Gujan-Mestras

commune française du département de la Gironde
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Gujan-Mestras
Gujan-Mestras
L'hôtel de ville et le monument aux morts.
Blason de Gujan-Mestras
Blason
Gujan-Mestras
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud
Maire
Mandat
Marie-Hélène des Esgaulx
2020-2026
Code postal 33470
Code commune 33199
Démographie
Gentilé Gujanais
Population
municipale
22 399 hab. (2021 en augmentation de 7,6 % par rapport à 2015)
Densité 415 hab./km2
Population
agglomération
69 218 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 11″ nord, 1° 04′ 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 53,99 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine La Teste-de-Buch-Arcachon
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gujan-Mestras
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Gujan-Mestras
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Gujan-Mestras
Liens
Site web ville-gujanmestras.fr

Gujan-Mestras [ɡyʒɑ̃ mɛstʁas] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Cabanes au port de la Hume.

Géographie modifier

Localisation modifier

Gujan-Mestras se situe au sud du bassin d'Arcachon, en Pays de Buch. Considérée comme la capitale de l'ostréiculture arcachonnaise, Gujan-Mestras abrite sept ports tournés vers le bassin qui sont d'ouest en est :

  • le port de la Hume qui allie ostréiculture et plaisance,
  • le port de Meyran,
  • le port de Gujan,
  • le port de Larros avec sa jetée promenade et centre actif des constructions navales (Couach),
  • le port du Canal,
  • le port de la Barbotière, pôle ostréicole, qui accueille aussi le lycée des métiers de la mer et la maison de la conchyliculture
  • le port de la Mole qui n'a jamais été dragué ou utilisé car difficile d'accès.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes en sont Le Teich à l'est, La Teste-de-Buch à l'ouest et Sanguinet à l'extrême sud.

Communes limitrophes de Gujan-Mestras[1]
Bassin d'Arcachon
La Teste-de-Buch   Le Teich
Sanguinet

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 970 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Belin-Béliet à 27 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 927,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Gujan-Mestras est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Teste-de-Buch-Arcachon, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[12] et 69 218 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[17]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[18],[19].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (29,1 %), zones urbanisées (22,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), terres arables (2,1 %), zones humides côtières (0,6 %), prairies (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports modifier

Gujan-Mestras est desservie par le TER Nouvelle-Aquitaine reliant Arcachon à Bordeaux grâce aux deux gares de la ligne de Lamothe à Arcachon situées sur la commune : celles de La Hume et Gujan-Mestras.

La ville est également desservie par le réseau de bus Baïa, qui relie la Dune du Pilat à Facture-Biganos, géré par la Communauté d'agglomération Bassin d'Arcachon Sud-Pôle Atlantique. Les lignes 4 à 7 traversent la commune.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Gujan-Mestras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Arcachon, regroupant les 10 communes du bassin d'Arcachon concernées par un risque de submersion marine, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[23]. Aux XXe et XXIe siècles, les événements significatifs sont ceux de 1882, 1896, 1897 puis 1924, 1951, 1984 et 1999. Au XXe siècle, les tempêtes Klaus, entre le et le et Xynthia des 27 et ont marqué les esprits. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014 et 2020[25],[21].

Gujan-Mestras est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[26]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[27],[28].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gujan-Mestras.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 11,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 984 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 833 sont en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

Toponymie modifier

Les toponymes Gujan et Mestras auraient pour origine des patronymes du peuple Boïates qui se sont installés sur les rives de la Leyre 650 ans avant Jésus-Christ[31].

Le nom gascon de la commune est Gujan e Mestràs.

Ses habitants sont appelés les Gujanais[32].

Histoire modifier

Pour l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[33].

À la Révolution, la paroisse Saint-Maurice (ou Saint-Exupère) de Gujan forme la commune de Gujan[34].

En 1803, les autres municipalités du département durent envoyer à la préfecture une étude sur la topographie, l’agriculture, l’industrie de sa commune, ainsi que sur l’état des habitants. À ce moment-là, cette étude regroupa deux quartiers que sont Gujan et Mestras sous le nom de commune Gujan. Cette étude ne prit pas en compte les rivalités qui existaient entre ces deux quartiers. Ainsi, jusqu'en 1936, le nom officiel fut simplement Gujan[35].

