Heyrieux

Heyrieux | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Canton | La Verpillière |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné |
Maire Mandat |
Daniel Angonin 2014-2020 |
Code postal | 38540 |
Code commune | 38189 |
Démographie | |
Population municipale |
4 695 hab. (2016 ![]() |
Densité | 337 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 37′ 48″ nord, 5° 03′ 50″ est |
Altitude | Min. 259 m Max. 381 m |
Superficie | 13,95 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.heyrieux.fr |
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Heyrieux est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes, qui fait partie de l'aire urbaine de Lyon.
GéographieModifier
Heyrieux est situé à 25 kilomètres au sud-est de Lyon, entre les Alpes et le Massif central. Le village s'élève à une altitude de 295 m. Les habitants d'Heyrieux sont les Heyriards. Les communes voisines sont Grenay, Saint-Quentin Fallavier, Diémoz, Valencin et Saint-Pierre-de-Chandieu.
HistoireModifier
Heyrieux vient du latin Arrius, dignitaire romain, qui n'est autre que le nom du fondateur de la ville durant l'ère romaine[réf. nécessaire]. Arrius étant alors ami et consultant du sénateur et célèbre historien romain Pline le Jeune.
En réalité, la fondation d'Arrius n'était alors qu'un domaine qui portait le nom de son créateur. Les premières traces de ce domaine remonteraient au Ier siècle. Pendant des siècles, Heyrieux resta une fondation romaine paisible.
Cependant, le domaine commença à prendre une ampleur relative au Moyen Âge, période durant laquelle elle devint un bourg identifié sous le nom de Aireu ou Ayreu. En 1027, les comtes de Savoie acquirent de nombreux domaines dans le Dauphiné. En 1030 Heyrieux fit officiellement partie de cette enclave savoyarde.
En 1227, Heyrieux fut concédée aux moines de la chartreuse d'Aillon (le chemin de Savoyan, qui traverse le village encore de nos jours, partait d'Aillon en Savoie pour parvenir à Chaponnay). Le 3 février 1328, le seigneur Jean de Chandieu accorda les "Libertés aux bourgeois d'Heyrieux" afin de permettre aux résidents de se constituer en communauté (chose relativement rare pour l'époque car les domaines étaient souvent soumis à une autorité supérieure). Par ailleurs, le mot « bourgeois » n'avait pas la même connotation de richesse qu'aujourd'hui, celui-ci comprenait davantage la notion de « résident ». Les libertés accordées par Jean de Chandieu furent confirmées quelques mois plus tard, le 3 juin 1328, par Édouard comte de Savoie.
Au cours de l'année 1349, le royaume de France annexa le Dauphiné. Sept ans plus tard, en janvier 1356, l'enclave savoyarde, dont Heyrieux faisait partie, fut concédée au Dauphiné et par conséquent au royaume de France.
En 1544, François Ier de France instaura à travers une lettre patente les foires de la Madeleine (22 juillet) et de la Sainte-Catherine (25 novembre), toujours actives de nos jours, ainsi que le marché hebdomadaire du vendredi. Pour expliquer l'octroi de ces foires et du marché, il faut se souvenir de deux faits :
- François 1er est à moitié savoisien par sa mère, fille du duc de Savoie ; les comtes de Savoie furent pendant près de trois siècles les suzerains d'Heyrieux ; donc un descendant des comtes de Savoie, devenu roi de France, accorde des privilèges à une possession ancestrale.
- Il doit certaines faveurs aux marchands de Lyon dont certains doivent avoir un lien, ou résider, à Heyrieux.
Alors que le village ne comptait que 270 habitants en 1750, ce fut alors le Temps des Loups, période durant laquelle entre 1752 et 1754, des centaines de chasseurs de loups se réunirent à Heyrieux afin de traquer et d'exterminer les loups des bois environnants. En effet, on estimait à l'époque que cet animal était responsable de multiples attaques contre les hommes ou leurs troupeaux. Ainsi, la plus grande battue recensée fut celle du 17 septembre 1754, près de 2000 chasseurs traquèrent les loups en même temps. Par la suite, de nombreux chasseurs de loups restèrent à Heyrieux, ceci explique l'augmentation significative d'habitants durant cette période puisqu'en 1791, le village comptait 1282 habitants.
HéraldiqueModifier
Blason | Écartelé : au premier de gueules au lion d'or paré d'azur, au deuxième d'azur à un chevron d'argent accompagné de deux croissants d'argent, en pointe d'un lion d'or, au troisième d'azur à la bande d'or, accompagné de 6 losanges, de même, trois en chef, en orle, trois pointes en bande, et au quatrième d'or au dauphin d'azur, crêté, oreillé et barbelé de gueules ; à la croix astrée d'argent brochant sur le tout[1]. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
TransportModifier
Le village est desservi par le réseau de transport de l'Isère (TransIsère). Une ligne régulière intercité, la ligne 2960 dessert cinq points d'arrêts dans la commune à destination de St-Jean-de-Bournay ou Gare Part Dieu Villette à Lyon. L'ancienne gare d'Heyrieux est fermée aux voyageurs.
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4].
En 2016, la commune comptait 4 695 habitants[Note 1], en diminution de 0,28 % par rapport à 2011 (Isère : +3,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Heyrieux compte parmi ses monuments le château du Bourg et le manoir Le Colombier (tous deux datés du XVe siècle), le château de Maille (XVIIIe siècle), l'église ainsi que l'oratoire Notre-Dame-de-la-Salette (XIXe siècle).
Espaces verts et fleurissementModifier
En mars 2017, la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[7].
Personnalités liées à la communeModifier
- Jean-Louis Valois - Ancien footballeur professionnel.
- Jérémie Bréchet - Footballeur professionnel. Il s'est uni à Ermelinda Zamanifary à l'église d'Heyrieux le 27 décembre 2003.
- Malik Issolah - Comédien.
- Gilles Cassagne - Ancien rugbyman international et manager sportif et commercial du Football club de Grenoble rugby.
- Marc-Antoine Brillier - Ancien préfet et sénateur de l'Isère.
- Claude Jourdan - Médecin et paléontologue.
JumelagesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Site de la commune d'Heyrieux
- https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/heyrieux,38189/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 7 août 2017).
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.