Henri Vilbert (1870-1926)

comédien et chanteur français
Henri Vilbert
1915, revue de guerre en deux actes : Vilbert, dans le « Poilu ». Dessin de Rip paru dans Le Journal du 10 mai 1915
Biographie
Naissance
Décès
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VichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henri Félix RaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Henri VilbertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique
Comique troupier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Félix Raine, dit Henri Vilbert ou simplement Vilbert, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône)[1] et mort le à Vichy (Allier)[2], est un acteur et chanteur français.

Il ne doit pas être confondu avec son neveu, également acteur, Henri Vilbert (1904-1997).

Biographie modifier

Il fait ses débuts au café-concert Parisiana en 1895 où il joue durant une dizaine d'années les comiques troupiers. Arborant l'air niais et le treillis de corvée des « trainglots » (soldats du train) propres à tous les interprètes du genre, il chante des chansons comiques militaires pas toujours très fines, destinées à faire s'esclaffer le public ouvrier. Parmi celles-ci Ah, les p'tits pois !, Ah ! Mon colon ![3], Le Soldat vierge, Le Rédempteur, Si t'y vas, Oh, Antonio... S'il n'atteint pas le vedettariat comme Polin ou Dranem, on le retrouve assez couramment sur des petits-formats de l'époque. Il se produit également dans de nombreuses revues légères à La Cigale et aux Folies-Bergère.

Le café-concert disparaissant avec la Première Guerre mondiale, il se reconvertit comme beaucoup de ses collègues, parmi lesquels Fernandel et Raimu, dans d'autres styles. Il se fait rapidement une belle place dans le milieu du théâtre et de l'opérette. Il joue ainsi 1915, une revue du chansonnier Rip, dont il subsiste un cylindre en cire jaune sur lequel Vilbert déclame un extrait en vers sans accompagnement musical[réf. nécessaire]. Après plusieurs succès au Châtelet et au Moulin-Rouge, il est engagé en à l'Odéon par André Antoine pour jouer Monsieur de Pourceaugnac. Dès lors il se produit sur les principales scènes parisiennes : théâtre Fémina, théâtre de la Porte-Saint-Martin, théâtre Antoine, Apollo, théâtre Mogador, théâtre Marigny, Palais-Royal, etc.

Henri Vilbert meurt en des suites d'une opération chirurgicale alors qu'il était en cure à Vichy[4]. Après des obsèques en l'église de la Madeleine, il est enterré au cimetière Saint-Pierre de Marseille[5].

Il laisse quelques enregistrements gravés entre 1906 et 1911 chez Gramophone et Pathé - ultima - duval limited (certains aujourd'hui réédités).

Théâtre modifier

Cinéma modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  1. Acte de naissance n° 256 (vue 43/84) avec mention marginale du mariage. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, état-civil de la Ville de Marseille, registre n° 4 des naissances de 1870.
  2. Nécrologie, Le Figaro du 1er novembre 1926.
  3. « Ah ! Mon Colon ! : chanson de route », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Vilbert est mort. L'Intransigeant, 1er novembre 1926, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  5. Tombe de Vilbert au cimetière Saint-Pierre.