Hôtel des sociétés savantes (Paris)

bâtiment à Paris

L'hôtel des sociétés savantes est situé 8 rue Danton à Paris. Il est devenu la Maison de la recherche et est une annexe de l'université Paris IV - Sorbonne, située au 28, rue Serpente, au croisement avec la rue Danton, dans le 6e arrondissement de Paris, dont le bâtiment a été ouvert en 2005.

Détail de la façade.

Histoire modifier

En 1864 H. Gaidoz, administrateur de la société de linguistique constate le manque d'un hôtel avec des salles de conférences pour l’accueil des sociétés savantes de Paris[1],[2].

L'Hôtel des sociétés savantes est construit en deux phases, en 1888-1890, puis 1899-1900, par Fernand Delmas. Le portail néo-renaissance de la Société centrale des architectes français au 6 bis, rue Danton, réalisé en 1899-1900, est l'œuvre de l'architecte Paul Sédille et du sculpteur André-Joseph Allar. Le bâtiment est acheté par la Sorbonne en 1985.

Les sociétés savantes modifier

  • La Société de médecine publique et d'hygiène professionnelle y a tenu sa première séance régulière le 29 juin 1877 sous la présidence d’Apollinaire Bouchardat, pharmacien et médecin, considéré comme le père de la diabétologie. Elle est devenue aujourd'hui la Société française de santé publique.
  • La société ophtalmologie
  • La société pour l'instruction et la protection des sourds et muets
  • La société zoologique de France
  • La société de navigation aérienne
  • La société française d'hygiène
  • La société d'Hypnologie
  • La société de sociologie de Paris
  • La Société Centrale des Architectes Français. La porte d'entrée qui lui est dédiée au 6 bis, rue Danton, porte la devise des architectes Le beau, le vrai, l'utile
  • La Société astronomique de France, fondée par Camille Flammarion. La société a construit un observatoire astronomique avec deux coupoles qui occupait tout l'étage supérieur du bâtiment[3].

Quelques conférences modifier

  • En s'y tient un Congrès féministe international.
  • Trotski le fait une conférence qui réunit un millier de personnes sur le thème Les étapes de la révolution Russe et la situation politique actuelle[4]
  • Le , dans la grande salle bondée, Camille Flammarion fera de la comète de Halley le sujet de l'une de ses causeries.
  • Après la Seconde Guerre mondiale, l'« Ateneo hispanista », émanation de la Société pour la propagation des langues étrangères, organise plusieurs années de suite des débats et des conférences à l'hôtel des sociétés savantes et à la Sorbonne[5].

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. G. Baillière, Revue bleue: politique et littéraire, (lire en ligne).
  2. Bulletin de l'Athénée oriental, fondé en 1864, Maisonneuve et cie, (lire en ligne).
  3. La Revue scientifique (Paris), vol. 80, 1907, p. 274.
  4. Annie Kriegel, « Le dossier de Trotski à la Préfecture de Police de Paris Page 279 », sur persee.fr (consulté le ).
  5. Andrée Bachoud et Genevieve Dreyfus-Armand, « Des Espagnols aussi divers que nombreux, Paris 1945-1975 », in Antoine Marès et Pierre Milza : Le Paris des étrangers depuis 1945, Paris, éditions de la Sorbonne, 1995, p. 55-76.