HR 4699

étoile géante de la constellation du Corbeau
HR 4699
(HD 107418)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 20m 55,713s[1]
Déclinaison −13° 33′ 56,61″[1]
Constellation Corbeau
Magnitude apparente +5,14[2]

Localisation dans la constellation : Corbeau

(Voir situation dans la constellation : Corbeau)
Caractéristiques
Type spectral K0III[3]
Indice U-B +0,89[4]
Indice B-V +1,05[4]
Indice R-I +0,52[4]
Variabilité suspectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +14,60 ± 0,16 km/s[6]
Mouvement propre μα = –4,93 mas/a[1]
μδ = +9,86 mas/a[1]
Parallaxe 16,21 ± 0,29 mas[1]
Distance 201 ± 4 al
(62 ± 1 pc)
Magnitude absolue +1,18[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,76 M[7]
Rayon 9,92+0,11
−0,16
 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,01[9]
Luminosité 43 ± 1 L[8]
Température 4 707+38
−27
 K[8]
Métallicité [Fe/H] = 0,00 ± 0,05[10]
Rotation 0,0 km/s[6]
Âge 1,97 × 109 a[7]

Désignations

HR 4699, HD 107418, HIP 60221, BD–12°3614, FK5 2988, NSV 5564, SAO 157226[11]

HR 4699, également désignée HD 107418, est une étoile géante de la constellation du Corbeau. D'une magnitude apparente de 5,14[2], elle est visible à l'œil nu comme une pâle étoile orangée.

Environnement stellaire modifier

HR 4699 présente une parallaxe annuelle de 16,21 ± 0,29 mas mesurée par le satellite Hipparcos, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 201 ± 4 a.l. (∼ 61,6 pc) de la Terre[1]. L'étoile s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +14,6 km/s[6], après s'en être rapprochée jusqu'à une distance d'environ 13,82 pc (∼45,1 al) il y a quatre millions d'années[2].

Il s'agit d'une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon qui lui serait physiquement associé[12]. Les catalogues d'étoiles doubles et multiples lui recensent cependant un compagnon optique, qui est une étoile de magnitude 13,5. En date de 2012 elle était localisée à un angle de position de 308° et à une distance angulaire de 47,5 secondes d'arc de HR 4699[13].

Propriétés modifier

HR 4699 est une étoile géante orangée de type spectral K0III[3], ce qui fait d'elle une étoile vieillissante ayant épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenu dans son noyau, puis qui s'est étendue et refroidie. Elle est ainsi devenue dix fois plus grande que le Soleil[8]. Elle est âgée de près de deux milliards d'années et elle est 1,76 fois plus massive que le Soleil[7]. L'étoile est 43 fois plus lumineuse que l'étoile du Système solaire et sa température de surface est de 4 707 K[8].

HR 4699 est une variable suspectée, dont la luminosité semble varier avec une amplitude de 0,03 magnitude[5].

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  3. a et b (en) Nancy Houk et M. Smith-Moore, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 4, Ann Arbor, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  4. a b et c (en) Bright Star Catalogue, « HR 4699 », sur Alcyone
  5. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  6. a b et c (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. a b et c (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  8. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. (en) R. Earle Luck et Ulrike Heiter, « Giants in the Local Region », The Astronomical Journal, vol. 133, no 6,‎ , p. 2464–2486 (DOI 10.1086/513194, Bibcode 2007AJ....133.2464L)
  10. (en) András Gáspár, George H. Rieke et Nicholas Ballering, « The Correlation between Metallicity and Debris Disk Mass », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 2,‎ , p. 171 (DOI 10.3847/0004-637X/826/2/171, Bibcode 2016ApJ...826..171G, arXiv 1604.07403)
  11. (en) HD 107418 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  13. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Lien externe modifier