Guillaume Sarkozy
Guillaume Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Guillaume Sarkozy, né le à Paris 17e, est un homme d'affaires français, qui travaille notamment dans le domaine de la gestion de la protection sociale. Il est le frère aîné de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Il est diplômé de l'École spéciale des travaux publics en 1974.
Membre du Conseil économique, social et environnemental | |
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Président Union des industries textiles (d) | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Guillaume Sarközy de Nagy-Bocsa |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Famille | |
Père |
Paul Sarkozy (d) |
Mère |
Andrée Mallah (d) |
Beau-parent |
Christine de Ganay (d) |
Fratrie |
Nicolas Sarkozy François Sarkozy (d) Caroline Sarkozy (d) (sœur consanguine) Olivier Sarkozy (frère consanguin) |
Parentèle |
Carla Bruni (belle-sœur) Pierre Sarkozy (neveu par le frère) Jean Sarkozy (neveu par le frère) Louis Sarkozy (neveu par le frère) Giulia Sarkozy (d) (nièce par le frère) Marie-Dominique Culioli (d) (belle-sœur) Cécilia Attias (belle-sœur) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinction |
Biographie
modifierFamille
modifierFrère aîné de Nicolas Sarkozy, Guillaume Sarkozy est le fils de Pál Sarkozy (1928-2023), publicitaire, artiste peintre, et d'Andrée Mallah (1925-2017), avocate.
Il a été marié à Sylvie Vever, avec qui il a eu trois enfants : Frédéric (1980), Clémentine (1983) et Capucine (1986). Il s'est remarié en avec Christine Mulot.
Généalogie
modifier Andrée Mallah (1925-2017) | Pál Sárközy (1928-2023) | Christine de Ganay (1944) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sylvie Vever | Guillaume Sarkozy (1951) | Christine Mulot | Marie-Dominique Culioli (1955) | Nicolas Sarkozy (1955) | Cécilia Ciganer-Albéniz (1957) | Carla Bruni (1967) | Valérie Lafarge (1961) | François Sarkozy (1959) | Sophie Garaudet | François Fournier (1950) | Caroline Sarkozy (1967) | Olivier Sarkozy (1969) | Charlotte Bernard | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Frédéric Sarkozy (1980) | Clémentine Sarkozy (1983) | Capucine Sarkozy (1986) | Pierre Sarkozy (1985) | Jean Sarkozy (1986) | Louis Sarkozy (1997) | Giulia Sarkozy (2011) | Katinka Sarkozy (1991) | Arpad Sarkozy (2002) | Anastasia Sarkozy (2003) | Marguerite Fournier (2000) | Achille Fournier (2005) | Julien Sarkozy (1997) | Margot Sarkozy (2000) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Carrière
modifierParcours professionnel
modifier- 1974-1976 : ministère de l'Intérieur - Chargé de mission à la direction de la sécurité civile
- 1977-1978 : IBM - Ingénieur commercial grands comptes
- 1979-2005 : Tissages de Picardie et de Rinet- Président-directeur général-PDG.
- 1979 au début des années 2000 : La PME passe de 40 employés à une centaine[1].
- fin 2004 : Guillaume Sarkozy - à la tête de Tissage de Picardie depuis plus de 20 ans après le décès de son beau-père -décide de supprimer 15 emplois et procède à une augmentation de capital de 300 000 € pour tenter de sauver l'entreprise[2]. À cette époque, le secteur du textile est fragilisé : entre 2000 et 2005, l'industrie textile a perdu 50 % de ses effectifs[3].
- 2005 : Tissage de Picardie a divisé ses effectifs par deux depuis le début de l'année 2004. L'entreprise a été affectée par le dépôt de bilan de son plus gros client en 2003 qui s'est accompagné d'une baisse significative et imprévue de commandes[4].
- : Tissages de Picardie dirigée pendant 27 ans par Guillaume Sarkozy a déposé le bilan à la suite de la perte de ses deux plus gros clients[5].
- : Spécialisé dans le tissu d'ameublement, Tissage de Picardie, est vendue par Guillaume Sarkozy à l'industriel René de Gaillande au terme d'un redressement judiciaire de plusieurs mois[6].
- 2005 - 2006 : Groupe Résalliance Conseil - Président
- depuis 2006 : délégué général du groupe Médéric.
- : Guillaume Sarkozy, devient délégué général du groupe paritaire et mutualiste à but non lucratif Malakoff Médéric récemment fusionné, fusion dont il est l'initiateur et l'artisan. Malakoff Médéric est spécialisé dans les assurances complémentaires (retraite complémentaire par répartition Agirc Arrco, santé, prévoyance, épargne retraite et salariale)[7]. Il est nommé délégué général à l'unanimité, à moitié par les organisations patronales et à moitié par les cinq grandes organisations syndicales[8]. Depuis son arrivée à la tête du groupe, celui-ci a gagné de nombreux appels d'offres comme ceux de la branche HCR[9], de la Sécurité sociale, et du Pôle emploi[10] (Malakoff Médéric était déjà assureur des Assedic/Unedic).
- En , le député communiste André Guérin faisait part de son opposition au projet de partenariat entre Malakoff-Médéric et la Caisse nationale de prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en France mais également filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), « Groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique »[11]. Le projet a été rejeté par l’Autorité de contrôle prudentiel[12]. Fin 2010, la CNP et Malakoff Médéric différeront finalement leur projet de monter une société commune en épargne retraite et salariale en raison de difficultés techniques et réglementaires[13].
- 2011 : Malakoff Médéric et Europ Assistance s'associent en créant une filiale commune : BEA. Pour Guillaume Sarkozy, cela permet de « soutenir le développement de solutions nouvelles en matière de santé et de services à la personne, vecteur de solidarité et de création d'emplois »[14].
- 2012 : Engagé de longue date pour le handicap, et partenaire de la Fédération française handisport depuis 2009[15] à l’initiative de Guillaume Sarkozy, Malakoff Médéric se mobilise en faveur du handisport à l’occasion des jeux paralympiques de Londres. Par ailleurs, le taux d’emploi des salariés handicapés du groupe atteint 6,2 %[16].
En , le bureau de l’association sommitale Malakoff Médéric – l’équivalent d’un conseil d’administration – négocierait avec Guillaume Sarkozy les conditions de son départ en raison de ses désaccords avec Patrick Sagon, président de la Mutuelle générale, avec laquelle Malakoff Médéric a engagé un processus de fusion[17]. Un porte-parole de Malakoff Médéric a toutefois précisé qu'« aucune procédure de licenciement n'est en cours » et que le groupe est « totalement mobilisé » pour que le rapprochement avec la Mutuelle Générale aboutisse[18],[19].
Responsabilités au sein d'organisations professionnelles
modifier- 1993-2006 : Union des industries textiles (UIT). Il est 1er vice-président entre 1994 et 2000, chargé des Affaires sociales, puis président jusqu'en . Guillaume Sarkozy, président de l'Union des industries textiles, a été accusé d'avoir déclaré : « Je suis fier d'être un patron industriel qui délocalise. Assez de faux semblant : la perte d'emploi, la déstabilisation industrielle, c'est normal, c'est l'évolution »[20]. Mais il dément cette information affirmant n'avoir jamais délocalisé un seul emploi lorsqu'il était à la tête des Tissages de Picardie[21]. Lucien Deveaux, 65 ans, succède à Guillaume Sarkozy à la présidence de l'Union des industries textiles (UIT). L'entreprise textile que dirigeait Guillaume Sarkozy, Tissages de Picardie, avait été placée en redressement judiciaire fin septembre 2005[22].
- 1994-2006 : CNPF puis Medef
- au CNPF, il est président de la commission protection sociale de 1994 à 1998
- au Medef, il a successivement présidé la Commission sociale et l'Union des Textiles avant d'en devenir le vice-président. Il est membre du Conseil exécutif et du Comité financier de 2000 à 2006. Il est également président du groupe Proposition et Action sociale. Nommé vice-président en 2004, il est chargé des réformes de la protection sociale et chef de file du MEDEF dans le cadre des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors de la mise en place des réformes des retraites et du système de santé.
- Échec à la présidence du Medef : Guillaume Sarkozy (UIT), en duo avec Francis Mer, renonce au Medef : le duo n'a pas su convaincre[23].
- 2004-2006 : Groupe des Fédérations industrielles
Mandat dans des sociétés
modifierAutres organismes
modifier- Membre du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie depuis 2004
- Administrateur de la CNAV de 1994 à 1998
- Vice-président de la CNAM de 2004 à 2005
- Membre du Conseil économique et social de 2004 à 2006
- Ex-membre du Conseil d'orientation des retraites (COR)
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- https://www.lesechos.fr/management/actu/fil/0202162679417-guillaume-sarkozy-batisseur-de-maquettes-346223.php
- Catherine Gasté-Peclers, « Guillaume Sarkozy dépose le bilan », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.industrie.gouv.fr/biblioth/docu/dossiers/sect/pdf/texsynth.pdf
- « Tissage de Picardie change de mains - Quotidien des Usines », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
- « Tissage de Picardie liquidé - Quotidien des Usines », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
- « Tissage de Picardie en redressement judiciaire - Quotidien des Usines », sur usinenouvelle.com/ (consulté le ).
- « - YouTube », sur YouTube (consulté le ).
- « Guillaume Sarkozy (Malakoff Mederic) : «La retraite par répartition est l’essence de notre légitimité» », sur Les Echos, (consulté le ).
- http://www.unsa-pole-emploi.fr/files/nouvelle-mutuelle-2.pdf
- FRANÇOIS LIMOGE, « HCR : les vainqueurs du régime santé sont… » , sur argusdelassurance.com, L'Argus de l'Assurance, (consulté le ).
- FRANÇOIS LIMOGE, « Malakoff Médéric et CNP peinent sur l'épargne retraite » , sur argusdelassurance.com, L'Argus de l'Assurance, (consulté le ).
- « Comment l'austérité peut faire le bonheur de Guillaume Sarkozy », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
- « CNP Assurances : et Malakoff Médéric diffèrent leur projet de société commune », sur Boursier.com (consulté le ).
- « Malakoff Médéric et Europ Assistance s’associent », sur aladom.fr (consulté le ).
- « Malakoff Médéric, une entreprise Handi-accueillante », sur Handicap.fr (consulté le ).
- « miroirsocial.com/actualite/6-2… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Isabelle Chaperon, « Guillaume Sarkozy débarqué de Malakoff Médéric », sur www.lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
- « Malakoff Médéric/Mutuelle Générale: 3 dirigeants sur le départ », sur www.lefigaro.fr, Le Figaro, .
- « Malakoff Médéric : Guillaume Sarkozy poussé vers la sortie », sur le site du journal Les Échos, le 28 novembre 2015
- « Actualité économique », sur LExpansion.com (consulté le ).
- « Guillaume Sarkozy - Malakoff Mederic : Ameliorer la protection sociale, une obsession permanente » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- L'Obs, « Lucien Deveaux succède
à Guillaume Sarkozy », L'Obs, (lire en ligne , consulté le ). - « Actualité économique », sur LExpansion.com (consulté le ).