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Henri Fursy

chansonnier français
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Cet article concerne le chansonnier. Pour le saint catholique, voir Fursy de Péronne. Pour autres personnes portant son patronyme, voir Dreyfus.

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Henri Fursy
Photographie de Fursy ca. 1908 par Édouard Stebbing[1].
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Henri DreyfusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Distinctions

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Henri Dreyfus dit Henri Fursy ou Fursy, né le [2],[3],[4] dans le 3e arrondissement de Paris[5], et mort le dans le 17e arrondissement de Paris[6],[7],[8], est un journaliste, auteur dramatique et chansonnier de Montmartre.

Biographie modifier

Henri Fursy dirigea aussi plusieurs cabarets, comme gérant ou propriétaire, dont le célèbre Chat noir, qu'il racheta après la mort de Rodolphe Salis en 1897 et rebaptisa par la suite « La Boîte à Fursy »[9],[10]. Il fut aussi parolier pour plusieurs artistes parisiens du début du XXe siècle.

Mort d'une crise cardiaque à l'âge de 63 ans[11],[12], Fursy fut d'abord enterré au cimetière du Montparnasse[13] dans la sépulture familiale Dreyfus, avant d'être réinhumé la même année au cimetière de Saint-Ouen (11ème division) où sa tombe, à l'abandon et très dégradée, est cependant toujours visible.

Le chansonnier Albert Michaut publie après son décès un hommage dans Le Cornet, où il précise que Fursy laisse une jeune veuve[14] et une fillette adoptive[15].

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    Caricature de Fursy par Sem.
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    Tournée de la boite à Fursy en 1906 à Reims, dessin Eugène Auger.

Distinctions modifier

Revues modifier

  • 1896 : Voyons, mon ange !, revue en 2 actes et 4 tableaux de Fursy et Léon Nunès, à La Cigale (15 juillet)
  • 1897 : La Bouquetière des évènements, revue, aux Tréteaux de Tabarin (février)
  • 1897 : Paris-Démoli, revue de printemps en 3 actes et 4 tableaux de Chauvin et Fursy, à la Scala (15 mai)[17].
  • 1897 : Ah ! Pudeur !, revue en 2 actes et 3 tableaux de Fursy et Léon Nunès, à La Cigale (19 juillet)[18]
  • 1898 : Allo !.. Allo !.. 407-60 ?[19], revue en 2 actes et 5 tableaux de Fursy et Léon Nunès, à La Cigale (29 janvier)[20]
  • 1898 : Pour qui votait-on ?, revue en 2 actes et 6 tableaux de Fursy et Philippe Lamarque, à La Cigale (14 juillet)[21].
  • 1901 : Vive la grève !, revue en 1 acte de Fursy et Léon Nunès, à la Boîte à Fursy (10 avril)[22]
  • 1902 : C'est Craw fort !, revue, à la Boîte à Fursy (26 mai)
  • 1903 : T'en as un œil !, revue en 2 actes et 12 tableaux de Fursy et Charles Mougel, au Moulin-Rouge (1er novembre)
  • 1907 : 58, rue Pigalle !, revue de Fursy et Paul Marinier, à la Boîte à Fursy (avril)
  • 1911 : Décochons ! Décochons !, revue en 1 acte de Fursy et Jean Deyrmon, musique d'Édouard Mathé, à la Boîte à Fursy (4 mai)
  • 1917 : La Revue aux chandelles, revue en 2 actes de Fursy et Paul Marinier, à la Boîte à Fursy (janvier) puis en tournée[23]
  • 1918 : Coucou ! La revoilà !, revue en 1 acte de Fursy et Paul Marinier, à la Boîte à Fursy (12 octobre)[24]
  • 1919 : La Revue maboule... vardière, revue de Fursy, Paul Marinier et Charles Cluny, à la Boîte à Fursy (15 avril)
  • 1919 : Au Jardin de Fursy, revue, à la Boîte à Fursy (décembre).

Chansons modifier

Bibliographie modifier

  • Mon petit bonhomme de chemin : souvenirs de Montmartre et d'ailleurs, autobiographie d'Henri Fursy, aux éditions Louis Quérelle, Paris, 1928, à lire en ligne sur Gallica

Iconographie modifier

Sur Gallica :

Notes et références modifier

  1. ↑ Octave Pradels, Trente ans de café-concert, souvenirs de Paulus (300 illustrations, 60 chansons), Paris, Société d'édition et de publications, 1908, 460 p., p. 448 [lire en ligne].
  2. ↑ Horace Valbel (préf. Clovis Hugues, ill. Alfred Le Petit), Les chansonniers et les cabarets artistiques (en ligne sur archive.org), Paris, E. Dentu, 1895, p. 285–288.
  3. ↑ Léon de Bercy (ill. Charles Léandre), Montmartre et ses chansons : Poètes et chansonniers (en ligne sur archive.org), Paris, H. Daragon, 1902, p. 144–148.
  4. ↑ Bertrand Millanvoye, Anthologie des poètes de Montmartre : Notes biographiques et bibliographiques (en ligne sur archive.org), Paris, Société d'éditions littéraires et artistiques (Paul Ollendorff), 1909, p. 143–148.
  5. ↑ Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 3/385/1866. Mention marginale : mariage en 1923 avec Germaine Georgette Guignot.
  6. ↑ Acte de décès n° 1228 (vue 17/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17ème arrondissement, registre des décès de 1929.
  7. ↑ Notice d'autorité : Fursy (1867-1929), catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
  8. ↑ Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (en ligne sur Gallica), t. 1er : Première année, exercice 1929-1930, Paris, Commission des auteurs et compositeurs dramatiques, 1930, p. 388.
  9. ↑ « La Boîte à Fursy », sur numelyo (consulté le )
  10. ↑ « A Montmartre : La Boîte à Fursy voisine du Bal Tabarin de Bosc », sur Nautes de Paris, (consulté le )
  11. ↑ Mort du chansonnier Fursy. Le Matin, 15 avril 1929, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  12. ↑ Le chansonnier Fursy est mort. Le Figaro, 15 avril 1929, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  13. ↑ Le Cornet, op. cit.
  14. ↑ Mariage n° 2789 du 22 novembre 1923 (vue 8/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des mariages de 1923).
  15. ↑ Albert Michaud, « Nos deuils », dans Le Cornet, 24e année, no 4, avril-mai 1929, p. 17.
  16. ↑ « Henri Dreyfus, cote LH/803/70 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  17. ↑ « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  18. ↑ Affiche du spectacle par Auguste Roedel, lire en ligne sur Gallica.
  19. ↑ Il s'agit du véritable numéro de téléphone de La Cigale.
  20. ↑ Affiche du spectacle par Jules Grün, lire en ligne sur Gallica.
  21. ↑ Affiche du spectacle par Jules Grün, lire en ligne sur Gallica.
  22. ↑ Affiche du spectacle par Jules Grün, lire en ligne sur Gallica.
  23. ↑ Annonce lire en ligne sur Gallica.
  24. ↑ Projet d'affiche du spectacle lire en ligne sur Gallica.

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