NCSM Ontario (C53)

navire de guerre canadien
(Redirigé depuis HMCS Ontario (C53))

NCSM Ontario
illustration de NCSM Ontario (C53)
Le NCSM Ontario en 1951

Type Croiseur léger
Classe Minotaur
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Chantier naval Harland and Wolff
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Démoli le 19 novembre 1960
Équipage
Équipage 867
Caractéristiques techniques
Longueur 169,3 m
Maître-bau 20 m
Tirant d'eau 5,26 m
Déplacement 8 800 t.
Port en lourd 11 130 t.
Propulsion 4 chaudières Admiralty
4 turbines à vapeur Parsons
Puissance 54 100 ch
Vitesse 31,5 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture : 86 mm
Pont : 51 mm
Tourelle : 51 mm
Cloison anti-torpilles : 51 mm
Armement 3 × 3 canons de 6 pouces
5 × 2 canons de 4 pouces
4 × 4 canons AA de 2 livres
6 canons de 20 mm
2 ×3 TLT de 533 mm
Rayon d'action 2 000 milles nautiques à 30 nœuds
Carrière
Port d'attache Esquimalt
Indicatif C53

Le NCSM Ontario ou (HMCS Ontario en anglais) est un croiseur léger de la classe Minotaur de la Marine royale canadienne.

Initialement construit pour la Royal Navy sous le nom de HMS Minotaur (53), il est transféré à la Marine royale canadienne en juillet 1944 puis mis en service et rebaptisé Ontario le .

Histoire modifier

Il voyage pour rejoindre la 4e escadre de croiseurs dans l'océan Pacifique mais arrive trop tard pour participer à la Seconde Guerre mondiale, il servira cependant pour des opérations à Hong Kong, Manille et au Japon. Il revient au Canada le , à Esquimalt pour une rénovation.

En , l'Ontario est rejoint par les destroyers Cayuga, Athabaskan, Crescent et la frégate Antigonish pour aller à Pearl Harbor ; il s'agit alors du plus grand déploiement de la Marine royale canadienne d'après-guerre. En , il prend part au plus grand entraînement de la Marine royale canadienne avec notamment le porte-avions Magnificent, les destroyers Haida, Athabaskan et la frégate Antigonish. Le groupe CTF 215 participe à des exercices avec des vaisseaux américains et britanniques dans la mer des Caraïbes. En , il va en Australie pour des exercices avec la Royal Australian Navy puis revient au Canada en juin. En , l'Ontario va sur la côte atlantique puis, après l'arrivée de la reine Élisabeth II, l'amène à Sydney, en Nouvelle-Écosse. Il repart à Esquimalt où il arrive en décembre. De septembre à , l'Ontario est en Amérique du Sud pour des exercices et fait escale dans plusieurs ports. En entrant dans le port de Buenos Aires, il subit une collision du navire marchand SS Arauco mais va à Rio de Janeiro le . Là, on constate que les hélices à tribord sont endommagées. L'hélice extérieure est enlevée et des réparations sont faites à l'intérieur. Après près de deux semaines à Rio de Janeiro, l'Ontario est obligé de retourner à Esquimalt à une vitesse réduite.

Il fait partie de la revue de la flotte pour célébrer le couronnement d'Élisabeth II en 1953. En , il entame une tournée dans le Pacifique, s'arrête en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Tonga puis revient à Esquimalt en avril. Il fait de nouveau un voyage de trois mois en Australie et en Nouvelle-Zélande l'année suivante et revient au Canada le . Il repart le 25 pour aller en Europe pendant quatre mois. En juin, il quitte Esquimalt pour deux mois d'entraînement en Amérique du Nord et du Sud, au sud de l'Équateur. Le croiseur revient le après avoir rencontré la 2e escadre de croiseurs en Californie.

L'Ontario est retiré du service le . Le navire est vendu à une entreprise de la côte ouest qui commence à le démolir mais ne finit pas le travail à Vancouver. Le navire est alors revendu avec le Quebec à Mitsui and Co au Japon. Il arrive à Osaka pour la démolition le .

Notes et références modifier