Helmut Hönl

physicien allemand
Helmut Hönl
Description de l'image Helmut Hönl at Leiden Kamerlingh-Onnes Lab, 1926 (cropped).jpg.

Naissance
Mannheim, Allemagne
Décès (à 78 ans)
Fribourg-en-Brisgau, Allemagne (Allemagne)
Nationalité Allemand
Domaines Physique théorique
Institutions École polytechnique de Stuttgart
Université d'Erlangen
Université de Fribourg
Diplôme Université de Munich
Directeur de thèse Arnold Sommerfeld
Renommé pour Travaux pionniers en mécanique quantique
Structures de l'atome et de la molécule

Helmut Hönl ( à Mannheim, Allemagne - à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne) est un physicien théoricien allemand qui a exploré la mécanique quantique à l'époque de sa fondation et étudié les structures de l'atome et de la molécule.

Biographie modifier

 
À Leyde aux Pays-Bas en 1926, au laboratoire de Heike Kamerlingh Onnes.
À l'avant, de gauche à droite : George Uhlenbeck, Helmut Hönl, Henri Bernard Joseph Florin, (étudiant), Adriaan Fokker, Hendrik Anthony Kramers et Samuel Goudsmit.
À l'arrière, de gauche à droite et en zigzaguant de l'avant vers l'arrière : Karel Niessen, Paul Dirac, étudiant, Robert Oppenheimer, Polak, (étudiant), Tatyana Afanasyeva (épouse de Paul Ehrenfest), Paul Ehrenfest et Jan Woltjer[1].

Helmut Hönl est né le à Mannheim en Allemagne[2]. De 1921 à 1923, Hönl étudie à l'université de Heidelberg et l'université de Göttingen. À l'université de Munich, il obtient en 1926 son Ph.D. sous la supervision d'Arnold Sommerfeld[3]. En 1929, il devient l'assistant de Paul Peter Ewald à l'École polytechnique de Stuttgart. À partir de 1933, il est Privat-docent. En 1940, il est nommé professeur extraordinarius à l'université d'Erlangen, puis, en 1943, professeur ordinaire en physique théorique à l'université de Fribourg, où il est nommé professeur émérite en 1971[2].

Pendant ses études doctorales à Munich, Hönl publie des articles pionniers sur la mécanique quantique et la compréhension des structures de l'atome et de la molécule, tout comme sur le spectre électromagnétique. Comme c'est souvent le cas dans un domaine qui se développe rapidement à cause de l'intérêt qui lui est porté par plusieurs spécialistes, d'autres scientifiques font des découvertes similaires au même moment. Par exemple, Hönl ainsi que Samuel Goudsmit et Ralph Kronig publient des articles en 1925 sur les lignes spectrales de l'effet Zeeman[4]. Dans le premier des trois articles qui fondent la mécanique matricielle en 1925[5],[6],[7], Werner Heisenberg, ancien étudiant de Sommerfeld qui travaille avec Max Born à l'université de Göttingen, cite la « formule de Goudsmit-Kronig-Hönl »[8].

Dans les années 1930, Hönl se rend à l'École polytechnique de Stuttgart pour travailler avec Paul Peter Ewald, qui a complété son Ph.D. sous la supervision de Sommerfeld et a été nommé professeur ordinaire de pyhysique théorique l'École polytechnique de Stuttgart en 1921. Les deux étudient les structures de l'atome et de la molécule selon une approche quantique. Ils mettent au point un modèle de la densité électronique et de la diffraction atomique dans les solides[9],[10],[11]. Leur travail est nommé le modèle d'Ewald-Hönl-Brill[12] (en l'honneur du physicien allemand Rudolf Brill[13]).

Helmut Hönl meurt le à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne[2].

Publications modifier

(Liste incomplète)

  • (de) Arnold Sommerfeld et Helmut Hönl, « Über die Intensität der Multiplett-Linien », Sitzungsberichte der Preußischen Akademie der Wissenschaften. Physikalisch-mathematische Klasse,‎ , p. 141-161
    Tel que cité dans (de) Arnold Sommerfeld (1868-1951). Bibliographie ... noch im Aufbau (une bibliographie des publications de Sommerfeld.
  • (de) Helmut Hönl, « Die Intensitäten der Zeemankomponenten », Zeitschrift für Physik, vol. 31, no 1,‎ , p. 340-354 (DOI 10.1007/BF02980589)
  • (de) Helmut Hönl et Fritz London, « Über die Intensitäten der Bandenlinien », Zeitschrift für Physik, vol. 33,‎ , p. 803-809 (DOI 10.1007/BF01328367)
  • (de) Helmut Hönl, « Zum Intensitätsproblem der Spektrallinien », Annalen der Physik, vol. 79,‎ , p. 273-323 (DOI 10.1002/andp.19263840402)
  • (de) P. P. Ewald et H. Hönl, « Die Röntgeninterferenzen an Diamant als wellenmechanisches Problem. Teil I », Annalen der Physik, vol. 25, no 4,‎ 1936a, p. 281-308 (DOI 10.1002/andp.19364170402)
  • (de) P. P. Ewald et H. Hönl, « Die Röntgeninterferenzen an Diamant als wellenmechanisches Problem. Teil II: Untersuchung linearer Atomketten », Annalen der Physik, vol. 26, no 8,‎ 1936b, p. 673-696 (DOI 10.1002/andp.19364180802)

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Helmut Hönl » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) ESVA, « Catalog #: Uhlenbeck George E1 », Emilio Segrè Visual Archives, (consulté le )
  2. a b et c (de) Universitätsarchiv, « Nachlass Helmut Hönl, Physiker (1916-1979) », Albert-Ludwigs-Universität Freiburg, (consulté le )
  3. (en) MGP, « Helmut Hönl », Mathematics Genealogy Project, (consulté le )
  4. Mehra et Rechenberg 2001, p. 165.
  5. (de) W. Heisenberg, « Über quantentheoretische Umdeutung kinematischer und mechanischer Beziehungen », Zeitschrift für Physik, vol. 33,‎ , p. 879-893 (DOI 10.1007/BF01328377)
    Article traduit en anglais sous le titre Quantum-Theoretical Re-interpretation of Kinematic and Mechanical Relations dans van der Waerden 1968.
  6. (de) M. Born et P. Jordan, « Zur Quantenmechanik », Zeitschrift für Physik, vol. 34,‎ , p. 858-888 (lire en ligne)
    Article traduit en anglais dans van der Waerden 1968.
  7. (de) M. Born, W. Heisenberg et P. Jordan, « Zur Quantenmechanik II », Zeitschrift für Physik, vol. 35,‎ , p. 557-615 (DOI 10.1007/BF01379806)
    Article traduit en anglais dans van der Waerden 1968.
  8. van der Waerden 1968, p. 274.
  9. Ewald et Hönl 1936a.
  10. Ewald et Hönl 1936b.
  11. (en) E. E. Helnner et P. P. Ewald, « Chapter 20. Germany », dans P. P. Ewald, 50 Years of X-Ray Diffraction, (lire en ligne), p. 461
  12. (en) L. Kleinman et J. C. Phillips, « Covalent Bonding and Charge Density in Diamond », Phys. Rev., vol. 125,‎ , p. 819-824
  13. (de) R. Brill,, H. G. Grimm, C. Herman et C. Peters, « Anwendung der röntgenographischen Fourieranalyse auf Fragen der chemischen Bindung », Annalen der Physik, vol. 34,‎ , p. 393-445 (DOI 10.1002/andp.19394260502)

Bibliographie modifier