Heinrich Campendonk

peintre allemand
(Redirigé depuis Heinrich Campendonck)
Heinrich Campendonk
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
AmsterdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Begraafplaats Buitenveldert (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalités
Activités
Mouvement
Vue de la sépulture.

Heinrich Campendonk, né à Krefeld (province de Rhénanie) le et mort à Amsterdam (Pays-Bas) le (à 67 ans), est un artiste peintre, graveur et dessinateur de vitrail allemand, rattaché à l'expressionnisme, membre pour un temps (de 1911 à 1912) du mouvement artistique munichois Der Blaue Reiter.

Biographie modifier

Campendonk étudie à l'école des Beaux-Arts de Krefeld de 1905 à 1909. Son professeur est le peintre symboliste Johan Thorn Prikker. En 1911, il adhère sur l'invitation d'August Macke au groupe Der Blaue Reiter.

Chassé par les nazis dès 1934 et déclaré « artiste dégénéré » en 1937, Campendonk se réfugie aux Pays-Bas où il enseigne à la Rijksakademie van beeldende kunsten d'Amsterdam et finit sa vie sans jamais retourner en Allemagne. Avant sa mort, il prend la nationalité néerlandaise.

Très doué dans le domaine des arts décoratifs, il se voit décerner le grand prix pour un vitrail présenté à l'Exposition universelle de 1937 à Paris.

Affaire des faux de la galerie Alfred Flechtheim modifier

Campendonk, qui n'est pas l'un des peintres les plus connus de l'expressionnisme allemand, voit sa cote bondir avant que n'éclate l'affaire des faux tableaux censés provenir de la galerie Alfred Flechtheim[1]. En effet, le Tableau rouge avec chevaux est un faux, peint par Wolfgang Beltracchi. L'affaire éclata parce qu'il avait utilisé de la peinture contenant du blanc de titane — qui n'était pas en vente à l'époque de réalisation du tableau — pour réaliser ce faux.

Amsterdam modifier

Bibliographie modifier

  • Mathias T. Engels: Heinrich Campendonk. Verlag Aurel Bongers, Recklinghausen 1958 (= Monographien zur rheinisch-westfälischen Kunst der Gegenwart, Bd. 8).
  • Helmut Geisert, Elisabeth Moortgat (Red.): Wände aus farbigem Glas. Das Archiv der Vereinigten Werkstätten für Mosaik und Glasmalerei Puhl & Wagner, Gottfried Heinersdorff. Berlinische Galerie, Berlin 1989, (ISBN 3-927873-01-2) (Katalog zur Ausstellung vom 8. Dezember 1989–21. Januar 1990 im Martin-Gropius-Bau Berlin; Gegenwart Museum. Nr. 9).
  • Andrea Firmenich: Heinrich Campendonk 1889–1957. Leben und expressionistisches Werk, mit Werkkatalog des malerischen Œuvres. Verlag Aurel Bongers, Recklinghausen 1989. (ISBN 3-7647-0406-3).
  • Volker Rattemeyer (de) (Hg.): Das Geistige in der Kunst. Vom Blauen Reiter zum Abstrakten Expressionismus. Musée de Wiesbaden, Wiesbaden 2010. (ISBN 978-3-89258-088-1).
  • Staatliche Museen zu Berlin: Expressionisten. Die Avantgarde in Deutschland 1905–1920. Henschelverlag Kunst und Gesellschaft, Berlin 1986. (ISBN 3-362-00081-9).
  • Reichshandbuch der deutschen Gesellschaft – Das Handbuch der Persönlichkeiten in Wort und Bild. Erster Band, Deutscher Wirtschaftsverlag, Berlin 1930, (ISBN 3-598-30664-4)
  • Hans-Michael Körner (Hrsg.): Große Bayerische Biographische Enzyklopädie. De Gruyter Saur, Berlin/New York 2005, Reprint 2010, S. 277
  • Gisela Geiger: Heinrich Campendonk. Junge Kunst 9, Klinkhardt & Biermann, München 2017, (ISBN 978-3-943616-47-7).

Notes et références modifier

  1. « Vaste escroquerie aux faux tableaux en Allemagne », Le Monde du  : « Outre les malversations des quatre escrocs, l'enquête a mis en lumière le rôle d'intermédiaire joué par Henrik Hanstein, directeur de la maison de ventes aux enchères Lemperts, à Cologne. Ce dernier a vendu des toiles de la collection Jägers dont, en 2006, Tableau rouge avec chevaux, un faux Campendonk, pour 2,88 millions d'euros. »

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier