Santé en 1989, est la première femme ministre du Bénin[15]. Trente ans plus tard, le classement international établi au 1er janvier 2019 par l'Union interparlementaire (IPU) place le Bénin en 106e position sur 188 pays, avec 4 femmes sur un total de 22 ministres, soit 18,2 %[16].

Le gouvernement formé par le président Patrice Talon le 5 septembre 2019 compte 24 ministres, dont 5 femmes : Adidjatou Mathys (Travail et Fonction publique), Véronique Tognifodé Mewanou (Affaires sociales et Microfinance), Éléonore Yayi Ladekan (Enseignement supérieur et Recherche scientifique), Aurélie Adam Soule (Économie numérique et Digitalisation), Shadiya Alimatou Assouman (Industrie et Commerce[17]).

Députées modifier

À la même date, l'IPU a également recensé le nombre de femmes siégeant au Parlement. Pour sa 7e législature, le Bénin se situe en 175e position, avec 6 femmes sur les 83 sièges de l'Assemblée nationale, soit 7,2 %[16]. Abiba Dafia est la seule à siéger au Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi[18]). Plusieurs sont des députées sortantes, telles Claudine Prudencio, ou Rosine Vieyra Soglo.

Dans la perspective des élections législatives d'avril 2019, les femmes espèrent améliorer leur représentativité avec au moins 30 % des sièges[19], mais n'obtiennent pas le score escompté : la 8e législature du Bénin ne comprendra que 7 femmes sur 83 sièges : Eugénie Chantal Ahyi Dedevi, Mariama Baba Moussa, Eniola Awou Bissiriou, Mariam Chabi Talata, Rosine Dagniho, Sèdami Mèdégan Fagla, Sofiatou Schanou[20]. Mariam Chabi Talata est nommée première vice-présidente de l'Assemblée nationale, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste[21].

En novembre 2019 un nouveau code électoral, qui entrera en vigueur en 2021, est adopté. Le nombre de députés est porté de 83 à 109 sièges, dont 24 exclusivement réservés aux femmes à raison d’une femme par circonscription électorale[22].

Cheffes de partis et militantes modifier

Rosine Vieyra Soglo, épouse du président Nicéphore Soglo, élue députée à plusieurs reprises, a joué un rôle actif avant de se retirer de l'arène politique en 2019[21].

Amissétou Affo Djobo, qui a rejoint l'opposition, est une ancienne députée[21].

Claudine Prudencio, députée lors des 6e et 7e législatures, est par ailleurs la seule femme présidente d'un parti politique au Bénin, l'Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN). Elle siège en outre au Parlement panafricain depuis 2019[21].

Diplomates modifier

En 2016, la femme de lettres Agnès Avognon Adjaho est nommée ambassadrice près le Saint-Siège[23].

Sport modifier

Dans un monde rural traditionnel, les femmes pratiquent au quotidien des activités très physiques, qu'on ne peut cependant pas qualifier de « sportives[24] ».

Au XIXe siècle, les amazones du Dahomey sont les premières à se soumettre délibérément à un véritable entraînement : échauffement matinal, course à pied, parcours du combattant, séances de tir, d'escrime, de lutte, parfois en présence du roi[25]. Lors des parades de l'armée dahoméenne à Abomey, elles suscitent l'étonnement, l'admiration, voire la crainte des spectateurs[26].

Cependant, au XXIe siècle, par attachement à leur culture et à leurs valeurs, les familles laissent encore à contre-cœur les filles se diriger vers les disciplines sportives. Comme en matière d'éducation, l'accompagnement des parents s'avère nécessaire[24], car beaucoup d'hommes, voire les autres femmes, comprennent difficilement leur choix. En football, les exemples relayés par les médias, parfois les encouragements de frères footballeurs ou d'un père entraîneur, le soutien d'un conjoint partageant leur passion, permettent à certaines de tenir bon[27].

Si des rencontres internationales ont eu lieu dès 2006, le Bénin ne dispose pas à ce jour de véritable équipe féminine nationale, d'où son absence dans les tournois de football féminin, autant en Afrique qu'au niveau mondial. C'est pourquoi, en 2020, le ministre des Sports, Oswald Homeky et le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, signent avec la FIFA une convention du football des jeunes et du football féminin[28].

Parmi les autres sports, c'est en athlétisme que les Béninoises ont remporté le plus de titres, notamment Sonya Agbessi (1972-) (triple saut), la Franco-Béninoise Fabienne Feraez (1976-) (sprint), Noélie Yarigo (1985-) (800 mètres), demi-finaliste aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, une autre Franco-Béninoise, Isabelle Yacoubou (1986-) qui se distingue d'abord au lancer du poids, avant d'opter pour le basket-ball, Souliath Saka (1991-) (200 mètres et 400 mètres), Odile Ahouanwanou (1991-) (heptathlon), Pascaline Adanhouegbe (1995-) (lancer du javelot).

En karaté, Océanne Mylène Ganiero (1994-) remporte plusieurs médailles au niveau international[29].

Armée et forces de l'ordre modifier

Armée
 
Amazones du Dahomey vers 1890.

L’idée d’insertion des femmes dans les Forces armées béninoises (FAB) trouve ses racines dans l'histoire des Amazones du Dahomey[30], convoquées chaque fois que l'on aborde la problématique des femmes-soldats.

Les données chiffrées concernant les forces armées actuelles sont peu diffusées au Bénin. Cependant, en 2017, une publication de l'International Institute for Strategic Studies (IISS) évaluait les troupes régulières à 7 250 soldats actifs[31]. La même source porte l'effectif militaire total (actifs, réservistes et paramilitaires) à 9 750[32].

 
Remise de médailles à 450 casques bleus béninois, dont 21 femmes (Kalemie, RDC, 2017).

On ne peut qu'avancer des hypothèses quant à la proportion de femmes. Selon une source militaire française, ce pourcentage pourrait s'élever à 15%[33].
À titre indicatif, on sait qu'à la rentrée 2019, le lycée militaire qui forme les jeunes filles à Natitingou (Atacora), a accueilli 36 nouvelles élèves, sélectionnées à l'issue d'un concours national, à raison de 3 pour chacun des 12 départements du Bénin, mais elles choisiront peut-être d'autres voies[34].

Pour les femmes militaires, les difficultés demeurent importantes et la société civile reste souvent sceptique. Entre outre, la vie privée est souvent mise entre parenthèses. Mariages et maternités sont encadrés par le règlement, notamment par un décret du 30 octobre 1979 : ainsi une femme ne peut envisager une grossesse que 3 ans après son recrutement si elle épouse un militaire et 5 ans s'il s'agit d'un civil[35]. Néanmoins, en 2019, la Cour constitutionnelle réhabilite deux jeunes femmes radiées de l'armée après une grossesse, la sentence ayant été jugée contraire à la Constitution et à la Charte africaine des droits de l'homme[36].

Aux yeux de l'opinion publique nationale et internationale, c'est à Paris que les Béninoises obtiennent une forme de consécration. En 2010, lors du défilé militaire du 14 Juillet, qui a lieu chaque année sur l'avenue des Champs-Élysées, les pays africains sont à l'honneur à l'occasion du 50e anniversaire des indépendances[33]. La délégation béninoise, exclusivement composée de femmes, est très remarquée, hommes politiques et médias ne manquant pas de faire référence aux Amazones du Dahomey[37].

Police républicaine

Elle résulte de la fusion en 2018 de la Police et de la Gendarmerie en une « force unique de sécurité intérieure[38] ».

En octobre 2018 à Cotonou, son personnel féminin bénéficie d'une formation sur le concept de la police communautaire[39].

Le 8 mars 2019, les femmes fonctionnaires de la Police républicaine, tous grades confondus, marquent la journée internationale des femmes par une campagne de sensibilisation[40]. Leurs effectifs ne sont pas publiés.

