Hôtel Marcel-Dassault

hôtel particulier à Paris, France

Hôtel d'Espeyran
Image illustrative de l’article Hôtel Marcel-Dassault
L'hôtel d'Espeyran et sa grille.
Localisation
Situation 7, Rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault
8e arrondissement de Paris
Île-de-France
Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 52′ 07″ nord, 2° 18′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Hôtel d'Espeyran
Architecture
Type Hôtel particulier
Style Style Louis XV
Histoire
Architecte Henri Parent
Commanditaire Félicie Durand
Date d'érection 1888
Résidents notoires Félicie Durand
Sophie Croizette
Propriétaire Artcurial

L'hôtel d'Espeyran (aussi appelé hôtel Sabatier-d'Espeyran, puis hôtel Marcel-Dassault) est un hôtel particulier situé au 7, rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault dans le 8e arrondissement de Paris.

Historique modifier

À l'origine, le lot contenait un immeuble mais, de 1888 à 1893, le bâtiment est reconstruit en style Louis XV par les architectes Louis et Henri Parent pour Félicie Durand, veuve de Frédéric Sabatier d'Espeyran[1], qui avait déjà acquis l'hôtel Le Hon au 9 du rond-point des Champs-Élysées en 1874[2],[3]. Les grilles entourant le bâtiment sont l'œuvre du serrurier parisien Roy[4].

L'hôtel est ensuite habité par la comédienne Sophie Croizette (1847-1901), avant qu'elle ne quitte le théâtre[2].

En 1952, l'industriel Marcel Dassault rachète la bâtisse à la famille Sabatier d'Espeyran pour 300 millions de francs, et son lot jouxtant (9 rond-point des Champs-Élysées), ensemble qui devient connu sous le nom d'hôtel Marcel-Dassault[5],[6]. Les lieux sont réaménagés par l'architecte Georges Hennequin (fils)[7] et deviennent le siège social du groupe industriel Marcel Dassault.

Depuis 2002, il est occupé par la maison française de vente aux enchères Artcurial.

 
L'hôtel Le Hon, situé le long de l'avenue des Champs-Élysées.

Au cinéma modifier

Dans le film Au revoir là-haut (2017), coécrit et réalisé par Albert Dupontel, l’hôtel est la résidence de la famille d’Édouard Péricourt, gueule cassée du film.

Références modifier

  1. Alexandre Gady, Les Hôtels particuliers parisiens, Paris, Éditions Parigramme, 2008, 327 p. (ISBN 978-2840967040), p. 284.
  2. a et b Philippe Sorel, « L’hôtel Sabatier d’Espeyran La maison de ventes Artcurial », sur Paris-promeneurs.com.
  3. « Rond-point des Champs-Élysées, c. 1865 », sur Vergue.com.
  4. Palazzo Madama, « Sur les traces parisiennes d’Alexander Petrovich Basilewsky : ses réseaux, ses hôtels particuliers, sa collection », sur Academia.edu, 2014-2015.
  5. « Hôtel Dassault - Artcurial », sur Lefigaro.fr.
  6. François-Guillaume Lorrain, « Les secrets des Champs-Élysées », sur Lepoint.fr, .
  7. « Parcourons les Champs-Elysées », sur Paristoric.com.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier