Hans-Karl von Esebeck

militaire allemand

Hans-Karl Freiherr von Esebeck
Hans-Karl von Esebeck

Naissance
Potsdam
Décès (à 62 ans)
Dortmund
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade General der Panzertruppe
Années de service 1911 – 1942
Commandement 11. Panzer-Division
15. Panzer-Division
2. Panzer-Division
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer
Croix allemande

Hans-Karl Asmus Werner baron von Esebeck (né le à Potsdam et mort le à Dortmund) est un General der Panzertruppe allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.

Biographie modifier

Hans-Karl baron von Esebeck (de) s'engage le 25 septembre 1911 en tant que porte-drapeau dans le 3e régiment d'uhlans de la Garde, où il est nommé enseigne le 19 juin 1912. Du 4 mai 1912 au 18 janvier 1913, il est affecté à l'école de Guerre d'Anklam (de). Il est ensuite promu lieutenant le 18 février 1913. C'est en tant que tel qu'il rejoint le front avec son régiment après le début de la Première Guerre mondiale. En février 1915, Esebeck est affecté pour un mois au bataillon de chasseurs à pied de la Garde (de). Le 6 juin 1916, il devint lieutenant et à la mi-août 1917, il est muté à l'état-major du 6e corps d'armée (de). Il y resta jusqu'au 24 février 1918, date à laquelle il devient adjudant dans la 3e brigade de cavalerie de la Garde.

Il commande la 15e Panzerdivision dans la Deutsches Afrikakorps. Il a été aussi un conspirateur contre Adolf Hitler.

Hans-Karl Freiherr von Esebeck appris la connaissance et eut de la sympathique pour la conspiration anti-hitlérienne. Il est arrêté le et passe le reste de la guerre dans les camps de concentration. Libéré à la fin de la guerre, il vit le reste de sa vie dans la pauvreté et meurt le [1].

Décorations modifier

Références modifier

Notes
Citations
  1. Mitcham 2007, p. 34.
Source
Bibliographie
  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC 891773959).
  • (en) Mitcham, Samuel W. (2007). Rommel's Desert Commanders — The Men Who Served the Desert Fox, North Africa, 1941–42. Mechanicsburg, PA: Stackpole Books. (ISBN 0-8117-3510-9).
  • (de) Ludwig Jedlicka (de): Der 20. Juli 1944 in Wien, Herold, Wien 1965.
  • (de) Dermot Bradley: Die Generale des Heeres 1921–1945, Band 3: Dahlmann-Fitzlaff; Biblio Verlag, Osnabrück 1994, (ISBN 3-7648-2443-3), S. 375–376.
  • (de) Karl Glaubauf (de): Robert Bernardis – Österreichs Stauffenberg, Statzendorf 1994.
  • (de) Karl Glaubauf: Oberst i. G. Heinrich Kodré – Ein Linzer Ritterkreuzträger im militärischen Widerstand. In: Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstandes (Hrsg.), Jahrbuch 2002.
Liens externes