Henri Bracq

prélat catholique
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Henri-François Bracq
Image illustrative de l’article Henri Bracq
Henri-François Bracq.
Biographie
Naissance
à Gand
Décès (à 84 ans)
à Gand
Évêque de l'Église catholique
Dernier titre ou fonction Évêque de Gand

« In nomine domini[1] »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Henri-François Bracq, né le à Gand (Belgique) et y décédé le , est un prêtre belge du diocèse de Gand, chanoine et professeur d'écriture sainte. En 1865 il devint le vingt-deuxième évêque de Gand.

Biographie modifier

Formation et professeur modifier

Fils de Pierre André Bracq (qui possédait une raffinerie de sucre à Gand) et de Maria Haesebyt, Henri Bracq fait ses études au collège Sainte-Barbe de Gand et collège Saint-Joseph à Alost. Entré au séminaire il fait ses études de théologie à l’université de Louvain.

Ordonné prêtre à Malines le , Henri Bracq est ensuite nommé professeur d'écriture sainte au grand séminaire de Gand (1830-1864). En 1844 il est chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Bavon de Gand. Tout en enseignant au séminaire il est directeur spirituel des sœurs de Notre-Dame de la Visitation de Gand, de 1836 à 1864[Note 1].

Évêque de Gand modifier

Le , à l'âge de 61 ans, Henri Bracq est nommé évêque de Gand pour succéder à Louis-Joseph Delebecque et consacré deux mois plus tard, le par le cardinal Engelbert Sterckx, archevêque de Malines. Il choisit comme devise épiscopale les paroles « In nomine Domini » (« au nom du Seigneur »). Dans la même année, il fonde l’institut Saint-Liévin (Gand).

Pastoralement très actif il consacre dès l'année suivante (1866) pas moins de cinq églises : les églises Sainte-Anne, Saint-Macaire et Saint-Jean-Baptiste à Gand, l’église Saint Boniface à Munte et Saint-Gertrude à Wetteren. Onze ans plus tard c'est lui qui encouragera la marquise de Courtebourne à construire une église à Oostakker (aujourd'hui basilique Notre-Dame de Lourdes) pour y recevoir les pèlerins qui sont de plus en plus nombreux à y visiter la « grotte de Lourdes ». L'église est consacrée le . En 1883, il consacre également l'église Saint-Joseph de Gand.

Bracq participe au concile Vatican I qui se déroule du au .

Lorsqu’en 1872 la ville de Gand ferme le cimetière à l’extérieur de la porte de Bruges (à Gand) pour ouvrir un autre à l’Ouest de la ville, Bracq achète avec un don fait par Joseph de Hemptinne un terrain pour y ouvrir le cimetière catholique de Mariakerke.

Le il reçoit Gustave De Battice comme évêque coadjuteur mais neuf ans plus tard, le ce dernier, victime de crises d’épilepsie, doit démissionner pour raison de santé. Le , Henri-Charles Lambrecht devient le nouveau coadjuteur.

Henri Bracq meurt à Gand le . À sa demande il est enterré dans le cimetière qu’il créa à Mariakerke. Mais le , comme le veut la tradition, les restes d'Henri Bracq et de quatre autres évêques sont transférés et inhumés dans la crypte de la cathédrale Saint-Bavon de Gand.

Écrit modifier

  • Petite Histoire sainte à l’usage des écoles gardiennes (1851)

Références modifier

  • « Mgr Bracq, nommé évêque de Gand », Revue catholique, 8e série, vol. 1,‎ , p. 685-686 (lire en ligne).

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. À la mort de ses parents (1854) Bracq transforme la propriété familiale près du canal de la « Coupure » pour y ouvrir un couvent et une école qu'il confie aux religieuses de la Visitation

Références modifier

  1. Henri Tausin, Dictionnaire des devises ecclésiastiques, Paris, Émile Lechevalier, (lire en ligne), p. 93.

Voir aussi modifier