Éducation et culture modifier

Femmes de lettres modifier

Scientifiques modifier

  • Loko Yêyinou Laura Estelle

Concours d'étudiantes modifier

Autres modifier

Associations œuvrant pour les droits des femmes modifier

Association internationale des femmes juges modifier

Jeanne-Agnès Ayadokoun, née en 1954, est une magistrate béninoise œuvrant pour l'amélioration des droits des femmes, en particulier dans le domaine des héritages de biens immobiliers[41],[42],[43]. Elle est membre du Conseil supérieur de la magistrature du Bénin et préside la section béninoise de l’Association internationale des femmes juges[42].

 
Etôdé pour la justice et les droits des femmes et filles (Abomey).

Fondation Claudine Talon modifier

La fondation Claudine Talon est une association créée en 2017 par Claudine Talon, épouse du président Patrice Talon et Première dame du Bénin. Elle a pour mission principale d'améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants en situation difficile au Bénin[44].

Fondation Batonga modifier

La fondation Batonga est une Organisation à but non lucratif créée en à Washington (district de Columbia) par Angélique Kidjo, artiste chanteuse d'origine béninoise afin de promouvoir l'éducation primaire et secondaire pour les jeunes filles[45].

Social Watch Bénin modifier

Social Watch Bénin est un réseau d’ONG et d’associations crée en 2005, pour promouvoir le contrôle citoyen de l'action publique, dans plusieurs domaines en visant le budget national et la stratégie de réduction de la pauvreté aussi bien au niveau national qu’au niveau de plusieurs communes du Bénin.

Fondation Regard d'Amour modifier

La Fondation Regard d'Amour est une association créée le 23 mai 1994 par Claire Houngan Ayémona, juriste et ancienne ministre de la Famille. Elle a pour objectif principal de garantir une vie meilleure et épanouir des enfants, surtout ceux en milieu rural et scolaire du Bénin.

Notes et références modifier

  1. Jamillah Kissira Falade, « La promotion de la femme rurale et la problématique du genre dans le développement du Bénin », in Revue internationale des sciences de l'organisation, 2016, no 2, p. 79-98, [lire en ligne]
  2. Hélène d'Almeida-Topor, « L'héritage », in Les Amazones, Paris, Rochevigne, 1984, p. 165-176 (ISBN 2-86737-007-8)
  3. Thécla Midiohouan, « La Femme dans la vie politique, économique et sociale en République Populaire du Bénin », in Présence africaine, no 141, 1er trimestre 1987, p. 59, [lire en ligne]
  4. « Bénin : ces femmes politiques qui ont fait 2019 », sur Banouto (consulté le )
  5. (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld | Bénin : information sur la violence conjugale, y compris sur la protection offerte par l'État et les services de soutien (2009-2015) », sur Refworld (consulté le )
  6. Loi du 24 août 2004
  7. (en) « FIGO releases statement welcoming Benin’s new law improving access to safe abortion », sur Figo (consulté le )
  8. (en-GB) Deutsche Welle (www.dw.com), « Benin liberalizes abortion law | DW | 10.11.2021 », sur DW.COM (consulté le )
  9. United Nations. Department of Economic and Social Affairs. Population Division, Abortion policies : a global review, United Nations, 2001-2002 (ISBN 92-1-151351-0, 978-92-1-151351-6 et 92-1-151361-8, OCLC 48213121)
  10. Agence France-Presse, « Au Bénin, l’Assemblée nationale vote la légalisation de l’avortement », sur lemonde.fr, (consulté le )
  11. (en) Ramatou Ouedraogo, « Benin's groundbreaking new abortion law will save the lives of many women », sur The Conversation (consulté le )
  12. (en) Mathurin C. Houngnikpo et Samuel Decalo, « Women », in Historical Dictionary of Benin, The Scarecrow Press, Lanham, Toronto, Plymouth, 2013 (4e éd.), p. 362 (ISBN 9780810871717)
  13. Hélène d'Almeida-Topor, Les Amazones, Paris, Rochevigne, 1984, 196 p.
  14. Global Gender Gap Report 2020 p. 93-94 [1]
  15. « Bénin. Une femme au gouvernement », Le Monde, 8 août 1989 [2]
  16. a et b « Femmes en politique : 2019 », Situation au 1er janvier 2019, à télécharger [3]
  17. Aboubacar Yacouba Barma, « Bénin : un nouveau gouvernement de 24 ministres sans grand changement », afrique.latribune.fr, 6 septembre 2019 [4]
  18. « L’Honorable Dafia Abiba : seule femme désignée pour siéger au Cos-Lépi », mamabenin.com, 20 avril 2018 [5]
  19. « Bénin: législatives 2019, les femmes à l’assaut de 30% des sièges du parlement », 8 janvier 2019 [6]
  20. Album photo des députés, Assemblée nationale du Bénin
  21. a b c et d « Bénin : Ces femmes politiques qui ont fait 2019 », Banouto, 7 mars 2020 [7]
  22. « Bénin : le Parlement adopte un nouveau Code électoral », Jeune Afrique, 15 novembre 2019 [8]
  23. « Agnès Adjaho, une femme de lettres au Vatican », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  24. a et b Maryse Assogbadjo, « Sport féminin au Bénin. Regard d’une ancienne joueuse », La Nation, 18 février 2020, [9].
  25. Hélène d'Almeida-Topor, Les Amazones, Paris, Rochevigne, 1984, p. 76.
  26. H. Almeida-Topor, Les Amazones, op. cit. p. 19.
  27. « Ces femmes qui font des métiers d’hommes : Dans l'univers des footballeuses béninoises ! », Benin Times, 16 février 2017, [10].
  28. « Football féminin et des jeunes : convention entre le Bénin et la FIFA », Banouto, 30 janvier 2020 [11].
  29. Bienvenu Djissa, « 12e Jeux africains Rabat 2019 : Océanne Ganiero décroche la première médaille pour le Bénin », sur differenceinfobenin.com, (consulté le ).
  30. Émile-Jules Abalot, Pascal Dakpo, Alphonse Gaglozoun et Grâce Logozo, « Dualité identitaire des femmes dans les écoles militaires du Bénin : féminité préservée ou masculinité recherchée ? », in Cahiers du Centre Béninois de la Recherche Scientifique et de l’Innovation , no 11, juin 2017, p. 153-174, [lire en ligne]
  31. « Classement des États du monde par effectif des armées nationales », The Military Balance 2017, sur atlasocio.com [12]
  32. « Classement des États du monde par effectif militaire total », The Military Balance 2017, sur atlasocio.com [13]
  33. a et b Des amazones sur les Champs-Élysées, Ministère des Armées (France), 1 min 21 s [14]
  34. « Liste des admises au lycée militaire de jeunes filles de Natitingou », Banouto, 3 septembre 2019 [15]
  35. « Ces femmes qui font des métiers d’hommes : À la découverte des femmes militaires ! », Benin Times, 18 février 2016, [16]
  36. Benjamin Lawson, « La Cour réhabilite deux militaires radiées de l’armée pour être tombées enceintes », La Nouvelle Tribune [17]
  37. « Voyage au cœur des armées », Jeune Afrique, 29 juillet 2010 [18]
  38. Aboubacar Yacouba Barma, « Bénin : Talon fusionne la police et la gendarmerie en une seule force », La Tribune. Afrique, 21 juillet 2017 [19]
  39. « Sécurité : le personnel féminin de la police républicaine en formation », ORTB, 2 min 16 s, vidéo mise en ligne le 30 octobre 2018, [20]
  40. « Célébration du 08 mars par le personnel féminin de la police républicaine », Police républicaine, République du Bénin [21]
  41. « FEMMES JUGES DU BENIN : VISAGES ET CONTRIBUTION A L EVOLUTION DU DROIT - PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
  42. a et b Claire Houngan Ayémonna et Association Internationale des Femmes Juges. Section Béninoise, Femmes juges du Bénin : visages et contribution à l'évolution du droit, AIFJ-Bénin, (ISBN 978-99919-66-68-7 et 99919-66-68-4, OCLC 318921647)
  43. (en) Gretchen Bauer et Josephine Dawuni, Gender and the Judiciary in Africa: From Obscurity to Parity?, Routledge, (ISBN 978-1-317-51649-1, lire en ligne)
  44. F. Aubin Ahéhéhinnou, « Fondation Claudine Talon, 1er soutien des meilleurs bacheliers », sur www.24haubenin.info, (consulté le )
  45. (en-US) « From potential to power », sur Batonga Foundation (consulté le )

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Émile-Jules Abalot, Pascal Dakpo, Alphonse Gaglozoun et Grâce Logozo, « Dualité identitaire des femmes dans les écoles militaires du Bénin : féminité préservée ou masculinité recherchée ? », in Cahiers du Centre béninois de la recherche scientifique et de l'innovation, no 11, juin 2017, p. 153-174, [lire en ligne]
  • Irène Albert, Des femmes, une terre. Une nouvelle dynamique au Bénin, L'Harmattan, 1993, 264 p. (ISBN 9782296283527)
  • Marie-Odile Attanasso, Femmes et pouvoir politique au Bénin, Friedrich-Ebert-Stiftung, Cotonou, 2012, 221 p., [lire en ligne]
  • Marie-Odile Attanasso, Femmes et pouvoir au Bénin. Des origines dahoméennes à nos jours, Cotonou, Imp. Copef, 2013, 220 p.
  • Yvette Onibon Doubogan, Entrepreneuriat féminin et développement au Bénin, L'Harmattan, 2019, 186 p. (ISBN 9782140115967)
  • Jamillah Kissira Falade, « La promotion de la femme rurale et la problématique du genre dans le développement du Bénin », in Revue internationale des sciences de l'organisation, 2016, no 2, p. 79-98, [lire en ligne]
  • David Godonou Houisna (dir.), Femmes du Bénin au cœur de la dynamique du changement social, Friedrich-Ebert-Stiftung, Cotonou, 2008, 304 p. (ISBN 978-99919-66-86-1) [lire en ligne]
  • Emma Agnéto Magbonde, « Les femmes de Ganvié, au Bénin, pour un développement durable et solidaire », in Fatou Sarr et Georges Thill (dir.), Femmes et développements durables et solidaires Savoirs, sciences, entrepreneuriat, Presses universitaires de Namur, 2006, (ISBN 9782870374061)
  • Thécla Midiohouan, « La Femme dans la vie politique, économique et sociale en République Populaire du Bénin », in Présence africaine, no 141, 1er trimestre 1987, p. 59-70, [lire en ligne]
  • Répertoire des femmes leaders au Bénin, Ministère de la Famille, des Affaires sociales, de la Solidarité nationale, des Handicapés et des Personnes du troisième âge, 2011, 409 p.
  • Mouhammadou Seidou Mama, Les femmes chefs de ménage au Bénin : une analyse exploratoire de la composition des ménages à partir des données individuelles d'un recensement, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2005, 177 p. (ISBN 2-87463-005-5) (texte remanié d'une thèse)
  • G. Pierre Mêtinhoué, « Les femmes ministres du Bénin entre 1989 et 1996 », in MultiFontaines, no 2, janvier 2015, p. 301-319, [lire en ligne]
  • Agossou-Arthur Vido et Marius Vido, Histoire des femmes du Sud-Bénin du XVIIe au XIXe siècle, Saint-Denis, Édilivre, 2015, 201 p. (ISBN 9782332934796)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier