Henri Guibal

artiste peintre et graveur français né le 30 octobre 1947 à Aix-en-Provence
Henri Guibal
Henri Guibal peint « tu regardes paisiblement », 2016
Huile sur toile 162x130. Photo Brigitte Alivon.
Naissance
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Jean-Claude Imbert, Vincent Bioulès
Personne liée
Mouvement

Henri Guibal, né le à Aix-en-Provence, est un artiste peintre et graveur français.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Henri Guibal naît le à Aix-en-Provence[1], du mariage du pasteur Roger Guibal et de Marguerite Arnaud.

Il commence à peindre à l'âge de 13 ans après avoir regardé des peintures de la « période fauve » puis, plus tard celles des groupes « Die Brücke » et « Der Blaue Reiter ». Il effectue ses études à l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence de 1965 à 1968 où deux professeurs lui seront déterminants, les peintres Jean-Claude imbert et Vincent Bioulès. Avec le premier, Henri Guibal va peindre et dessiner régulièrement sur le motif à travers la Provence et la Haute-Provence. Ses premières expositions ont lieu à Aix-en-Provence entre 1965 et 1970 durant le festival de Musique.

Création Publique modifier

En 1978, Henri Guibal est invité par le peintre Jean-Jacques Morvan et par le groupe « Monolithe » à la manifestation L'art et la cité à Saint-Émilion. Huit peintres, durant une semaine réalisent chacun une toile de 400x300cm en public dans la Monolithe, et l'artiste côtoie ainsi Constantin Andréou, Jean-Jacques Morvan, Robert Lapoujade, Jacques Lagrange, Serge Labegorre, Antonio Guansé et Raymond Guerrier[2].

De 1976 à 1979, Henri Guibal enseigne le dessin à l'Institut d'Arts Visuels d'Orléans. De 1983 à 2010, il est professeur de dessin et peinture à l'École supérieure d'art de Clermont Métropole à Clermont-Ferrand.

Durant les années 80 et 90, Henri Guibal fréquente à Paris l'atelier d'édition et d'impression Pasnic et réalise des gravures au carborundum, procédé inventé par le peintre Henri Goetz. Il y rencontre au début des années 1980, l'éditeur Jacques Boulan pour qui il réalise de nombreuses éditions, présentées à différentes manifestations internationales.

Henri Guibal est membre du collectif de graveurs « le chant de l'encre » créé en 2010 par Michel Brugerolles[3].

Dits et écrits d'Henri Guibal modifier

  • « À vrai dire, ma démarche prends sa source dans un monde rempli d'odeurs, de chants invisibles, ceux des oiseaux, du vent, de la mer, du murmure de femmes. Elle est suspendue à un paysage intime, à celui qui se trouve en face de ma maison, à cette multitude de fragments discrets qui me disent tant de choses, tant de choses secrètes. » - Henri Guibal, 2016[4]
  • « Mon plaisir de peindre est dans la constance de mes désirs. Cela n'empêche pas de mûrir et j'admets avec l'écrivain Nicolás Gómez Dávila que "le monde n'est pas obligé de les combler". L'importance de préserver, de sauvegarder mes travaux est vitale. C'est un besoin de réconfort qui permet de voir défiler mon existence comme si ma mémoire ne se résignait pas à mourir. L'éphémère m'attriste parce qu'il ne va pas tarder à ne plus exister en moi. Je m'ennuie du temporaire ; il est le contraire du touché, de l'observé qui laissait une trace dans le fond de l'âme. J'aime ce qui me touche, comme je l'ai exprimé, mais aussi ce que je touche, aussi fugitif que ce soit. Ce qui me touche reste, pour un temps, avant d'être oublié, mais ça reste gravé dans ma mémoire. » - Henri Guibal, 2019[3]

Expositions modifier

Expositions personnelles modifier

  • 1990 : Galerie Cjaire Gastaud, Clermont-Ferrand.
  • 2006 : Galerie du vieux Belfort, Belfort.
  • 2007 :
  • 2009 : Galerie Pluriels, Nantes.
  • 2014 : Galerie L'Atrium, Dax.
  • Novembre 2014 : Henri Guibal - Voyageuse éternelle, Galerie de L'Âne bleu, Marciac[5].
  • Octobre-novembre 2016 : Galerie du Fonds Labégorre, Seignosse[4].
  • Janvier-mars 2017 : Galerie CK, Clermont-Ferrand[6],[7].
  • Septembre-octobre 2019 : Henri Guibal - Les mémoires inattendues, Musée Georges-de-Sonneville, Gradignan[8].
  • Septembre-octobre 2022 : Galerie municipale d'art contemporain, Chamalières[9].
  • mai-septembre 2023 : Henri Guigal - La couleur est son ombre, L'Hostellerie, centre d'art singulier, Dijon[10].

Expositions collectives modifier

  • 2005 : Henri Guibal, peintures - Michel Wohlfahart, sculptures, Galerie Van Dongen, Troyes.
  • Septembre-novembre 2017 : Eden, merveilleux jardin -( Henri Guibal (peintures et gravures), Valérie Courtet (céramiques), Galerie Art inside, Château-Gontier[11].
  • Août 2021 : L'été des arts en Gascogne, Henri Guibal invité d'honneur, halle de Mirande[12].
  • Juillet-août 2023 : L'escale de la lune, le Moulijn Grand, Aubusson.

Bibliographie et vidéographie modifier

  • Patrick Mialon « La beauté du désastre » la série de l'enfant mort d'Henri Guibal. 2021.
  • Dominique Garandet « Promenades secrètes » Texte pour l'exposition à la galerie CK[13].
  • Patrick Mialon « Le corps enchanté de la peinture » pour le catalogue 2014 et Artension no 16 mars 2014.
  • Robert Tirvaudey[14] « L'art de la répétition ou l'obsession du même » 2003 Texte pour le catalogue éditions CK.
  • Patrick Mialon « L'orgie juste avant l'orage à propos des femmes peintes » d'Henri Guibal Catalogue exposition à Issoire 1998.
  • « Pierre-eau-graph » film de Philippe Szymanski. Scop Z'images production. Moulins-sur-Allier.

Collections publiques modifier

  Belgique modifier

  États-Unis modifier

  France modifier

Références modifier

  1. Delarge 2001.
  2. (en + fr) jacques Chaban-Delmas et .Jean-Jacques Morvan, « L'art et la Cité expérience de création publique », Catalogue,‎ , p. 22.
  3. a et b Henri Guibal, Les mémoires inattendues ou réponses de passages dans un coin d'atelier, éditions L'Atelier des Brisants, 2019.
  4. a et b Jean-Louis Lanne, « Signosse : Henri Guibal expose au Fonds Labégorre », Sud-Ouest, 21 octobre 2016
  5. « Marciac : Henri Guibal à L'Âne bleu », La Dépêche du Midi, 5 novembre 2014
  6. Galerie CK, Exposition Henri Guibal, dossier de presse, 2017
  7. Christian Karoutzos, Henri Guibal, éditions d'art KC, Clermont-Ferrand, 2017
  8. Musée Georges de Sonneville, Henri Guibal - Les mémoires inattendues, présentation de l'exposition, 2019
  9. « Chamalières - Des paysages sublimés par Henri Guibal », La Montagne, 20 septembre 2022
  10. Centre d'art singulier de l'Hostellerie, Henri Guibal - La couleur est son ombre, dossier de presse, 2023
  11. Galerie Art inside, Eden, merveilleux jardin, présentation de l'exposition, 2017
  12. « Arts en Gascogne : Henri Guibal invité d'honneur », Le Journal du Gers, 30 juillet 2021
  13. Dominique Garandet Journaliste et plasticien, « Promenades secrètes », Catalogue éditions CK,‎ (ISBN 978-2-919038-07-7)
  14. Robert Tirvaudey, « Docteur es lettres, », "L'art de la répétition ou l'obsession du même" pour exposition Henri Guibal. Editions CK,‎
  15. Artothèque de Roncq, présentation des collections
  16. Artothèque de Saint-Maur-des-Fossés, Henri Guibal dans les collections
  17. « Saint-Pourçain-sur-Sioule : Le peintre Henri Guibal offre des œuvres aux amis de Frédéric Charmat », La Montagne, 15 juillet 2012

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Gérard Xuriguera, Les figurations de 1960 à nos jours, Paris, éditions Mayer, 1985.
  • Gérard Xuriguera, Le dessin, l'aquarelle, le pastel d'aujourd'hui, Paris, éditions Mayer, 1988.
  • Annick Pély-Audan, « Guibal passion », Cimaise, no 217,‎ .
  • Jean-Pierre Delarge, « Guibal, Henri », dans Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, (lire en ligne).
  • Patrick Mialon, « Henri Guibal - Le sucré et le salé », Artension, no 16, mars 2004.
  • Christian Karoutzos, Henri Guibal, Clermont-Ferrand, éditions d'art KC, 2017.
  • Henri Guibal (préface d'Antoine Roque, Les mémoires inattendues ou réponses de passages dans un coin d'atelier, éditions L'Atelier des Brisants, 2019.

Radiophonie modifier

  • Henri Guibal, émission de Michel Chapuis, France Culture, 21 avril 1988.

Filmographie modifier

Liens externes modifier