Henri Garnier (résistant)

résistant français

Henri Garnier, dit Villeneuve, alias Ledoux, né le à Champmotteux et mort le à Versailles[1], fut un militant de la Résistance française, Compagnon de la Libération.

Henri Garnier dit Villeneuve, alias Ledoux
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henri Albert GarnierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Conflit
Distinction

Biographie modifier

Ouvrier métallurgiste, Henri Garnier est maréchal des logis de réserve dans l'artillerie lourde. Dès juin 1940, il tente de passer en Afrique du Nord.

Début 1941, ayant repris son poste chez Hispano-Suiza, Garnier crée une équipe de sabotage de pièces. Début 1942, il rencontre Pierre Dumas, chef régional de Combat (résistance), dont il diffuse le journal, avec l'aide de son épouse. Chargé du recrutement de groupes francs, Garnier est nommé chef départemental par Jacques Renouvin.

Le , Garnier arrêté par la police allemande est condamné à trois mois de prison par la cour d'appel de Pau.

En , Garnier sortant de prison rencontre René La Combe qui le charge d'organiser une équipe de sabotage du chemin de fer. Devenu instructeur national en zone Sud, Garnier qui est, avec La Combe et Max Heilbronn, l'un des adjoints de René Hardy, entre dans la clandestinité.

Le , à Clermont-Ferrand, Garnier est arrêté par la Gestapo. Dès les premières minutes, bousculant ses gardiens, il parvient à s'échapper. Brûlé, Garnier se cache. En février 1944, il part pour l'Afrique du Nord via l'Espagne et Gibraltar. Le , il arrive à Alger.

Le , le général Catroux lui remet la Croix de la Libération.

Employé au ministère des transports et communications, Garnier travaille au plan de rapatriement des prisonniers de guerre. Il rentre en France en .

Distinctions modifier

Bibliographie modifier

Référence modifier

Lien externe modifier

  • Biographie sur le site des Compagnons de la Libération.