HMS Spartan (S105)

sous-marin de la marine royale anglaise

HMS Spartan
illustration de HMS Spartan (S105)
Le HMS Spartan quitte la base navale de Faslane

Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Classe Swiftsure
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Vickers Shipbuilding Ltd
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Désarmé en
Équipage
Équipage 116 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 82,9 m
Maître-bau 9,8 m
Tirant d'eau 8,5 m
Déplacement 4 900 tonnes en plongée
Propulsion Réacteur à eau pressurisée Rolls-Royce PWR1
Vitesse Plus de 20 nœuds (37 km/h) en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 5 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
Torpilles Spearfish
Missiles Sub Harpoon
Missiles de croisière BGM-109 Tomahawk
Carrière
Indicatif S105

Le HMS[Note 1] Spartan (en français : Spartiate), pennant number S105, était un sous-marin nucléaire d'attaque britannique de la classe Swiftsure de la Royal Navy. Le bateau a été construit par Vickers Limited Shipbuilding Group (maintenant une division de BAE Systems) à Barrow-in-Furness, Cumbria, en Angleterre. Il a été lancé le par Lady Lygo, épouse de l’amiral Sir Raymond Lygo. Il a été désarmé en .

Engagements modifier

Lors de la guerre des Malouines, le HMS Spartan a reçu l’ordre de naviguer vers le sud et les îles Falkland deux jours avant l’invasion argentine des îles, le . Le Spartan a été le premier navire à arriver dans les îles, et il a commencé à appliquer la zone d'exclusion maritime de 200 milles marins (320 km) imposée par les Britanniques. Peu de temps après, le Spartan aperçut la marine marchande argentine minant le port de Stanley, mais il ne reçut pas l’ordre d’attaquer. Cela était dû en partie aux préoccupations britanniques concernant l’escalade dans la guerre trop tôt, mais aussi pour éviter de mettre sur leurs gardes des cibles de plus grande valeur, telles que le porte-avions argentin ARA Veinticinco de Mayo. Le 1er mai, le Spartan suivait le Veinticinco de Mayo, juste à l’extérieur de la limite argentine de 12 milles (19 km), lorsque le sous-marin a reçu l’ordre de s’éloigner transmis par le commandement de la flotte à Northwood en Angleterre[1], contre l’avis du commandant de la force opérationnelle, l’amiral Sandy Woodward. Il considérait, en tant qu’officier de marine le plus haut gradé de la région, qu’il devait contrôler les sous-marins de la Royal Navy dans la région et qu’on risquait de perdre la guerre par l’absence de contrôle local dans la zone des combats[2]. Dans les jours suivants, le Veinticinco de Mayo a donc pu se déplacer, sans être surveillé par les sous-marins nucléaires britanniques, et potentiellement lancer une attaque de Douglas A-4Q Skyhawk à une distance beaucoup plus proche que cela aurait été possible depuis les aérodromes argentins. Contrairement au HMS Conqueror, le Spartan n’a pas tiré sur l'ennemi pendant la guerre des Malouines, bien qu’il ait fourni des renseignements précieux à la Force opérationnelle britannique sur les mouvements d’avions argentins.

En , il a été rapporté dans le Hansard que le Spartan s’était échoué au large de la côte ouest de l’Écosse en octobre 1989[3].

En 1999, le Spartan a été équipé de missiles de croisière BGM-109 Tomahawk.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références modifier

  1. A. Gordon. The Rules of the Game. Jutland and the British Naval Command. US Naval Institute. Annapolis. Maryland (1996)
  2. A. Gordon. The Rules of the Game. Jutland & Naval Command. (2007) Penguin UK, pp. 185-188
  3. (en) « House of Commons Hansard Written Answers for 02 Nov 2010 (Pt 0001) »

Voir aussi modifier

Liens internes modifier