Henri Robichon

homme politique français

Henri Robichon
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 3e de la Loire-Atlantique
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Benoît Macquet
Maire de Bouguenais

(23 ans, 4 mois et 24 jours)
Prédécesseur Alexandre Gendron
Successeur François Autain
Biographie
Nom de naissance Henri Alexandre Robichon
Date de naissance
Lieu de naissance Bouguenais (Loire-Inférieure)
Date de décès (à 101 ans)
Lieu de décès Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique URDPRLCNIP
Profession Cultivateur

Henri Robichon, né le à Bouguenais et décédé le à Sainte-Pazanne, est un homme politique français.

Biographie modifier

Agriculteur de profession, il est le fondateur et président de la COLARENA.

En octobre 1947, il est élu maire de Bouguenais. Puis, en 1951, il remporte le siège de conseiller général dans le canton de Bouaye, en battant Arthur Boutin, maire socialiste de Rezé.

Candidat indépendant lors des élections législatives de 1958 dans la troisième circonscription de la Loire-Atlantique, il a pour suppléant Pierre Vié. Au premier tour, il vire en tête avec 46,41 % des suffrages devant Marcellin Verbe, maire centriste de Saint-Sébastien-sur-Loire, le communiste Gaston Jacquet et le socialiste Arthur Boutin, premier édile de Rezé. Dans une triangulaire, il remporte le second tour avec 55,45 % des voix.

À l'Assemblée nationale, il siège dans le groupe des indépendants et paysans d'action sociale (IPAS).

Critique envers la politique algérienne du général de Gaulle[1], il vote « non » au référendum sur les accords d'Évian et refuse la confiance au premier ministre Georges Pompidou. En octobre 1962, le vote d'une motion de censure conduit à la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections législatives sont convoquées.

Sollicitant un nouveau mandat de député, il est cependant devancé par le gaulliste Benoît Macquet et par le socialiste Alexandre Plancher. Il choisit alors de se retirer et Macquet lui succède.

En 1964, il perd son mandat de conseiller général et ses fonctions de vice-président de l'assemblée départementale, battu par le maire SFIO de Rezé Alexandre Plancher.

À la tête d'une « liste d'action municipale et sociale » et candidat à un cinquième mandat de maire de Bouguenais en mars 1971, il est certes élu conseiller municipal mais il ne parvient qu'à remporter six sièges sur 27, la liste emmenée par le jeune François Autain (PSU) en raflant 21.

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandat parlementaire
Mandats locaux

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier