Hans Dragendorff

archéologue allemand

Hans Dragendorff
Archéologue
Image illustrative de l’article Hans Dragendorff
Présentation
Naissance
Tartu, Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Décès (à 70 ans)
Fribourg-en-Brisgau, Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Nationalité allemande
Activité de recherche
Découvertes principales classification Dragendorff de la céramique sigillée.

Hans Dragendorff est un archéologue allemand né à Dorpat, en gouvernement d'Estonie le et mort à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne le . Il a donné son nom à une typologie de céramique, Dragendorff.

Formation et carrière modifier

Dragendorff étudie d'abord à Dorpat, puis à Berlin[1] et Bonn auprès de Georg Loeschcke[2] et est diplômé en 1894 avec sa thèse sur la céramique sigillée intitulée De vasculis Romanorum rubris capita selecta, publiée en allemand en 1896 dans l'Annuaire de Bonn, le Bonner Jahrbüchern. Cette thèse crée une classification de la sigillée qui fait encore référence de nos jours[3].

En 1896, il obtient une bourse de voyage auprès de l'Institut archéologique allemand et devient professeur associé en archéologie classique à Bâle en Suisse en 1898. En 1901, l'Institut allemand le nomme membre à part entière. En 1902, il devient directeur de la Commission romano-germanique, Commission romano-germanique (de), à Francfort. Entre 1911 et 1922, il est secrétaire général de l'Institut archéologique allemand puis enseigne de 1922 à 1938 l'archéologie classique à Fribourg-en-Brisgau. Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il est de nouveau nommé à la Commission romano-germanique jusqu'à son décès à Fribourg en 1941[4].

Publications modifier

  • [1894] (la) De vasculis romanorum rubris capita selecta (thèse de doctorat), Bonn, , 1 pl. + 36, sur archive.org (lire en ligne).
  • [1895] (de) « Terra sigillata: ein Beitrag. zur Geschichte der griechischen und römischen Keramik », Bonner Jahrbücher,‎ (présentation en ligne).
  • [1903] (de) Thera: Untersuchungen, Vermessungen und Ausgrabungen in den Jahren 1895 - 1902 (Band 2): Theraeische Gräber, Berlin, , sur journals.ub.uni-heidelberg.de (présentation en ligne, lire en ligne).
  • [1912 (1919)] (de) Westdeutschland zur Römerzeit, Leipzig, Quelle & Meyer, , 2e éd. (1re éd. 1912), 125 p., sur digital.ub.uni-duesseldorf.de (présentation en ligne, lire en ligne).
  • [1919] (de) chap. 13 « Archäologische und kunstwissenschaftliche Arbeit während des Weltkrieges in Mazedonien », dans Paul Clemen, Kunstschutz im Kriege, Leipzig, , sur bentchev.tripod.com (lire en ligne).
  • [1924] (de) H. D. et Emil Krüger, Das Grabmal von Igel, Trèves, .

Notes et références modifier

  1. (de) Heinz Kähler, « Dragendorff, Hans », sur deutsche-biographie.de (consulté le )
  2. [Déchelette 1901] Joseph Déchelette, « L'officine de Saint-Rémy (Allier) et les origines de la poterie sigillée gallo-romaine », Revue Archéologique, t. 38,‎ , p. 360-394 (résumé).
  3. [Geoffroy 2001] Jean-François Geoffroy, « La céramique « fine » ou importée dans le Nord de la Gaule (contribution à l'histoire de la recherche) », Revue du Nord, vol. 5, no 343,‎ , p. 105-130 (lire en ligne [sur cairn.info]), parag. 8.
  4. (de) Heinz Kähler, « Dragendorff, Hans », Neue Deutsche Biographie, vol. 4,‎ , p. 99 (lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier