HMS Astraea
illustration de HMS Astraea (1893)

Type Croiseur
Classe Astraea (en)
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval HMNB Devonport
Fabrication acier
Commandé septembre 1889
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Démoli le
Équipage
Équipage 318
Caractéristiques techniques
Longueur 98 m
Maître-bau 15,1 m
Tirant d'eau 6,55 m
À pleine charge 4 360 t
Propulsion Deux hélices, deux moteurs à vapeur à triple expansion à 8 cylindres
Puissance 7 500 kW
Vitesse 18 nœuds (33 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage pont = 51 mm
château = 76 à 152 mm
Armement 2 canons de marine de 6 pouces QF Mk I - III
8 canons de 4,7 pouces QF Mk I - IV
1 canon de marine de 12 livres QF 12 cwt
2 canons de 57 mm Hotchkiss
1 canon de 47 mm modèle 1885
4 canons
3 tubes lance-torpilles de 45 cm

Le HMS Astraea est un croiseur de classe Astraea (en) de la Royal Navy.

Histoire modifier

L’Astraea sert dans la mer Méditerranée début 1900 sous le commandement du capitaine Alfred Paget et est en Chine l'année suivante sous le commandement du capitaine Casper Joseph Baker. Il quitte Hong Kong le , pour retournant au Royaume-Uni, arrivant à Singapour le , Colombo le , Suez le , Malte le et à Plymouth le , après avoir convoyé le destroyer Skate dans la Méditerranée. Il arrive à Chatham le et est placée dans la division B de la réserve de la flotte.

Il est de nouveau envoyé à la China Station en 1906, suivie d'une période à Colombo entre 1908 et 1911. Il retourne en Grande-Bretagne en , où il est réaménagé pour reprendre du service. Il est remis en service dans le Nore en et rejoint la troisième flotte. En , il est réaffectée dans la station du cap de Bonne-Espérance. Il sert au large de l'Afrique de l'Est à Zanzibar lorsque la Première Guerre mondiale éclate, son escadre est initialement chargée de protéger les navires de l'Empire britannique voyageant sur les routes commerciales le long d'une côte africaine. Le , en compagnie du Pegasus, l’Astraea bombarde Dar es Salam, ville de l'Afrique orientale allemande[1]. Les canons de l’Astraea détruisent une station de radio. Craignant un débarquement imminent, les autorités allemandes sabordent leur quai flottant pour bloquer le port[2]. Cela eut pour effet ultérieur d'empêcher le croiseur allemand SMS Königsberg de pouvoir retourner au port. L’Astraea sera plus tard l'un des navires affectés à la chasse et au blocus du Königsberg dans le delta du Rufiji.

En , l’Astraea devient le navire de l'officier supérieur de marine chargé de soutenir l'invasion du Cameroun, remplaçant le croiseur Challenger dans le rôle.

Peu de temps après la signature de l'armistice, l’Astraea est ancrée dans la baie de la Table. Il retourne au Royaume-Uni et est mis en réserve en . Il est vendu le aux démolisseurs de navires Castle, mais est ensuite revendu et démoli en Allemagne en 1920.

Notes et références modifier

  1. (en) Michael Tillotson, « Taking the war to the German colonies », sur The Times, (consulté le )
  2. (en) Mark Hodder, Expedition to the Mountains of the Moon, Pyr, , 400 p. (ISBN 9781616145361, lire en ligne)