C'est le décret du qui a légalisé le nom de Gujan-Mestras[31], entérinant l'union de ces deux principaux quartiers de la commune, les villages de La Hume et de Meyran constituant des écarts.

La coccinelle et les barbots modifier

Selon Jacques Ragot[36], depuis au moins le XIIIe siècle, le vin est, avec la résine de pin, la principale ressource agricole du Captalat de Buch, seigneurie comprenant les paroisses de La Teste, de Cazaux et de Gujan. Cette ressource suffit à ses habitants et leur permet de commercer avec d'autres provinces pour s'approvisionner en grain. En 1745, bien que les terres du Captalat soient des plus impropres à la culture des céréales de la généralité de Bordeaux, l'intendant Louis-Urbain-Aubert, marquis de Tourny, y prescrit « l'arrachage des vignes de moins de cinq ans, dans le but d'augmenter la surface semées en céréales et de réduire ainsi la pénurie des grains et les risques de famine ». Après de nombreuses protestations convenablement argumentées, le litige prend fin en 1759.

Ici comme ailleurs, l'exploitation de la vigne est victime de l'attaque d'insectes parasites, de « grapilleurs » (voleurs de grappes mûres) ou de chiens errants [sic] mais ce sont bien les insectes qui font le plus de dégâts. En langue gasconne, tous les coléoptères sont nommés « barbots » (prononcer barbott's) et c'est le « barbot bleu » appelé aussi « altise de la vigne » ou « eumolpe de la vigne », remarqué en France dès le début du XVIIe siècle qui, à la fin du siècle suivant, contraint tous les habitants du Captalat à se livrer à une véritable « chasse aux barbots ». Cette corvée consiste en la capture des coléoptères adultes, à l'arrachage des feuilles et sarments portant œufs ou larves et de tout incinérer mais, par négligence ou paresse des « chasseurs », des barbots réapparaissent l'année suivante (cet insecte hiverne à l’état larvaire sous terre puis s’attaque aux jeunes sarments et plus particulièrement au limbe de la feuille dès sa transformation en insecte). Un arrêté du conseil général (cantonal) de 1798 (21 floréal an VI) repris le formalise les collectes de barbots. Les habitants de Gujan passant pour posséder un esprit plus religieux que ceux de La Teste, font au premier signe avant coureur d'une invasion, appel à leur curé pour organiser dans les vignes une procession censée attirer la colère divine sur les prédateurs. C'est vraisemblablement à la suite du piètre résultat d'une telle procession que des Testerins moqueurs se sont mis à affubler leurs voisins du surnom de « barbots ». Mais ceux-ci trouvèrent un qualificatif tout aussi « entomologique » pour désigner les habitants de La Teste.

Querelle de clochers oblige, La Teste-de-Buch, éternelle adversaire de Gujan sur les terrains de rugby, étendit l'appellation de « Barbots » aux équipiers Gujanais. Ces derniers finirent par l'accepter, à un point tel qu'en 1921, à l'occasion d'un match les opposant aux Testerins, ils prirent un barbot pour emblème. Il ne s'agissait cependant pas de l'eumolpe de la vigne mais plus joliment d'un autre type de barbot, une coccinelle, coléoptère ayant meilleure réputation. Ce jour-là, devant une foule considérable et pour la première fois, les joueurs gujanais pénétrèrent sur le stade de La Teste en arborant sur leur poitrine ce nouvel écusson. C'est ainsi que le barbot, ou plus précisément la coccinelle, devint l'emblème de Gujan-Mestras, jusqu'à être, pendant quelques années, présent et d'une bonne taille pour être visible de loin, au sommet du château d'eau.

De nos jours, tout Gujan-Mestras — y compris un parc de loisirs — a adopté la coccinelle qui non seulement orne les maillots des sportifs, les insignes d'autres clubs ou associations, mais aussi des bâtiments et véhicules communaux, les plaques indiquant le nom des rues, bien des automobiles des conducteurs locaux (sans oublier les larges et ronds autocollants de la foire aux huîtres qui permettaient de repérer un barbot — ou un de ses habitués — de loin), et, bien entendu, le blason de la commune.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1946 juin 1965 Paul Pouget    
mars 1965 juin 2006 Michel Bézian DVD démissionnaire et décédé en 2006
juil. 2006 En cours Marie-Hélène des Esgaulx[37] UMP-LR puis DVD Avocate,
Conseillère régionale (1986-2002),
député (2002-2008),
sénateur (2008-2017),
Présidente de la COBAS (2014-)
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable modifier

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[38].

Jumelages modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 3]. En 2021, la commune comptait 22 399 habitants[Note 4], en augmentation de 7,6 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6391 7971 7851 8091 9292 1832 4402 5742 685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5792 6862 8333 0293 4333 9064 0563 9164 019
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1364 2644 6594 0144 0384 0654 3944 3175 033
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 6946 6877 6138 60011 43314 95817 03119 81520 933
2021 - - - - - - - -
22 399--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 19 19 19 19 17 15 15 15
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Économie modifier

L'ostréiculture et la construction navale (Couach, Dubourdieu[47]...) sont les principales activités des 7 ports de la commune.

Culture locale et patrimoine modifier

Sports modifier

  • Rugby à XV : l'Union athlétique Gujan-Mestras (UA Gujan-Mestras) a joué en première division pendant plusieurs années et est actuellement (2022-2023) engagé en Fédérale 1.
  • Roller Skating Gujan-Mestras,club de patin à roulettes (course; Rink-Hockey; Artistique) fondé en 1929. La section de Rink-Hockey a remporté plusieurs titres de champion de France et des participations aux championnats d'Europe. En 2016 il évolue en nationale 3 et comprend plusieurs champion d'Aquitaine et du sud ouest dans diverses catégories. Les trois sections représentant les 3 spécialité sont désormais des associations indépendantes.Roller skating de Gujan-Mestras

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Michèle Alfa (1911-1987), née Alfreda Bassignot[52], actrice française née dans la commune.
  • Pierre Dignac (1876-1973) homme politique français né dans la commune.
  • Claude Castaing (1922-1962), acteur français né dans la commune.
  • Fréro Delavega, duo musical composé de Jérémy Frérot (né le ) et Florian Delavega (né le ), originaires de la commune.
  • Pierre-Ambroise Bosse, athlète français spécialiste du 800 mètres, licencié à l'UA Gujan-Mestras.

Héraldique modifier

Les armes de Gujan-Mestras se blasonnent ainsi :

Taillé, au premier de sinople à la coccinelle de gueules de sept points de sable, la tête et les pattes du même, au second de sable au voilier de gueules habillé d'argent et flammé aussi de gueules, voguant à senestre sur une mer d'azur, surmontée à dextre d'un pin maritime de sinople sur une terrasse isolée d'or ; à la cotice en barre d'or brochant sur la partition ; le tout sommé d'un chef de sable chargé de trois huîtres d'or posées en bande, en pal et en barre.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Dazens et Michel Boyé, Gujan-Mestras raconté par ses rues et lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du pays de Buch, 2018. Deuxième édition avec Chantal Dabé.
  • Olivier de Marliave, Dictionnaire du Bassin d'Arcachon, éd. Sud-Ouest, collection Sites et Patrimoine, 2017.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Limites administratives de Gujan-Mestras sur Géoportail, consulté le 16 mars 2015.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Gujan-Mestras et Belin-Béliet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Belin-Béliet » (commune de Belin-Béliet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Belin-Béliet » (commune de Belin-Béliet) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
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  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Gujan-Mestras », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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  28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gujan-Mestras », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  31. a et b [PDF] Histoire locale sur le site de la mairie.
  32. Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 24 novembre 2011.
  33. Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 3, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne), article 6.XXIII, pages 356-359.
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  35. « Histoire de la ville de Gujan-Mestras », sur Site de la mairie.
  36. Jacques Ragot, Pages d'histoire du Pays de Buch, éditions Graphica, Arcachon, 1987.
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  38. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gujan-Mestras, consultée le 26 octobre 2017
  39. Ma ville en détail sur le site de la mairie.
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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